Epilogue.

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Il paraitrait que c'était Crowley et Aziraphale finalement qui avaient réussi à arrêter l'Apocalypse ensemble, ils étaient devenus persona non grata au Paradis et en Enfer, mais les rumeurs allaient bon train et on disait d'eux qu'ils s'en fichaient et qu'ils continuaient à traîner ensemble. Un ange et un démon, on aurait tout entendu.

Cela amusait beaucoup Katsuki et Izuku qui étaient devenus inséparables. Pour le moment ni le Paradis, ni l'Enfer, ne leur était tombé dessus pour les punir, mais ils étaient sans doute trop occupés à chercher un moyen de provoquer l'Apocalypse quand même. Ou peut-être que Dieu, de bonne humeur, s'était dit qu'il allait les laisser tranquilles pour le moment.

Peu importait.

Katsuki et Izuku profitaient du bonheur d'être ensemble et si un jour, les anges ou les démons les embêtaient, ils étaient prêts à se battre ou à s'enfuir loin. Parce que peu importait où ils étaient, tout ce qui comptait vraiment, c'était qu'ils soient l'un avec l'autre.

Allongés l'un contre l'autre, ils profitaient simplement de leur présence. Katsuki caressait du bout des doigts les joues d'Izuku.

— Tu es tellement magnifique, dit-il, tu n'as rien d'un démon.

Izuku eut un petit sourire et le taquina :

— Avec ta tête colérique, tu n'as rien d'un ange.

— Je n'ai pas ma tête colérique, s'offusqua Katsuki.

— Maintenant si, fit Izuku en riant.

Ce rire clair, merveilleux, si doux pour les oreilles de Katsuki et qui le calmait directement. Qui le fit même sourire, un sourire franc et doux, ce qui fit chavirer le cœur d'Izuku.

— Je t'aime, dit-il, tu le sais ça ?

Katsuki se rapprocha d'Izuku, et murmura :

— Et tu peux me le prouver ?

Une nouvelle fois, Izuku rit, puis posa ses lèvres sur celles de Katsuki, avant de se reculer :

— Tu me crois maintenant ?

Katsuki posa sa main sur sa nuque et souffla :

— Je n'en suis pas sûr.

Et à son tour il l'embrassa, un baiser qui dura, dura, dura.

Et quand Katsuki se recula, il regarda son Izuku, son cœur, son amour. Et il admit :

— Je t'aime aussi, tu le sais ça ?

Izuku lui offrit son plus beau sourire et s'accrocha à lui.

Ainsi, dans les bras l'un de l'autre, ils n'avaient choisi aucun camp.

Sauf celui du Bonheur.

Fin.

L'autatrice : je sais que cet épilogue est hyper niais, mais j'espère quand même qu'il vous aura plu et que la fic, bien que courte, vous aura satisfaits. N'hésitez pas à me le dire. 

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