Chapitre 33

16 2 0
                                    

L'amour....

L'égo........

Dès fois si l'on veut récupérer la personne qu'on aime mieux vaut mettre son égo de côté. Notons aussi que même dans les romances les plus célèbres l'égo n'a conduit à rien de bien , si ce n'est la désillusion totale.

- tu pourrais me rendre un service ; questionna Georges à Landry avec une drôle de mine

- dans la mesure du possible vu que je viens d'enlever à peine mom platre

- en faite je voudrais que....tu me laisses l'appartement pour ce soir

- et je vais aller où ?

- chez Correna, son appartement est a deux patté d'ici

- tu peux me dire ce que tu prépares ; dit Landry ne comprenant pas la demande de son ami

Georges inspira profondément avant de se décider à parler

- je voudrais inviter Correna à dîner ce soir et j'aurais besoin de l'appartement.... enfin on aura besoin d'intimité

- pour un simple dîner vous pouvez aller à la terrasse, là bas il y a de l'air pure pas la peine de me jeter dehors, dit il visiblement amusé

- tu es sérieux ???

Il pouffa de rire avant de répondre

- bien sûr que non, je te souhaite bonne chance et que tout les saints de la terre et des cieux soient avec toi ; dit il en s'apprêtant à se lever du canapé

- merci, pour une fois que tu fais preuve de bonne foi

- de toute façon je dois aller explorer la piste de ton informateur, peut être après un mois sans rien celle ci sera peut être la bonne

- tu es sûre que tu ne veux pas que l'autre t'accompagne

- comme si tu le supportais pour commencer ; dit il avec un rire de gorge ; non je ne préfère pas l'impliquer d'avantage, on n'est jamais sûr de rien

- il est déjà impliqué et pour rappel ce n'est pas nous qui lui avons demandé son aide

- certes, mias il aide ta chérie pour rappel

- fais gaffe à ne pas te faire prendre

- c'est promis

C'est sur ces mots que Landry sorti de l'appartement vers une destination incertaine tout comme il n'était pas sûr de la personne avec qui il s'apprêtait à échanger mais une chose est sûr avec son " habillement" il était quasi impossible de le reconnaître .

De l'autre côté Franco s'était réveillé avec une humeur jovial sans doute dû au fait que Liviana avait fini par céder et que peut être arriverait un jour où elle serait totalement sienne, mais pour l'heure il se contentait du peu qu'il recevait. C'est ainsi qu'il entra dans la chambre de Liviana avec un plateau à la main, la trouvant comme à son habitude debout devant la fenêtre

- bonjour ; en déposant le plateau sur le lit

- bonjour ; en esquivant un mince sourire avant de se diriger vers le lit

- tu as bien dormi ?

- disons que j'ai essayé

- j'ai préparé le petit déjeuner moi même et j'aimerais bien que tu me dises ce que tu en penses ; dit il en s'asseyant à son tour

Liviana dû contenir l'afflux de rage qu'elle ressentait pour ne pas tout lui envoyer à la figure et elle porta à sa bouche un morceau d'un plat dont elle n'avait aucune connaissance

- c'est bon?

- oui, je dois l'avouer. Tu ne manges pas ?

- seulement si tu me fais manger

Son sang ne fit qu'un tour et c'est avec une profonde inspiration qu'elle piqua un morceau avec la fourchette et le lui donna. Et aussi nevrosé qu'il est il en a profité pour caresser sa main à la fin

- Franco, je préférerais qu'on fasse tout doucement

- je sais, mais tu sais que c'est dur pour moi de te savoir près de moi sans pouvoir te toucher ni t'embrasser

Elle inspira profondément avant de le regarder droit dans les yeux

- on va y aller doucement, si tu le veux bien

- très bien. Si on allait visiter la maison....

- .....tu veux que....je visite toute la maison

- bien sûr, allez viens ; dit il en esquivant un sourire vainqueur

C'est MAIN dans la MAIN qu'ils ont failli le tour de la villa et des écuries faut dire on pouvait s'y perdre tellement c'était immense. Mais quand on fait les choses sur la contrainte ou sans le coeur peut on réellement ressentir le plaisir ? A coup sûr non!

- tu aimes ?

- elle est.... immense, on pourrait s'y perdre facilement

- un de ces jours on fera de l'équitation ensemble ; en posant ses mains sur sa taille avant qu'elle ne se décale légèrement et c'était par chance que Chris arriva

- désolé de vous interrompre mais Franco j'ai à te parler et c' assez urgent

Landry était déjà arrivé à l'endroit indiqué du moins devant la bâtisse en ruine où venait de sortir deux gaillards qui ressemblaient fortement à des hommes de mains . Il essaya d'avancer mais fut stopper rapidement

- l'accès est interdite ; dit l'un

- je cherche votre patronne ; déclara t'il sans sciller

Ils se regardèrent un instant avant de répondre

- on a pas de patronne, ceci est une bâtisse en ruine

- je cherche " la patronna" ; dit il
à nouveau

L'un des gardes s'avança et le fixa longuement avant de le fouiller tandis que l'autre communiquer la venue d'un étranger au téléphone

- suivez-nous, dit il en l'emmena à l'intérieur

C'était un bâtiment en ruine où plutôt une maison ravagé par les flammes et plus ils avançaient et plus il decelait la silhouette d'une femme assise de dos, derrière un bureau

- mon cher Landry Dulonson ; dit la femme en question

Cette voix il l'a reconnaîtrait entre mille car à cet instant il était sûr que son instinct ne l'avait pas trompé.

La femme en question était une blonde avec des yeux d'un noir profond , elle pouvait mesurer dans les 1m 65 , et se tenait fièrement du haut de ses talons pointus. On pouvait distinguer automatiquement une chose en elle , son regard froid, dur et vide de sens . Sa beauté quoi de bien mieux naturel!!

- je savais qu'il n'en pouvait t'être qu'ainsi....

L'amour contre l'obsession Où les histoires vivent. Découvrez maintenant