Rendez-vous :: 09

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Moi : Merci d'être venu Jaebeom.

Jackson : J'ai réfléchi depuis la dernière fois. Tu sors avec Jinyoung ? Ton collègue ?

Mais qu'est-ce qu'il s'imagine ? Sa déclaration m'a vraiment perturbée cette semaine. Pourquoi veut-il continuer à parler de ça ?

Moi : Si je voulais te voir Jaebeom, c'est parce que tu agis directement dans la vie de Jackson. Il faudrait que tu lui fasses comprendre que... on ne peut pas sortir avec sa psy.

Jackson : Tu me prends pour un gamin ? T'as besoin de passer par lui ?

Moi : Je sais que tu ne lâchera pas l'affaire Jackson.

Ça avait été un rendez-vous assez rapide, Jackson l'avait mal prit mais Jaebeom m'avait dit qu'il essayerait.
Quelques jours plus tard, j'étais chez moi quand je recevais un appel du numéro de Jackson. Je ne comprenais pas vraiment cet appel, mais je répondis.

C'était Jaebeom au bout du fil. Il m'expliqua que Jackson s'était saoulé toute cette nuit et qu'il avait besoin de parler maintenant, que ça ne pouvait pas attendre lundi prochain. Je ne peux pas aller ouvrir le cabinet aujourd'hui, mais je ne peux pas le laisser dans la merde... Je proposais alors de venir.

Avec ma voiture, je me garais sur le parking de l'adresse de l'immeuble que Jaebeom m'a dit. Je sonnais et c'est lui qui m'ouvra, Jackson était lui resté sur le canapé. En rentrant, une forte odeur d'alcool prit mes narines.

Moi : Jackson ?

Celui-ci ouvrit les yeux. Il était en jogging et t-shirt noir, bras croisés. Il me regardait deux secondes avant de râler sur Jaebeom.

Jackson : Tu fais chier je t'ai dit de pas la ramener ici.

Jaebeom : Vu ton état j'avais pas d'autres solutions. Y a le bureau, c'est une pièce fermée, c'est peut-être mieux si vous avez besoin de parler seuls ?

On se dirigea alors au bureau. J'ouvrais les fenêtres, l'odeur d'alcool y est présente, dans tout l'appartement.

Moi : C'est quoi que tu préfères ? Vodka ? Rhum ? Tequila ?

Jackson : Un peu tout. Tant que ça marche. Je croyais que tu ne voulais plus me voir ?

Moi : J'ai jamais dit ça. Tu m'as inquiété, c'est tout. Ça faisait 4 semaines que tu n'avais pas touché à une goutte d'alcool. Tu l'as refais, ce n'est pas grave, c'est courant les retombées.

Jackson : Un psy n'est pas sensé être détaché de son patient ?

Il marquait un point. Je ne sais pas moi-même pourquoi j'étais inquiète.

Moi : J'étais inquiète car j'ai... Je suis empathique ! Mon but est de t'aider, savoir que tu as replongé m'inquiète. Qu'est-ce qui t'a fait replongé ? Est-ce que tu le sais ?

Jackson : Je t'aime. Toi non. Alors j'ai bu.

Moi : Jackson tu ne peux pas... Si je te rend encore plus mal, c'est que tu devrais envisager de voir un autre psy.

Jackson : Mais je te veux toi, pas une autre.

Moi : Tu ne peux pas me dire ce genre de choses Jackson.

Jackson : On est pas au cabinet. T'es chez moi. Je dis ce que je veux.

Moi : Ça ne marche pas comme ça. Je suis ici pour t'aider mais pas amoureusement parlant.

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