Le destin de nos cœurs liés

PARTIE 12

"Dans ma famille, mes jeunes frères se manifestent en tant que gardiens avisés de la sagesse. Leurs mots, bien que simples et accessibles, portent une profondeur révélatrice, comme des chapitres soigneusement ajoutés au livre de ma vie. Chacun de leurs conseils, comme des pépites de sagesse, se déploie dans mon quotidien, formant une constellation de guidances fraternelles. Ces éclairages, tout en modestie, deviennent des étoiles brillantes qui parsèment le ciel de mon existence, éveillant une connexion spéciale entre nous. Ainsi, notre histoire de frères se construit avec des fils d'affection tissés dans la simplicité, créant une trame où nos cœurs grandissent ensemble, une page à la fois."

POINT DE VUE DE DJAMIL

J'étais en route pour rentrer à la maison, et honnêtement je me sentais mal, pas seulement par rapport à Dieyna mais surtout par rapport à moi, j'ai osé dire je t'aime à une autre alors que je savais qu'elle était dans la maison même.

Mais en réalité ce qui me détruit le plus c'était les paroles de Dieyna :
« ne redis plus jamais que tu es le même qu'il y a huit ans, le Djamil que j'ai laissé ici m'avait fait une promesse et le Djamil d'il y a 8 ans n'aurai jamais osé dire je t'aime à une autre femme devant moi »
Ça me faisait mal qu'elle pense que j'avais changé, j'étais le même, honnêtement j'avais la rage contre moi même , j'avais vraiment envie de tout casser, je l'a connais, maintenant elle va faire l'indifférente et ça va encore plus m'énerver par ce qu'elle le fait tellement bien. Elle peux t'ignorer au point de te faire douter de toi même sah.Je suis resté trois ans avec elle, et juste pas expérience khamna ni Dara saffouko ( rien de l'affecte)

Je suis arrivé devant la résidence et le gardien m'a ouvert le portail, je suis rentré et j'ai garé la voiture à sa place dans le garage. À partir du garage il y avait une porte qui donnait sur la maison, cette porte donnait sur un couloir et dans ce couloir donner sur l'un des salons et d'un chambre mais c'est l'entrée de ce salon qui nous permettait d'accéder au reste de la maison, je ne sais pas si vous comprenez mais bon

Au salon il y avait Djelany et Djily qui jouait à la play, je me suis assis sur un des fauteuils la tête à l'arrière sans parler

Djelany: Djamil bien ou quoi?

Moi: je t'avais dit d'arrêter de parler comme ça

Djelany: mais y a rien dih bref tu vas bien du coup?

Djily: regarde comme il est assis, on dirait qu'il est au bout de sa vie et tu lui pause des questions bête comme ça ?

Djelany: rafetal ( rendre beau) tu connais? Dou meu nieuw rek agresser ko ak Loukhew ( je vais pas l'agresser avec un qu'est ce qu'il se passe) quand meme

Moi: * en rigolant* il est vraiment pas seul dans sa tête lui

Djily: mais de fou bref tu as quoi toi? On dirait t'es un dépression akh

Djamil: si je vous dit ce qu'il s'est passé même vous voulez pas me croire sah

Il mette leur match en pause et le regarde

Djelany: j'en ai vécu des choses dans ma vie t'inquiète pas je peux croire à tout tu sais

Djily: le boug il a même pas 18 ans et il dit qu'il en a vécu des choses, il est fou lui

Djelany: en 17 ans j'ai vécu plus de choses que toi alors que tu as 22 ans hein, façon mouno sipp nopil ( tu peux pas comprendre tait toi) bon Djamil on t'écoute

Il a fait une pause comme les psychologues la , je vous jure Djelany c'est un spécimen, il est fou ce pâtit sérieux, j'ai pas pu m'empêcher de rire sérieux