𝐈𝐭'𝐬 𝐍𝐨𝐭 𝐎𝐯𝐞𝐫 𝐘𝐞𝐭 [𝘚𝘶𝘨𝘶𝘳𝘶 𝘎𝘦𝘵𝘰]

↳ 𝙀𝙨𝙥𝙤𝙞𝙧𝙨

Tu es arrivée à son appartement et tu as observé le désordre pendant un instant. Ce n'était pas aussi désordonné la semaine dernière, ou peut-être que tu ne l'avais pas remarqué. Tu l'ignorais et te dirigeais directement vers sa chambre, sans te soucier de faire autre chose avant. Tu as commencé à te déshabiller, et il est entré dans la pièce.

─ Woah, tu ne veux rien avant ? demanda-t-il, une pointe d'inquiétude dans sa voix.

Peu importait le temps qui passait, il s'assurait toujours que tu allais bien avant de faire quoi que ce soit d'autre.

─ Je suis là pour une seule chose, Suguru.

Tu as défait ton soutien-gorge et l'as fait glisser. Tu t'es approchée de lui et as passé tes bras derrière son cou. Tu as approché tes lèvres des siennes, et il a rapidement répondu à ton baiser.

Ses mains se sont enroulées autour de ta taille, tandis que sa langue envahissait ta bouche. Ses mains ont glissé plus bas jusqu'à jouer avec l'élastique de ta culotte. Il l'a descendue avant de te soulever pour te déposer sur le lit.

─ Tu es tellement belle, il t'a complimentée avant de retirer son t-shirt.

Tu as mordu ta lèvre inférieure en observant son corps musclé. Il a rapidement enlevé son pantalon et son caleçon.

Il a pris son sexe en main, lui donnant quelques coups de poignet, avant de se pencher pour cracher sur ton entrejambe. Il s'est aligné avec ton entrée et est entré doucement. Un faible gémissement s'est échappé de ta bouche tandis que son sexe épais te remplissait.

Quand il était entièrement en toi, il s'est immobilisé pour te laisser t'ajuster. Ton corps réclamait qu'il bouge, et il l'a remarqué, mais il n'allait rien faire tant que tu ne lui demandais pas verbalement.

─ Bouge, s'il te plaît, tu as supplié, et il a commencé à bouger lentement.

Sa main est montée jusqu'à tes seins, et il a commencé à jouer avec tes tétons. Il a accéléré le rythme, ce dont tu ne te plaignais pas. Il avait tellement hâte de te retrouver, même si c'était seulement pour la nuit.

Tu lui manquais, ta personnalité, ton rire, ton visage, ton corps. Oh, ton corps lui manquait tellement, et la façon dont ton sexe l'aspirait ; une sensation euphorique. Personne d'autre ne pourrait jamais se comparer.

─ Tu es tellement plus jolie quand mon sexe te remplit, dit-il, et tout ce que tu pouvais laisser échapper, c'était un gémissement pathétique, causé par ses coups rapides. Le bruit de ses testicules frappant ta peau remplissait la pièce.

─ Suguru— tu as gémi en portant ta main à ton clitoris.

Il a saisi ton poignet et a repoussé tes mains. Il a utilisé sa propre main pour masser ton clitoris.

─ Je t'aime, (T/p), a-t-il dit, mais ta tête était trop embrouillée pour comprendre réellement ses mots.

─ Je t'aime—  pendant un instant, tu es revenue à la réalité et t'es rapidement corrigée.  —ton sexe.

Il savait que tu essayais de te rattraper, ce qui a fait apparaître un sourire sur ses lèvres. Il n'a fait aucun autre commentaire, continuant à te pénétrer sans relâche.

Il a grogné en sentant tes parois se resserrer autour de lui, proche de ton orgasme. Tu as vu du blanc en jouissant autour de lui.

Il a continué à te pénétrer, proche de son propre plaisir. Il observait tes seins rebondir et regardait l'expression sur ton visage ; personne ne pouvait se comparer.

Après quelques coups de plus, il a terminé, jouissant en toi. Il s'est retiré et s'est allongé à côté de toi. Tu n'as pas dit grand-chose alors qu'il t'enlaçait et commençait à embrasser doucement ton visage.

Ton esprit était clair, et tu savais que ce n'était pas juste d'être avec lui. Après tant d'années, tu souffrais encore, et tu savais que non seulement tu te faisais du mal, mais tu lui faisais du mal aussi. Il avait l'air si heureux juste d'être à tes côtés, mais tu n'étais pas prête à revenir vers lui après tout ça.

Mais tu ne pouvais pas te lever. Ton cerveau donnait un ordre clair, mais ton corps refusait de bouger.

─ Je t'aime, il murmurait encore, tandis que ses lèvres descendaient pour laisser de doux baisers sur ton cou.

C'était une habitude qu'il avait après l'amour. Cela aurait dû être ton indicateur que quelque chose clochait quand il avait arrêté de le faire. Peut-être étais-tu trop dense à l'époque pour le remarquer.

Et même si tu adorais ça, tu savais que ce n'était pas bien. Tu as fini par le repousser et tu as attrapé tes vêtements.

─ Ce n'est que du sexe. Rien d'autre. Souviens-toi de ça.

─ Bien sûr, comme tu veux, il a répondu, mais il ne prenait pas tes mots au sérieux. Si c'était le cas, il n'aurait pas agi aussi neutrement.

Il t'a regardée te rhabiller, et il était tenté de dire quelque chose... Mais que pouvait-il bien dire ? Il s'est mordu la lèvre inférieure avant de sortir la meilleure chose qui lui venait à l'esprit :

─ Que dirais-tu d'un second round ?

─ Pas aujourd'hui, désolée, tu as fini d'enfiler ton t-shirt avant de marcher vers le miroir pour vérifier ta tenue.

Bien qu'il ait été rejeté, il gardait de l'espoir grâce à ta réponse.

─ Demain ? a-t-il demandé, et tu t'es tournée vers lui.

─ J'ai un rendez-vous, as-tu répondu.

─ Un rendez-vous ? Si tu veux dire non, fais-le, mais ne me mens pas, a-t-il répliqué, te faisant hausser un sourcil.

─ Mentir ? Je suis sérieuse. J'ai rencontré ce type sur Tinder, ce qui a inspiré mon mensonge. Il s'appelle Mahito ou quelque chose comme ça, et on se rencontre dans une boulangerie près d'ici, tu as expliqué, bien que tu aies eu l'impression d'en avoir dit un peu trop.

─ Un rendez-vous ?

Il te regardait, abasourdi. Il n'avait aucune idée de pourquoi cela l'affectait autant, considérant que le fait que tu sortes avec d'autres personnes n'était pas nouveau. Bon sang, il savait que tu avais été fiancée à un autre homme, mais il se sentait toujours comme ça.

─ Je dois avancer. La vie passe vite, et je ne vais pas ralentir pour maintenir une réputation stupide, tu lui as dit en attrapant tes chaussures. J'espère que tout ira bien.

─ Moi aussi, il mentit.

Bien qu'il veuille te voir heureuse, il ne voulait pas qu'un autre homme soit la source de ce bonheur.

Tu as fini de te préparer et tu as commencé à marcher vers la porte d'entrée. Tu lui as fait un signe de la main avant de sortir.

Bien qu'il n'ait pas été le plus heureux, il se surprenait encore à sourire. Il y avait toujours de l'espoir que vous vous retrouviez. Ce n'était pas terminé. Il y avait encore une chance, et il essaierait encore et encore d'être à tes côtés. Dans son esprit, ce n'était pas impossible puisque tu l'aimais encore. Peu importait ce qu'il devait faire, tant que cela signifiait qu'à la fin, vous seriez ensemble.