Chapitre 32

35 4 0
                                    

La table dressée à l'occasion de ce dîner était somptueusement garni à croire qu'on célébré quelque chose de spécial, mais on ne peut nier que c'est une occasion spéciale pour l'un et une torture pour l'autre. C'est avec un désintéressement total que Liviana se vêtu d'une robe de couleur blanche avec un décolleté dans le dos, la robe était cintré faisant ressortir sa forme malgré les quelques kilos perdus à croire qu'elle a était confectionné sur mesure, et ses cheveux étaient relevés en chignon....bref que dire quand on est belle, on est belle et ce malgré la situation... elle était à damner un saint donc n'en parlons pas pour le diable en personne.

Tout les deux étaient installés au bout de la table permettant à l'un comme à l'autre de se regarder avec attention et intérêt. C'est avec un claquement de doigt que Franco appela le serveur pour qu'il serve le dîner

- tu es divinement belle ce soir; dit Franco d'une voix profonde

- tu lui as coupé la langue ; demanda t-elle en la fixant droit dans les yeux

- mais non , je ne touche pas au femme disons que je lui ai en quelque sorte sauver la vie

- et je suis censé te croire ?

- ne gâchons pas la soirée tu veux bien, comment tu trouves la déco ?

- elle ne m'intéresse pas

Franco se cara dans sa chaise, en la scrutant avec intérêt avant de déclarer avec un style bien à lui

- appartement Correna a ramené son ami de Londres un certain Samuel à croire qu'elle cherche du renfort ; à l'entente de ces mots son sang se glaça et son cœur enchaîné une succession de battement effrénée , bon appétit ma chère

- j'aimerais croire que tu m'aimes ; Franco releva aussitôt de la tête ne s'attenda pas à cette confidence ce qui lui fit laisser ses couvercles ; mais ton comportement me fait penser que tu es seulement obsédé par moi, dit elle avec un voile de tristesse sur le visage

- je t'aime énormément et ça tu le sais, je donnerai ma vie pour toi

- et tu tuerais aussi pour m'avoir

- je ne regrette pas ce que j'ai fais et si c'était à refaire je le ferai encore et encore ; Liviana déglutit péniblement mais tenta de rien laisser paraître

- je suis censé faire quoi t'aimer?

- c'est la seule chose que je te demande

N'en pouvant plus , elle passa ses mains dans ses cheveux pour tromper les larmes qui menaçaient de tomber et c'est sur ce geste que Franco se leva toujours impeccablement habillé pour s'agenouiller à ses pieds

- je sais que je te demande l'impossible ; en prenant sa main, mais si tu fais quelque effort pour essayer de me connaître je suis convaincu que tu pourras m'aimer ; termine t-il avant de déposer un baiser sur sa main

Avoir grandie avec un psychopathe aliéné lui a permis d'apprendre au moins une chose dans cette vie c'est si on a le malheur d'en croiser un qui demeuré et névrosé mieux vaut jouer au même jeux que lui et s'en sortir indemne, mais à quel prix ?

A l'appartement de Georges toute la bande était réunie espérant sans doute que la fouille hasardeuse que deux d'entre eux ont eu à mener ait rapporté quelque chose en mesure de les aider à avancer

- alors qu'est-ce que vous avez trouvé ; demanda Correna

- des portraits d'une femme ressemblant énormément à Liviana , des documents sans intérêts et des fusils de chasse ; dit Georges

- concernant la femme sur les tableaux c'est sa défunte épouse une certaine Alicia Eirrera , elle a été retrouvée morte dans une chambre d'hôtel, apparemment son amant l'aurait tué ; dit Samuel

- On connait le nom de cet amant ?

- un certain Charles Martinez

- Charles !!! dit Correna et Landry en chœur

- waouh, j'ai raté un épisode ; demanda Georges ne comprenant pas leur réaction

- c'était l'oncle de Liviana, celui avec qui elle a grandi et il y a peu toute la famille a péri dans un incendie, expliqua Correna

- donc c'est lui qui commandité l'incendie pour se venger, quel salaud ; dit Landry en faisant automatiquement le rapprochement

- à croire qu'il avait tout prévu, cela ne m'étonnerait pas si on se faisait suivre à l'heure où l'on parle

- j'ai pu trouver un document dans un des tiroirs de son bureau mais il n'y avait rien d'autre qu'un titre de propriété à son nom ; dit Georges en sortant le fameux papier de sa veste qu'il tendit ensuite à Landry ; je me suis dit que ça pourrait peut être te dire quelque chose

Il regarda le document ainsi que les plans de la maison qui l'accompagnait mais rien cela ne lui disais absolument rien

- une chose est sûre cette maison doit se situer dans un endroit reclu et je dirais même dans la forêt ; déclara t'il

- une forêt ???

- je ne pense pas qu'il en ait une dans les environs

- c'est parce qu'il y en a pas Correna ; lui répondit Goerges

Cette situation ne les aider pas et le temps n'était pas en leur faveur. C'est après cette réunion que chacun décidèrent de retourner à ses occupations la tête ailleurs.

- comment tu fais pour gérer tout ça, tout seul ; lui questionna Goerges

Landry s'affala sur le canapé et resta un bon moment les yeux rivés au plafond avant de déclarer

- je ne gère rien, chaque minute passé sans elle est comme un couteau que l'on m'enfonce en plein coeur , dit il d'une voix empreint d'émotions

- j'imagine

- et puis je ne suis pas seul, je vous ai vous, même je dois t'avouer que c'est dur extrêmement dur

- ne t'inquiètes pas, on finira par la retrouver

Il lâcha un soupir avant de lui donner une tape amical à l'épaule

- récupère la avant qu'il ne soit trop tard, on ne sais pas de quoi l'avenir est fait....

L'amour contre l'obsession Où les histoires vivent. Découvrez maintenant