Chapitre 18

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Moi : Je préfère sortir de cette cuisine, car je sens que je vais finir par tuer ce garçon !

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Moi : Je préfère sortir de cette cuisine, car je sens que je vais finir par tuer ce garçon !

Je sors de la cuisine sous les regards interrogatifs des deux tourtereaux. Bakary est vraiment culotté, il a tout gâché. Je m'installe à la terrasse pour essayer de rester calme, car je sentais la colère monter.

Ma réaction peut sembler stupide, mais je ne supporte pas qu'on se moque de moi, encore moins qu'on vienne me saouler quand je ne demande rien à personne.

Quelques minutes plus tard, Abdoulaye me rejoint, cherchant à comprendre pourquoi j'avais crié. Je lui ai simplement dit que j'avais vu une araignée. Une excuse nulle, mais suffisamment efficace pour cet enfant naïf.

La soirée s'est rapidement terminée, et Abdoulaye et moi sommes rentrés tôt, car j'avais école le lendemain.

[...]

Il était 16h10, je venais de finir les cours, qui étaient vraiment ennuyeux. Abdoulaye est venu me chercher, il s'ennuie vraiment trop sans moi.

Je m'apprêtais à monter dans la voiture quand Bakary m'a tirée en dehors.

Bakary : Wesh, tu joues à quoi là ?

Moi : Mais lâche-moi, ça va pas !

Lui : Pourquoi tu montes dans sa voiture ? Tu veux te faire agresser ou quoi ?

Abdoulaye : Hé gros, tu fais quoi là ?

Bakary : Toi, ferme ta gueule.

Abdoulaye : Ho, c'est à moi que tu parles ?

Bakary : Ouais, tu vas faire quoi ?

Abdoulaye saute sur Bakary et lui lâche une droite. Ça a clairement dégénéré. J'ai essayé de les séparer, mais je me suis pris un coup qui m'a fait percuter une voiture en marche. Après ça, gros trou noir.

...

À mon réveil, je me trouvais à l'infirmerie du lycée. J'avais trop mal à la tête.

Infirmière : Ah, tu t'es enfin réveillée. Comment tu te sens ?

Moi : Ça va, merci...

Infirmière : Tant mieux, car il y a deux garçons qui t'attendent devant la porte, prêts à se taper dessus. Tu as de la chance.

Elle repart en ouvrant la porte, laissant apparaître ces deux idiots.

Abdoulaye : Ça va ?

Moi : Ouais, normal.

Lui : J'ai prévenu ta mère que tu rentrerais plus tard pour ne pas l'inquiéter.

Moi : Merci, c'est gentil.

Bakary : À ce que je vois, tu n'as pas perdu de temps pour l'amener voir ta mère.

Pfff, vraiment perché ce gars.

Abdoulaye : Tu veux quoi encore, toi !?

Moi : Abdoulaye, tu pourrais nous laisser ? Je dois mettre les choses au clair avec lui.

Abdoulaye : T'es sûre ?

Moi : Oui, t'en fais pas.

Abdoulaye : Ok, je suis juste derrière la porte au cas où.

Il part en fermant la porte. Dès qu'il est sorti, j'ai confronté Bakary qui commence vraiment à me saouler.

Moi : Maintenant, dis-moi, c'est quoi ton problème ?

Lui : C'est qui, lui ? Pourquoi il vient te chercher ? Il connaît ta mère ? Tu m'as oublié ou quoi ?

Moi : Déjà, calme-toi et écoute-moi !

Lui : ...

Moi : Abdoulaye est mon cousin, voilà pourquoi on est proches. Il passe quelque temps chez moi.

Lui : Mais l'autre fois, t'as dit que c'était ton gars.

Moi : Parce que tu m'as saoulée.

Mais il est bête ou il le fait exprès ?

Lui : Ahhh d'accord. Sinon, pourquoi tu m'as bloqué ?

Moi : À toi de savoir.

Lui : Azz, tu veux juste jouer à la désireuse.

Moi : T'es vraiment pas bien, ma parole.

Lui : C'est toi qui fais des phases bizarres.

Moi : Tu te fous de moi, là ! Moi, au moins, je ne dis pas des paroles en l'air.

Lui : En quoi j'ai fauté ?

Moi : Me dire en face que tu veux coucher avec Lina, ce n'est pas fauter ?

Lui : Mais tu forces, c'était juste pour rire.

Moi : Non, en plus, tu te fous de nos gueules. Donc elle, c'est ton plan cul, et après, moi, je serais ta hlel ?

Lui : Bah ouais.

Moi : Vas-y, casse-toi.

Lui : ...


















































































A suivre ...

La chronique de DjenaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant