Ayant terminé mon sale boulot dans la statue de la liberté, j'étais retourné à l'auberge question de me reposer. Le matin je me fis réveiller par le bruit des voitures, mêlée au trafique routier quotidien. Il devait être 8:30 quand j'ouvris la télévision. Zappant les chaines, je m'arrêta à celle des nouvelles. On y annonçait mon meurtre. J'étais si fier de moi! Je fournissais du travail aux journalistes et aux enquêteurs... La journaliste dans son manteau rouge et son chapeau blanc m'hypnotisait, je buvais ses paroles comme un enfant boit le lait maternelle.
" (bulletin de nouvelle traduit)
- C'est ici, à New York que Monsieur Kennedy est mort, assassiné. Aucun témoin n'aurait contacté le département des enquêtes jusqu'à présent. Les circonstances du meurtre et le motif du meurtrier restent inconnues. On me rapporte que le meurtrier est toujours à la recherche de nouvelles victimes. Citoyens barrer vos portes!
C'était Lorrie Pfister, pour BBC NEWS, New York. "
Derrière la journaliste on pouvait voir la Statue de la liberté avec un petit point noir sur l'oeil. Je l'ai simplement modifié et rendue plus moderne.
J'éteignit la télévision, puis sortis en ville me balader. L'air frais caressait mes joues devenues rouges de gêne. Partout dans les journaux on vantait mon exploits, mon chef-d'oeuvre. Traversant une masse piétonnière, quelqu'un me saisit par bras. Un homme vêtue d'un complet trois pièces au veston brun, la cravate jaune rayé brune, au pantalon brun, au chaussure brune et au lunette de soleil Rayban Aviator Brune à la monture couleur or se trouvait au bout du bras m'ayant aggriper. Je ne dit rien, c'est comme si je lui faisait confiance. Puis, comme si rien n'était, l'homme m'éloigna de la foule pour me conduire dans une ruelle. Il me guida jusqu'au bout de la ruelle où se trouvait une voiture noire. Il ouvrit la porte puis m'invita à m'asseoir sur un siège à l'arrière, ce que je fis, puis monta également à l'arrière. Il m'adressa la parôle :
" -Salut.
- Euh. Salut?
-Tu ne sais pas qui je suis, mais moi, je sais qui tu es.
-Haha... Ça, j'en doute... Tu me connais peut-être un peu mais pas à 100 % ..
- Oh, je suis au courant de plusieurs choses... D'ailleurs, joli coup hier soir.
- (à moi-même) Merde! Démasqué?!? Comment est-ce possible? (pour lui) Je ne vois pas de quoi vous parlez.
-Oh que si tu le vois. Avec l'oeil de la statue en plus. Je sais que c'est toi masi ne t'inquiète pas, je ne te dénoncerais pas.
- Bon tout ça a assez durer. Je n'ai rien à faire ici."
J'ouvris la portière de la voiture, sortis, puis la claqua derrière moi. Une main se posa sur mon épaule. Un homme assez large me fit signe de remonter dans la voiture. Je n'en fit guère mon affaire et je poursuivit ma route. Il étira le bras devant moi et, le percutant j'eut l'impression de frapper un mur. Il me saisit par le bras et me posa dans la voiture à nouveau. L'homme au complet repris la parôle :
"- On ne plaisante pas avec moi. Soit tu marche avec moi, soit tu meurs.
-Je n'ai pas peur de vous.
-Tu devrais.
-Que me voulez-vous à la fin?
-Je veux travailler avec toi. J'aime ta façon de procédé. Je te veux comme partenaire.
-Et si je refuse ?
-Si tu refuse? l'homme éclata de rire. Si tu refuse, Ça sera la dernière décision que tu auras pris.
-Je vois.
-Alors tu choisis?
-Ai-je vraiment le choix?
-Parfait. Je savais que nous nous entendrions bien. Tu peux disposer, je t'appelle dès que j'ai besoin de toi.
-Mais qui êtes-vous?"
L'homme siffla puis l'homme noir ouvrit la portière et me poussa à quelques mètres de la voiture. Une fenêtre se baissa puis un signe d'aurevoir se fit de la main et la voiture décolla.
Dans quel beau merdier me suis-je encore fourré? Je ne me sens pas bien, un étrange sentiment m'envahit... Je suppose que c'est ça avoir peur...
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Punit par l'assassin!
AcciónUn homme ayant vécu une dure enfance verra son quotidien changer. Il est maintenant assassin. Mais notre homme ne tue pas d'innocents, il nettoie la ville des crapules.