Noir Obscur

Chapitre 1

Voici la publication du premier chapitre.

J'avais trop hâte de le poster !!!!

J'espère il vous plaira et bonne lecture !

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Le noir. De nouveau. C'est de nouveau le noir. Je le remercie de m'avoir emporté avec lui plutôt que d'être resté là-bas dans cet amas de souffrance. Je me sens en sécurité maintenant même si ce n'est pas le même noir qu'avant. Celui-ci est moins noir, il s'étire plus vers le gris. Il est moins intense mais pourtant tout aussi présent autour de moi.

Avec moi.

Je sens une chose me gêner. Cette chose est humide et me dérange. J'ouvre enfin les yeux. Paniquée par mon rêve et le fait que je ne me repère pas dans le lieu dans lequel je me suis réveillée, ma respiration s'intensifie, les larmes me montent aux yeux.

Petit à Petit les souvenirs me reviennent. Pour me calmer, j'énumère les objets qui m'entourent éclairer par la lune à haute voix. Je commence par mon lit. Puis je continue avec la table de chevet, une chaise où une pile de vêtements est empilée, une fenêtre, un placard, une commode sur laquelle est posé un miroir pour faire office de coiffeuse et enfin une porte. Ma respiration s'est calmée mais elle reste tout de même saccadée.

J'attends et je continue d'attendre, là, dans le noir, jusqu'à ce que je me sois calmer. Que toutes mes idées ce soit remises en place. J'attends quelques minutes. Une demi-heure tout au plus.

Je colle mon dos au mur, tend mes jambes, lève la tête et admire les fissures de mon plafond. Un soupir m'échappe. Je réfléchis. Je réfléchis sur tout et sur rien. Je réfléchis sur mon passé, celui qui me suis partout où je vais. Celui dont j'ai le plus peur. Je réfléchis aussi sur mon présent. A cet endroit dans lequel je vis, ce taudis, mais pour moi, c'est déjà beaucoup. Je réfléchis aux choix qui mon mener jusqu'à cet instant. Était ce les bons ? n'ai-je pas fait une erreur ? Aurais-je du rester là-bas ? En bref, je réfléchis, beaucoup, trop même. Pourtant je ne réfléchis pas au futur. La dernière fois que je me suis projetée, ça s'est fini en drame. Maintenant j'en ai bien trop peur, mais le problème c'est que j'ai aussi peur de vivre au jour le jour, je n'ai pas de sécurité qu'elles soient financières ou familiales, sauf qu'être enfermée dans mon passé finira par me détruire, je le sais, je me détruirai avant qu'il me détruise.

Je tourne la tête vers mon réveil, il m'indique quatre heures trente-sept du matin. J'ai encore deux heures treize d'attente avant qu'il sonne et trois heures vingt-trois d'attente avant mon premier cours de la journée.  

Un nouveau soupir m'échappe. Il faudrait que je révise, encore. Est-ce que j'en ai envie ? Non pas vraiment. Je ne veux pas non plus me lever. Je préfère rester là à attendre que mon réveil sonne. Je trouve ça rassurant même si la sonnerie de celui-ci est des plus désagréable. C'est un son continue et aigu.