DIRTY OBSESSION

17 - Virée Shopping

Frissons

(n.) Sensation désagréable de froid dans l'atmosphère, l'environnement ou le corps.

Jolie Moore

Virées shopping. Je ne pense pas qu'Astrid pourrait vivre sans ça. Je pourrais, moi. Ce n'est pas parce que nous faisions du shopping ensemble tout le temps que je suis une obsédée du shopping comme elle l'est. Honnêtement, je préférerais rester à la maison et continuer mon dimanche après-midi à pratiquer le piano avec mon père, mais Ash voulait rattraper le temps que nous avions manqué ensemble.

Ne vous m'éprenez pas, j'adore passer du temps avec elle et j'aimerais plus que tout rattraper mon retard, mais mon énergie pour faire des « choses normales » n'était pas exactement là. De la même manière, mon énergie hier consistait uniquement à manger, boire du thé et dormir. Elle pourrait remercier Mr. Solace pour cela. Il en était la raison ; c'est lui qui m'a fait penser uniquement à lui et au style de vie meurtrier dans lequel il m'a amené. Dont les mots sont devenus des pensées sans fin dans mon esprit et des actions qui m'ont coincé dans sa vie jusqu'à ce que Dieu sache quand.

Cependant, après qu'elle m'a forcé à regarder cette vidéo effrayante d'elle faisant tomber quelqu'un hier, nous nous sommes lancés dans une petite bataille d'oreillers au cours de laquelle des mots ont été échangés sur le fait d'aller au centre commercial le lendemain après-midi. Et non seulement des mots ont été lancés, mais aussi des visages de chiot de la petite conductrice de voiture de course, Miss pour me faire dire oui.

J'ai ri.

C'est mignon. Je devrais changer son nom de mes contacts par celui-là.

Je l'appelle "Mon boogie" à cause d'un jour, au lycée, où elle a reniflé si fort en classe qu'une crotte de nez est sortie et a volé sur mon bureau. J'étais tellement paniqué et je riais au point que je suis tombé de ma chaise, le ventre en premier et je me suis cassé le poignet en essayant de me rattraper. Elle a mon nom dans ces contacts sous "Mon infirme".

Un autre rire quitta mes lèvres.

Oh, le bon vieux temps. J'aurais aimé qu'on puisse y retourner pour ne pas avoir regardé la stupide voiture de cet idiot et finir ici. Mon contentement a changé, un froncement de sourcils s'est glissé sur mon visage.

S'il change mon humeur aussi rapidement et aussi gravement, je devrais le détester. Je sais que je devrais le détester. J'ai dit que je devrais le détester. Mais bien sûr, moi, qui suis stupide, n'y parvenait pas.

J'ai grogné.

Bon sang, sale gros rouge battant d'organe. Pourquoi tu ne pourrais pas êtres une bad bitch qui s'en fout des gens ou de leurs sentiments ?

Quelques instants plus tard, quelqu'un a frappé à la porte de ma chambre.

— Jolie, chérie, Astrid est là, ma mère à dit en français, en entrant dans ma chambre.

Peu importe, c'est ainsi. Elle m'a créé comme ça.

Je me suis tourné vers elle, et j'ai dit :

— Merci, maman. J'arrive, je lui ai répondu dans sa langue natale.

Elle m'a regardé avec une expression de surprise alors que je faisais face à mon sac à main sur le lit. J'ai continué à le remplir de mes objets essentiels aux quotidiens. Un vieux parfum que j'ai depuis longtemps, une bouteille de lotion format voyage, un baume à lèvres goût fraise, mon téléphone, le téléphone que m'avait donné Mr. Solace, que j'ai glissé dans mon sac avant l'arrivée de ma mère car on ne sait jamais quand il me recontactera, et en final les clés de chez moi.