20 - Mes Condoléance

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Espace sûr

(n.) Un lieu exempt de conflits, de critiques, de harcèlement ou de tout autre préjudice émotionnel ou physique.

Jolie Moore

Mes condoléances. Je me suis dit en m'asseyant devant mon miroir de courtoisie.

La femme que je regardais, la petite rousse aux cheveux bouclés, allait mourir. Je ne connaissais pas la cause de sa mort, mais je savais que cela se produirait dans trois jours à proximité. Vendredi soir, pour être exact. C'est à ce moment-là que Mr. Solace a dit que notre première mission ensemble aurait lieu. Le jour de mon premier meurtre.

Il a promis que je ne ferais de mal à personne et qu'il ferait cette partie du travail, même si, que je détienne ou non l'arme du crime, être témoin d'un crime et y participer faisait de moi une tueuse. Une tueuse froide et impitoyable qui n'a pas aidé mais les a conduits à la mort.

J'ai séparé mes cheveux et j'ai poussé les deux poignées de morceaux devant moi, observant le regard effrayé que j'avais lorsque je me suis mise à regarder le miroir.

Maintenant, je ne devrais pas trop m'emballer. Même si je survis assez longtemps pour me qualifier de quelque chose d'aussi monstrueux. J'étais convaincu que j'allais mourir. Pourquoi ? Ces hommes, ces femmes, quel que soit ce qu'il a tué, pour une raison ou une autre, je ne savais pas ce qu'ils apportaient ni combien d'entre eux apportaient quoi que ce soit.

Et je n'étais qu'une distraction. Je n'ai pas eu d'arme pour me défendre. Je n'ai pas reçu de plan de sortie si les choses tournaient mal. Je n'ai reçu aucune connerie utile. La seule chose que j'ai eue était un homme grand et musclé, parlant espagnol, qui avait une cicatrice quelque peu effrayante et portait des lunettes.

Qu'est-ce que je vais faire avec ça ? Il n'est pas immortel, et comme est-ce que je peux savoir qu'il est doué ou pas pour... ce... meurtre ? Il pourrait être complètement incompétent. Je n'avais aucune confiance en lui. Je n'avais aucune foi, aucune confiance. Mais je n'avais pas vraiment le choix, n'est-ce pas ?

Je devais faire ce qu'il me disait, et ce qu'il m'a dit, c'est que je n'avais besoin que de trois choses. Les tenues qu'il a achetées, ma personnalité brillante et lui. C'est ça. Bien sûr, je compte bien me faire tuer ! Ces trois choses n'ont en rien augmenté mes chances de vivre ! Et ne me lancez pas dans ses règles. Ils étaient tout sauf utiles.

Ne pas toucher ou séduire les ennemis pour les distraire.

Ne vous éloignez pas de ce qui est important.

Aucun comportement craintif ou nerveux.

Et enfin pour finir, pas d'abandon de mission.

Vous voyez ? Sa ne sert à rien. Aucune de ces règles va m'empêcher d'être blessé, et celle qui pourrait m'empêcher d'être en danger était au nom de Mr. Solace. La première règle. Sa me dérangeait parce que c'était ce que la plupart des gens feraient lorsqu'ils essayaient de distraire quelqu'un, mais peut-être qu'il ne voulait pas que je vive ça ; peut-être qu'il avait de bonnes intentions. Je ne sais pas. C'est juste que... je n'aimais pas toute cette situation et je voulais que ça se termine.

— Pourquoi as-tu l'air d'avoir vu un fantôme ? Demanda Astrid, me sortant de mes pensées alors qu'elle arrivait par derrière et branchait un lisseur sur le mur à côté de nous.

Je la regardai ainsi que le lisseur, un faux sourire apparaissant sur le visage lorsqu'elle établit un contact visuel avec moi.

— Je suis juste nerveuse, c'est tout. Ce rendez-vous avec Mason me fait peur, j'ai menti, la main serrée à cause de la douleur psychique que sa me faisait, ce que j'ai tendance à faire souvent de nos jours.

DIRTY OBSESSIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant