↳ 𝙍𝙚𝙥𝙖𝙨 𝙜𝙧𝙖𝙩𝙪𝙞𝙩

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Tu as regardé la quantité de paperasse que tu avais à faire, puis l'heure. Tu ne partirais pas avant d'en avoir fait la moitié. Peut-être qu'il avait raison et que tu avais choisi le travail plutôt que lui... Mais ce n'était pas possible, car tu rentrais toujours à l'heure, évitant ainsi les heures supplémentaires.

- Arrête de penser à lui, tu te murmures à toi-même.

Une semaine s'était écoulée depuis que tu étais allée chez lui et il remplissait tes pensées. Ce n'était peut-être pas tant parce qu'il te manquait, mais parce qu'il t'envoyait constamment des textos. Tu l'avais ignoré, mais il n'arrivait pas à saisir l'allusion ; il voulait qu'on soit amis ou quelque chose de ce genre, mais tu ne voulais rien faire avec lui.

C'était une erreur. Se présenter devant sa porte était un faux pas, que tu as complètement regretté. Et maintenant, tu n'as pas eu le cœur de lui envoyer un texto pour qu'il te laisse tranquille. Tu as cliqué plusieurs fois sur ton stylo, trop absorbée par tes pensées pour remarquer la présence de quelqu'un. Elle a tapé sur ton bureau, et tu as levé les yeux.

- Qu'est-ce qu'il y a ? tu as demandé quand tu as vu son visage.

Elle t'a souri avant de pointer du doigt le groupe qui se préparait à partir.

- On sort dîner, tu veux venir avec nous ? elle t'a proposé, et tu t'es empressé de secouer la tête.

- Désolé, j'ai beaucoup de travail. Peut-être la prochaine fois, tu as répondu.

C'était presque toujours la même réponse. À ce stade, ils ne vous invitaient que pour être gentils, mais cela ne servait vraiment à rien de demander. Elle hocha la tête et s'éloigna, te laissant porter toute ton attention sur les papiers devant toi.

Tu soupires en comptant chaque papier. Tu te mordis la lèvre inférieure, retenant un cri de frustration. Tu as jeté ton stylo, puisque tu te croyais seule. Quand tu as senti une paire d'yeux sur toi, ton visage s'est réchauffé et tu as regardé de ce côté. Tu as souri :

- Désolé.

L'homme tenait une barre de chocolat qu'il avait gardée toute la journée, mais il semblait que tu en avais plus besoin que lui. Il s'est approché de ton bureau et a posé le bonbon. Tu l'as regardé, puis tu l'as regardé, en haussant les sourcils.

- Qu'est-ce que c'est ?

- Tu en as plus besoin que moi, il n'a pas tardé à répondre.

Tu fixes l'homme, car vous ne l'avez jamais vu auparavant. Il avait l'air terriblement fatigué, encore plus que toi. Il avait un style que tu n'aurais pas osé copier, mais qui lui allait bien.

- Je vais bien, tu as pris la barre de chocolat et tu l'as tendue pour qu'il la reprenne. J'apprécie quand même.

Il a regardé le bonbon, puis ton visage. Il a regardé dans les deux sens pendant une minute ou deux avant de prendre la barre de chocolat.

- Quel est ton nom ? demande-t-il.

- (T/p), et toi ? répondis-tu.

- Choso, il a répondu.

- Où travailles-tu ? tu as demandé.

Tu ne l'avais jamais vu dans aucun des départements lors de tes passages, et tu te demandais sincèrement s'il s'agissait d'un nouvel employé.

- Je suis l'assistant du designer. Je suis juste venu parler à ton patron du budget prévu pour la nouvelle collection, il expliqua.

- C'est logique. C'est vraiment un plaisir de vous rencontrer Choso, merci de m'avoir proposé de me donner votre tablette de chocolat, tu lui souris.

𝐈𝐭'𝐬 𝐍𝐨𝐭 𝐎𝐯𝐞𝐫 𝐘𝐞𝐭 [𝘚𝘶𝘨𝘶𝘳𝘶 𝘎𝘦𝘵𝘰]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant