14 - Fait Un Idiot

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Villain
(n.) Une personne qui s'oppose au héros.

Emilio Solace

Elle a fait de moi son idiot, comme une reine ferait un bouffon. Elle m'a fait agir hors de mon caractère d'une manière que je ne pouvais pas contrôler, parce que je ne l'étais pas. je n'avais pas le contrôle. Elle l'avait. Cette fille ne le sevait pas encore, mais elle m'avait sous son autorité.

Si elle voulait que je tue quelqu'un, je le ferais. Si elle voulait que je vole, je le ferais. Si elle voulait que je bûle le monde, je le ferais, malgré ma peur du feu. Je ferais n'importe quoi pour elle en un clin d'œil.

C'est ce qui fait de moi un idiot. J'étais aveuglé par mon obsession de détruire des vies innocentes et un monde paisible pour voir un sourire.

J'ai souri en observant mon quartier depuis mon mur de verre.

Heureusement qu'elle ne m'a pas demandé ça. Mon regard s'est tourné vers les familles dehors qui profitaient de leur journée. Vous, les gens, devriez vraiment lui montrer un peu de gratitude. Vous seriez mort si elle était un monstre comme moi.

— Ahem, Mr. Solace, un visiteur inattendu s'éclaircit la gorge avant de s'adresser à moi.

Je me suis retourné pour voir l'un de « mes » gardes du corps debout à la porte de mon bureau. Ils me retrouvaient toujours quand je suis ici ou dans ma salle de sécurité. Franchement, je m'en fichais s'ils le faisaient pour mon bureau, mais ma salle de sécurité une autre histoire.

Je ne voulais pas qu'ils voient qui je regardais. Si ces salauds le faisaient, ils le diraient à Arlo, et je ne veux pas entendre sa voix perçante me contredire.

— Quoi idiot ? Tu ne vois pas que je profite du putain de soleil ? J'ai craché.

Son visage est devenu pâle à cause de mon agressivité.

— Monsieur, il y a quelqu'un ici pour vous voir. Je pensais que vous préfériez que je la laisse dans le salon au lie de vous la ramené, il m'a regardé fixement pour obtenir une réponse, ses yeux papillonnant de peur.

J'avais déjà fait une pause au milieu de la phrase que j'allais lancer, donc une réponse était peu probable. Que puis-je dire ? Elle me laissait sans voix à chaque fois que je me souvenais de son existence. C'était elle, la personne dont il parlait. Mon doux, innocent, beau petit putain de rayon de soleil.

Elle était assise dans mon salon au moment où nous parlons, probablement avec ses jambes serrées et ses mains sur ses genoux pendant qu'elle jouait avec elles.

Cette pensée fit apparêitre un sourire sur mes lèvres.

— M-Monsieur ? Voudriez-vous que je vous amène vers elle ? Le garde du corps m'interrogea, cherchant une autre réponse.

Je le regarda avec une expression agacée. Il ne sait vraiment pas quand se taire, et ça commence à m'enerver. Je devrais le tuer. Une façon horrible de faire ça. C'était comme lui planter un tournevis dans la gorge et regarder le sang jaillir de lui.

Ce serait satisfaisant. J'ai serré les mains. Non, on ne tue pas des innnocents. Ignore cette envie et occupe toi de la femme en bas qui t'attend.

— Je n'ai pas besoin que tu restes à mes côtés comme ma petite amie, retourne juste dehors et garde la porte d'entrée, grommelai-je et me dirigea vers la sortie.

Il dégluti en me regardant bouger.

— Oui, monsieur. Passez un bon après-midi.

Ses jambes tramblantes avancèrent hors de mon bureau tandis que les miennes avancèrent lentement vers la porte.

DIRTY OBSESSIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant