CHAPITRE DIX-HUITIÈME

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« Putain mais qu’est-ce que tu racontes bordel !!???? », gueula Karim subitement.

Oui car Matt était complètement perdu dans son délire avec ce fameux ami, soi-disant fils d’un ambassadeur quelconque. Karim, au début, s’était fait une raison, et il prenait son mal en patience, attendant ainsi que son nouveau protégé achève sa rocambolesque mise en scène. Mais plus il attendait et plus l’anecdote prenait des allures de véritable histoire pornographique, et Karim sentait les premiers effets au niveau de son bas ventre, il sentait l’excitation commencer à lui tenailler les entrailles, l’afflux sanguin dans son énorme verge de maghrébin. Et s’il y avait bien un truc que le caïd avait en sainte horreur, c’était de perdre le contrôle de la situation, de ses émotions, de son propre corps. Il fallait donc qu’il interrompe immédiatement le cours des choses avant qu’il soit tellement excité, qu’il doive sortir sa queue pour se la palucher un bon coup, et remplir un nouveau bocal de sperme. Oui car il conservait la totalité du sperme qu’il giclait dans un congélateur exclusivement dédié à cet effet.

Matt sursauta et se tut. Ses pupilles, qui étaient devenues totalement dilatées, reprenaient une apparence normale. Il regarda son acolyte et nouveau mentor, et attendit la suite sans mot dire.

C’est précisément à ce moment-là, que le téléphone portable de Matt se mit à vibrer et à entonner la mélodie de Alerte à Malibu, la série télé préférée de notre bel héros.

« C’est sûrement un journaliste, décroche bordel ! lança Karim en se frottant les mains. Les affaires démarrent ! »

En effet, c’était une chaine de télévision nationale qui désirait obtenir une interview de Matthew. Karim lui prit le téléphone des mains, se présenta comme son agent et débuta d’âpres négociations. Une fois entendus sur la rémunération et la date de passage dans une émission en direct en prime time, la conversation téléphonique put s’achever.

« Viens connard, on va fêter ça ! lui ordonna le caïd.

- Ok avec plaisir mon mentor. Quel est donc le programme des réjouissances ?

- Je vais te montrer comment on s’éclate dans la cité. Tu es sous ma protection désormais. Tu te souviens de la horde de lascars qui t’ont baisé comme une merde lors de ton arrivée ici ? Et bien tu fais partie de la bande maintenant. Tu passes du bon côté. Alors soit on se chope une des kehbas qu’on se fait tourner habituellement, soit on va s’en choper une nouvelle.

- Oh diantre oui ! Cela me fera du bien d’extérioriser et d’exprimer ainsi ma joie et mon bonheur. Mais par ma barbe ! Que diable peut bien signifier cet obscur mot : « kehba » qui ne fait guère partie de mon vocable ?

- Ha ha, tu vas vite comprendre ce que c’est ! Wuhahahaha »

Et Karim de partir dans un énorme fou rire. Il était heureux, il avait trouvé sa poule aux œufs d’or. Et Matt quant à lui, entrevoyait une porte de sortie de cette misère humaine et sociale. Il se disait que s’il se démerdait bien, il pourrait faire son grand retour dans le monde de la richesse et de la célébrité.

Mais pour le moment, il allait se faire un peu plaisir, et goûter aux charmes de ce triste quartier. Et qui sait, peut-être y prendrait-il goût et…. « Non, impossible. Jamais je ne souhaiterai rester ici. Jamais je n’y remettrais les pieds ! Ce soir, je baise ce que je peux baiser, et demain j’enchaine les interviews, je vends mon histoire aux plus offrants, je fais écrire mon autobiographie en faisant croire que c’est de moi, et je récupère ma fortune, et bye bye les loosers, les loubards et toute la racaille de cette foutue cité….. !!! »

Pendant que Matt rigolait intérieurement, mais demeurait de marbre extérieurement, grâce à son entrainement bouddhiste de moine shaolin, Karim était dans la salle de bain en train de baigner sa longue et grosse queue.

🔞LES CHRONIQUES D'UN HOMME DÉCHU🔞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant