Juin 2022 , Portofino (Italie)
Mike
Tout à déjà été placé dans l'ordre Fiorella sera désormais plus près de moi . les derniers rangement fait , je fourre mes mains dans ma poche et me plante devant la porte . La jolie brune arrange sa mèche autour de son oreille et se présente devant moi .
— Merci encore. Elle dit pour la énième fois cette semaine .
— Je vous en prie .
— Tutoyez moi s'il vous plait , vous pouvez m'appeler Ella .
On avance .
— Bien sur .
— Ma mère euh.. voudrait vous rencontrer vous voyez pour...vous remercier . Balbutie t'elle .
Je vais rencontrer sa mère c'est plus tôt que j'avais prévu . Face à mon mutisme elle ajoute
— Vous pouvez décliner si cela vous dérange c'était juste une proposition.
— Quand est ce ?
— Demain ?
— C'est noté . je vais y aller appelle moi si vous avez besoin .
Elle me gratifie d'un de ses sourires angéliques qui dérèglent tant mon système nerveux.
— Au revoir Mr Harrington .
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— Depuis quand êtes vous à la tête de votre entreprise ?
— Ça fait deux ans Madame Bonelli .
— Et vous êtes célibataire c'est ça ?
— Maman ! Intervient la jolie brune qui était muette depuis le début de dîner il y'a environ 10min .
Elle est stressée je le comprend de la manière dont elle fait danser son pieds sous la table depuis plusieurs minutes . Je comprend c'est stressant de prendre un dîner en présence de sa mère et d'un homme que vous connaissez depuis peu .
Je pose ma main sur sa jambe elle sursaute me regarde mais demeure silencieuse . Sa mère répond .
— Qui y'a t'il Cara ? c'est juste une question .
— Oui je suis célibataire en effet . Je répond .
— Pourquoi donc ? Vous êtes bel homme et très aisé financièrement ce n'est pas les femmes qu'il vous manque ai-je tord ?
— Vous avez raison ce n'est pas la femme qui me manque mais la bonne .
Sur ces mots je tourne légèrement la tête vers mademoiselle Bonelli , je scrute ses traits aussi parfait l'un que l'autre . Elle garde les yeux rivés sur son plat mais maintenant son pied est stoïque sous mes doigts.
Je me concentre sur sa mère , Guisepa ,une dame dans la quarantaine . Des cheveux châtains et des yeux bleus comme ceux de sa fille un beau visage quoi que marquer par la vie garde son éclat . Elle semble en forme .
— Dites-moi moi vous étiez proche de votre défunt cousin Rob ?
— Je n'avais pas eu de ses nouvelles pendants des semaines avant sa mort . Nous nous parlions rarement et quand c'était le cas c'était pour parler affaires.
— Oh ce jeune garçon la drogue ne l'a pas raté c'était son kar....
— Maman ! S'égosille à nouveau Ella .
La porte s'ouvre sur Mademoiselle Rossi qui interrompt notre conversation.
— Buona seraaaa . S'écrie la blonde . Oh Mr Harrington ça fait plaisir de vous voir .
Je retire ma main de la jambe de la brunette et adresse un sourire factice à mon assistante.
Elle fait un bisous sur la tempe d'Ella et tend la main à la dame qui ne lui accorde pas autant d'attention.
— Puis-je me joindre à vous ?
Sans attendre de réponse elle se lave les mains puis s'installe à côté de moi à table .
— Personne ne t'a invité troia .
La brune à ma droite souffle et prend sa tête entre ses mains .
La mère et la meilleure amie ne semblent pas s'entendre . C'est bizarre oui mais ce ne sont pas mes oignons . Ella me regarde puis me mime un « désolée » .
Je lui souris pour la rassurer et je me lève .
— Je pense que je vais y aller ça a été un plaisir de souper avec vous Madame Bonelli .
— Oh mais restez encore un peu, Carino.
— C'est gentil de proposer mais une prochaine fois , j'ai quelques trucs à régler ce soir .
— Entendu , Merci encore pour ce que vous avez fait pour ma fille que Dieu vous bénisse.
— Merci beaucoup c'est totalement normal.
— Je viens à peine d'arriver rester avec nous encore . Me propose mon assistante.
— Le boulot tu le sais bien . Je répond impassible .
— Je vous raccompagne . Lance Ella sans me jeter un regard .
— Oh ne te dérange pas je suis en dessous .
Elle ne semble pas prêter attention à mes paroles et me devance à la porte . Comme d'habitude.
Une fois derrière la porte elle souffle de plus belle .
— J'en ai marre .
Je juge plus nécessaire de ne rien dire et de l'écouter .
— Elles se disputent à chaque fois que ma mère est là . Le problème c'est pas Gaby , c'est ma mère elle ne l'aime pas et ça sans aucune raison valable.
— Tu veux aller sur le toit ? Je lui demande .
— honnêtement c'est mieux que d'y retourner.
Je l'entraîne dans l'ascenseur et nous nous retrouvons sur le toit .
Je m'assois sur l'acrotère et elle reste debout sur le côté .
Personne ne parle . Le seul bruit que l'on entend est le vent mélangé à ma respiration de plus en plus rapide . Elle s'assoit sur le lacrotère à son tour mais je la tire délicatement par la taille .
— C'est dangereux . Dis-je dans un souffle
Je la place devant moi . Puis je ferme les yeux par peur de rencontrer ses iris envoûtant . Si mon père me voyait la maintenant il me tuerait . Je n'ai pas éprouvé le sentiment de peur depuis tellement longtemps , à 10 ans tout sentiments de faiblesse a été retiré hors de moi , amour , peur , tristesse ce qui rendit mon père fier je me rappelle qu'il m'ait dit
"Montre une once de faiblesse au monde et il te piétinera" .
Et maintenant me voilà apeuré à l'idée de regarder une femme et le cœur qui bat à 1000 à l'heure quand elle est proche de moi .
— A quoi est ce que vous pensez ? Je l'entends me demander à travers la cacophonie dans ma tête .
— Je réfléchis .
— Pourquoi vous faites tout ça ? Elle me demande .
Pourquoi je fais cela ? Parce que vous me rendez fou voilà tout .
— Tu poses beaucoup de questions. Et j'ai deja répondu à celle-ci il me semble .
— Je ne suis juste pas convaincue .
— De quoi a tu peur ? Je rétorque .
J'ai remarqué qu'elle a du mal à me faire confiance . Et je ne lui en veux pas c'est totalement normal .
— Rien . Elle réplique en repassant ses mains sur sa robe .
— Je le sens dans ta voix, Ella .
— Un Grand homme a dit une fois , je cite "j'ai découvert que nos sens nous trompent un jour...
— "Et qu'il est sage de ne jamais faire confiance à ceux qui nous ont trompés une fois." Je termine à sa place .
— Un fan de philosophie ? Me demande t'elle un petit sourire aux lèvres.
Je descend du rempart et plante mes mains dans ma poche .
— Disons que j'ai juste suivis en cour de philo au lycée .
— Je ne suis pas non plus convaincue .
— Quand prendra tu mes dires au sérieux?
Elle pivote sur elle même
Elle a l'air à l'aise .
— Après les avoirs soumis à une réflexion critique .
Je roule des yeux elle est hilare face à mon expression.
— On descend ? Il se fait tard . Elle me dit .
— Ouais.
Je lui emboîte le pas jusqu'à l'ascenseur arrivé à son étage elle me fait face .
— Nos sens nous trompent certes , mais cette fois je suis assez sûr . Je rétorque à sa remarque de tantôt.
elle sort me sourit puis hoche la tête pendant que la porte de l'ascenseur se referme entre nous .
