Namuh l'épopée inattendue ( 1er jet )

Chapitre 5

Le groupe se réveille dans un antre de caverne, encore dans les vapes à cause des effets de la brume qui se dissipe. Ils s'interrogent sur le lieu où ils sont, après un regard mutuel de chaque membre de l'équipe, ils décident de sortir de la grotte en restant sur leurs gardes.

Une fois sortit, l'équipe remarque qu'ils se trouvent au plein milieu d'un village, qui est dans un creux au bout du canyon qu'ils ont traversé. Cole et les autres examinent visuellement les alentours, les bâtiments sont comme flous, Fazel s'avance pour essayer de prendre un échantillon. Quand il la touche, sa main passe à travers, mais quand il va pour plonger son bras plus loin, une pression l'en empêche, il prend une fiole vide et récolte un peu de cette brume composite. L'échantillonnage se termine, les Namuh remarquent que des essaims de brumes sortent des grottes et des structures.

Le groupe se prépare à dégainer leurs armes, ils sont encerclés et progressivement, ils constatent que la brume se matérialise juste devant leurs yeux.
Les êtres qui se dessinent sont d'apparences assez similaires a là leurs, la morphologie est namuhoïde avec deux bras, deux jambes et une tête, cependant il n'y a comme un filtre qui empêche de faire quelconque distinction entre les individus.

L'un s'avance et commence à parler dans la langue universelle, il présente son peuple, les Brumeid et l'astre sur lequel ils résident nommer Dumebiret, il demande les intentions des étrangers. Cole relate les aventures du groupe et leur but, néanmoins le chef du peuple, nommé Dru, n'est pas favorable à l'idée de dévoiler son peuple à l'univers pour des questions de sécurité sachant qu'ils sont au courant des événements à propos des précurseurs. Ils veulent être tranquilles, toutefois le processus de brume de la planète est défectueux, ce qui explique pourquoi les coordonnées sont apparues sur l'Astre Premordial. Les Namuh proposent leurs aides en échange de récolte de données et d'une preuve d'existence concrète à montrer aux autres peuples. Un autre Brumeid s'avance et demande à l'équipe de le suivre, il est emmené au point de rupture de l'astre.

Sur le chemin, il explique que ça sera lui la preuve à dévoiler et qu'il serait le seul accepté. Cole lui demande ses intentions, de son nom Rume, déclare qu'il veut protéger son peuple en le représentant au sein de l'univers tout en le maintenant le plus possible à l'écart des dangers. Comme cela, même si la mission au sujet de la brume échoue, il y a toujours la sécurité fournie par les autres peuples.

Les Namuh sont surpris par la bienveillance de Rume envers son peuple, de plus qu'au sein même de leurs propres peuples il y en a peu qui ferait des actions équivalentes pour autrui. Cole ajouta "Nous avons beaucoup à apprendre d'eux" en lançant un regard vers Rume qui le renvoie avec une sincérité qu'il n'avait encore jamais vue. Ils embarquent sur des navires brumeux qui les emmènent vers une arche qui diffuse l'ensemble du brouillard planétaire. Tout en voguant sur les mers vaporeuses, ils voient émerger de celles-ci des créatures gigantesques, Rume les fait ralentir pour une meilleure observation. Le Brumeid énonce "Vous voyez ça, c'est une Braleuine, elle est tellement riche qu'à l'intérieur d'elle des centaines d'écosystèmes y vivent d'après une légende il y aurait un Brumeid qui vit en son sein "

"Incroyable" souffla Bijea, qui essaie de prendre des clichés avec son commutateur, mais le résultat est juste flou, on ne peut discerner qu'une immense ombre. Fazel intervient "c'est à cause de la brume et de la météorologie de cette planète que t'as n'a rien sur ton appareil, il faut le calibrer voir en concevoir un nouveau modèle, mais ça va prendre pas mal de temps"

Le médecin est déçu de la nouvelle et se contente d'observer avec ses yeux émerveillés, au pire une fois rentré, il peut toujours essayer d'extraire le souvenir de cet événement afin de l'archiver. Ils approchent de l'île, quand ils descendent, Uzlak s'exclame « c'est fou tout ce qu'on peut cacher dans des nuages », des sourires s'esquissent, Rume répond « En effet notre planète regorge de biomes qui ne sont pas visibles en orbite, il faut nécessairement y entrer pour savoir où on atterrit. » Ils aperçoivent rapidement que la structure émettrice est sur une colline bien en hauteur et qui va falloir avancer un petit moment pour l'atteindre. Vient ensuite une longue marche pentue, la brume s'intensifie, mais Rume crée un cercle protecteur autour du groupe pour se protéger des effets narcotiques de celle-ci.