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À ce moment là je cherchais quoi répondre à mon père. Et je n'ai pas eu besoin de répondre car il l'a fait pour moi, comme nonante-neuf pourcent de nos discussions d'ailleurs tandis qu'il m'expliquait les raisons qui l'ont poussé à prendre cette décision : travail, corruption dans l'hôpital, super vilain, etc... Je réfléchissais aussi vite que je le pouvais à comment le convaincre de rester. Résultat des courses? Rien du tout. Rien ne me venait et pourtant je sais que je ne voulais vraiment pas quitté cette ville, Brooklyn c'est ma ville.

Le visage de Miles me vient en tête, puis celui Rio, celui Anethéa et ceux de toutes la bande que je me suis faite au cours de mes dix années à passé ici. Je lâche un soupire puis retire les perfusions que l'on avait placé sur moi avec délicatesse. Mon père pose sa main sur la mienne pour m'arreter mais j'avais déjà finit.

— Est-ce que tu m'as écoutée ?

Il me regarde avec son air grave des mauvais jour. Je lui tien tête et commence même à descendre de mon lit.

— Bon papa je vais pas passer par quatre chemins, je vais bien je me sens juste un peu sale mais je vais bien. Ok on a pas d'appart ce soir mais... Il y a d'autres apparts. Je comprend qu'il y à beaucoup de problèmes à Brooklyn mais j'veux pas être de celle qui capitule.

Il y a un silence et nous nous quittons tout les deux du regard pour regarder au sol. Je sais à quoi il pense et je ne voulais pas qu'il y pense. Je n'aurais pas du dire ces mots je commence à m'avancer vers la porte de la chambre d'hôpital tandis qu'il me lâche.

— C'est vrai qu'elle ne capitulerait jamais. Elle était forte, puissante même. La seule chose qui pouvait la faire capituler était son café du matin. Une dose de vanille et trois de sucre. Elle...

C'est le dos courbé que je franchis le pas de la porte pour éviter la fin d'un discours que je connaissais. Un discours sincère et touchant sur maman. Une femme qui nous avait quitté à ma naissance. Une femme du Queens qui s'était engagé très tôt dans l'armée. Une femme devenue lieutenant de police. Une femme qui était tombé amoureuse de mon père. Une femme que j'avais tuée.

La porte se ferme et le bruit tenu mais tout de même présent de la foule du couloir de l'hôpital recouvre mes pensées. Des patients, il y en avaient pleins. Des infirmières en revanche... Je trouve des bandages sur une table que je mets dans la poche de mon jean, à présent il fallait que je trouve un endroit tranquille pour me soigner. La fontaine devant l'hôpital peut être.

— Charron !

Je sursaute et me retourne juste à temps pour voir la chevelure digne d'un mannequin de cinéma de la plus belle des femmes que j'ai jamais rencontré : Rio. Elle avait l'air fatiguée mais surtout inquiète. J'ai à peine le temps de jeter un regard vers la sortie qu'elle m'attrape le bras et me prend dans ses bras. Une odeur de citron et de cannelle arrive à mon nez mes bras de relâche et je sens ma mâchoire se décontractée. Je n'avais même pas remarqué qu'elle était contractée.

The prowler - Rien N'est ImpossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant