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Lui : Moi aussi, je suis bien avec toi.
Je me suis mise à sourire, puis nous avons pris la route pour la foire. Arrivés là-bas, j'ai couru partout, il y avait tellement de manèges, c'était génial !
Bakary : Eh, doucement ! On dirait que tu n'es jamais venue ici !
Moi : À vrai dire, ça fait un moment que je n'y suis pas allée.
Lui : Par quoi tu veux commencer ?
Moi : Mmmmh... Non, je préfère te laisser choisir.
Lui : Ok, viens.
Il me prend la main et me guide jusqu'à un stand de tir.
Employé : Tentez de gagner ce grand ours avec nos tirs ! Trois essais, et c'est gagné !
Bakary : Une partie, s'il vous plaît.
Employé : Bien sûr, mon petit. Si tu réussis à éclater un ballon, tu gagnes la peluche !
Bakary récupère le fusil. Il était tellement concentré que ça m'a fait rire. Il tire une première fois, mais il ne l'a pas eu. Il reprend son souffle, puis tire une deuxième fois.
Employé : Bravo, mon petit ! Tu as droit de choisir la peluche que tu veux !
Bakary : Djena, choisis celle que tu veux.
J'avais remarqué une peluche que je voulais. Elle était trop belle, un nouveau doudou pour ma chambre !
Moi : J'aimerais bien celle-là, s'il vous plaît.
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Employé : Très bon choix, petite. Le voilà !
Moi : Merci ! T'as vu, Bakary, comment il est beau ? En plus, il a un nœud bleu autour du cou. (Dis "je l'adore" !)
Lui : Quelle gamine
Moi : Viens, on fait un manège !
Lui : Lequel ?
Moi : King Kong !
Lui : Vas-y, toi, tu vas pas assumer.
Moi : Qui t'a dit ça ?
Lui : Bah vas-y, si je gagne, on est en couple.
Moi : OK, mais si je gagne, tu m'offres un bouquet de 100 roses et tu arrêtes tes "biz" à la seconde.
Lui : D'accord.
On court vers le manège King Kong. Le truc monte de plus en plus haut, franchement je savais pas qu'il était aussi impressionnant.
Employé : Vous êtes prêts ?
Nous : OUIIII !
Et là, il descend. J'ai crié comme si ma vie en dépendait. J'étais en larmes quand on est sortis du manège, et Bakary n'arrêtait pas de se moquer de moi.
Lui : Ahaha, tu vois, qu'est-ce que je t'avais dit ?
Moi : Laisse-moi, bouffon.
Lui : Ahahah.
Moi : BAKARY !
Lui : Bon, bah je crois que c'est officiel, on est ensemble, hein ?
Moi : Jamais !
Lui : Un pari est un pari.
Moi : Tchip, viens, on rentre.
Lui : Attends, viens, on prend des churros.
Moi : Ok.
On s'est dirigés vers le stand, et après avoir récupéré nos churros, on s'est posés dans la voiture.
Bakary : Laisse-moi goûter les tiens.
Moi : T'es bête ou quoi ? On a les mêmes.
Lui : Non, toi t'as plus de Nutella.
Moi : Prends pas beaucoup !
**Lui** : Azz...
Je crois que je vais commettre un meurtre... Il a mangé mon churro entier.
Moi : T'es sérieux là ?!
Lui : C'était trop bon.
Moi : Ne me parle plus, bouffon.
Lui : T'aimes ce bouffon, hein.
Moi : Rêve bien.
Lui : Moi, en tout cas, je t'aime.
Il est trop chou quand il veut. On s'est fixés du regard sans rien dire, puis il a essayé de m'embrasser, mais je l'ai vite stoppé.
Moi : Non, pas avant le mariage !
Lui : Ah... Oéééé...
Moi : T'as qu'à attendre qu'on ait notre bac, puis dès qu'on sera stables, on pourra envisager le mariage.
Lui : Mais c'est trop long, j'ai envie de toi, moi.
