Chapitre 30

45 3 0
                                    

Landry avait tenu à aller chez Goerges car connaissant sa mère, elle ne l'aurais jamais laisser faire quoique ce soit de peur de le perdre. Mais la peur constitue un frein à nos rêves, nos désirs, nos ambitions.

C'est avec le regard vide de sens qu'il balaya l'appartement de Goerges avant de s'affaler sur le canapé sans grande conviction

- merci de me laisser rester chez toi

- c'est normal. Qu'est-ce que tu comptes faire maintenant ?

- honnêtement j'en sais rien......je suis tellement perdu ; en se passant une main sur le visage . J'ai l'impression de vivre un horrible cauchemar sans fin et le pire c'est que je me sens tellement impuissant sans compter le fait que personne ne veuille me croire....et la police, elle ne peut plus rien faire

- je sais mais ne t'inquiètes pas on va la retrouver et cette pourriture va finir sa vie en prison; en tirant la chaise pour s'asseoir en face de lui

- ça parait tellement facile à dire qu'à faire ; dit il sur un ton lasse

- et si on commençait par le commencement ?

Se fit entendre la voix de Correna accompagné d'un homme élégamment vêtu, d'une hauteur vertigineuse et dont la physionomie faisait rêvé plus d'un. Ces cheveux bruns étaient mi-long mi-court lui donnant un air charmeur, à première vue on aurait dit qu'il sortait tout droit d'un film d'Hollywood.

- qu'est ce que tu fais là ? dit Landry surpris de sa visite et de l'homme qui l'accompagnait

- j'apprécie tes manières énormément, Dieu merci que j'ai dépêché un psychologue tout droit de Londres pour t'osculter, je vous présente William Samuel Vladimir

La tête de Landry et de Goerges vailait vraiment le détour avant que Correna n'éclate de rire devant leur silence

- c'est quoi ce cirque ? demanda Goerges qui n'attendait que de recevoir des explications

- je plaisante Sam je te présente Landry Dulonson et Goerges Andrés Anderson un ami à moi ; dit elle alors que les trois hommes s'échanger des poignets de mains très ferme avant qu'ils puissent s'asseoir sur le canapé

Sans y attendre Goerges la tira par le bras pour l'entraîner dans la cuisine

- je peux savoir à quoi tu joues ?

- ça se voit pas , j'essaie de savoir où se trouve mon amie comme la police ne peut rien faire pour nous à moins que cela te dérange

- ne viens pas dire n'importe quoi , il se passa une main dans ses cheveux avant de continuer ; tu l'as rencontré où ?

- à Londres, il travaille pour les renseignements généraux américaines

- et comment l'as tu rencontré ?

- je ne savais pas que ta cuisine ressemblait à une salle d'interrogation ; en arquant un sourcil

- désolé, j'essaie juste de comprendre , dit il complètement déboussolé

- ne t'inquiètes pas, on va la retrouver

- et tu penses qu'il peut nous être d'une grande aide?

- je te laisse en juger par toi même

Une fois au salon Correna pris la parole

- bon, je sais que j'aurais dû vous avertir avant de l'amener ici ou même demander votre opinion mais la situation urge et on ne sait pas de quoi est capable ce psychopathe névrosé , c'est pourquoi j'ai fait appel à lui pour espérer qu'il puisse au moins nous aider

C'est sur ce que Samuel pris la parole ;

- Correna a eu à m'expliquer la situation et comment les choses se sont passées et croyez moi vous n'avez pas à faire à un simple amateur, s'il y a bien une chose qui est sûr c'est que ça ne sera pas facile

- voilà qui est rassurant ; dit Goerges sur un ton sarcastique

- pourquoi vous voulez nous aider ; après tout on n'est que des inconnus, demanda Landry un peu trop méfiant

- tu as raison, si je vous aide je le fais uniquement pour Correna et peut être pour sauver une innocente

Sa réponse plongea la salle dans un silence profond avant que Landry ne prenne la parole

- alors, tu nous proposes quoi?

- cela fait des années que je traque votre homme ; dit il en sortant un dossier de son manteau, je le soupçonne pour trafic d'armes et blanchissement d'argent mais jusque là rien n'a été prouvé, aucune preuve juste des indices qui ne mènent à rien. Mais trois ans en arrière un incendie criminel à été déclaré à San Diego faisant trois morts et d'après nos récentes informations c'était un rival de Franco

- comment ils s'appelaient ? demanda Landry comme si cette information lui était familière

- c'était la famille Dos Santos, ce nom te dit quelque chose ?

- au lycée il y avait une fille qui portait le même nom de famille et si mes souvenirs sont bons sa famille a péri dans un incendie

- l'incendie remonte à quand? demanda Goerges à son tour

- six ans en arrière

- et si on essayait de la retrouver peut être qu'elle pourrait nous aider ; dit Correna qui jusque là était silencieuse

- j'ai essayé mais il semblerait qu'elle s'est volatilisé

- je suppose qu'elle a du changer d'identité pour ne pas qu'on la retrouve, dit Goerges

- c'est bien possible

- je crois pouvoir la retrouver j'ai quelques contacts qui me doivent bien un service, dit Goerges en saisissant son téléphone posé sur la table

- quels genres de personnes ?

- je préfère garder ça pour moi; dit il en fixant Samuel droit dans les yeux

- bien, mais pour l'instant le plus urgent à faire est qu'on simule ta mort au plus vite, dit Samuel en s'adressant à Landry

- Pardon !!!

- si on ne le fait pas il essayera de te tuer à nouveau et je peux t'assurer que cette fois ci il ne te ratera pas

- je suppose que je n'ai pas vraiment le choix....

L'amour contre l'obsession Où les histoires vivent. Découvrez maintenant