Prologue

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La sonnerie indiquant la fin du cours retentissait dans toute l’école, l’horloge murale de la salle d’enseignement indiquait qu’il était midi, l’heure pour les élèves et enseignants de s’alimenter. Un jeune adolescent âgé de quatorze ans, légèrement rondouillard, rangea calmement ses affaires où beaucoup de notes y été inscrits, dans son sac de cours après que le professeur leur donna l’autorisation de débarrasser leur table. En passant près du bureau du jeune homme, un camarade de classe poussa avec sa main quelques cahiers se trouvant encore sur la surface. 

« -Oh je suis si… maladroit ! S’ecria-t-il en pouffant de rire, entraînant avec lui le reste de la classe. »

Un second camarade donna un coup de pieds dessus, faisant glisser les cahiers à quelques mètres du pauvre garçon, qui n’avait décidément rien demandé. Sans broncher, il se déplaça et récupéra ses affaires avant de retourner les ranger avec les autres. Il agissait comme si ce n’était pas la première fois que cela se passait ainsi. Et en effet, c’était devenue une habitude depuis quelques années maintenant. Il était le bouc émissaire des autres adolescents. Évidemment les enseignants le voyaient cette acharnement, mais la plupart du temps si ce n’était pas tout le temps, ils n’intergissaient pas. Ils ne punissaient personnes. Ils étaient même parfois pour certains, eux aussi très mauvais avec lui, rendant certain cours un véritable calvaire. Donc forcément, il se retrouvait seul. Il était seul contre tout le monde et sans défense. Il n’aimait pas la violence donc il ne répondait jamais. 
Bien sur, il sorti le dernier de la classe, mettant la bandoulière de son sac sur son épaule droite. Dans le couloir, automatiquement il marchait la tete baissé, n’osant pas croiser ces regards moqueurs. Il arriva près de son casier, il vit plein de bout de papier coller dessus, où l’ont pouvait lire « gros lard », « gros tas de gras », « répugnant » et tant d’autres mots de plus en plus violent et difficile à digerer. Il tenta tant bien que mal de pas afficher à quel point ca lui faisait atrocement mal. Il les arracha tout en entendant autour de lui des ricanement d’un côté, des chuchotements de jugement de l’autre, et recevant au passage des boules de papiers derrière lui. Il ouvrit son casier pour mettre ses affaires dedans, et le referma aussitôt après. L’adolescent marcha jusqu’au réfectoire, et s’installa avec son plateau dans un coin, sur une table vide, en espérant ne pas être déranger. Malheureusement, des lorsqu’il commença à manger son déjeuner, un groupe de cinq adolescents s’approcha tres vite vers lui pour se mettre à la table juste à côté. Il essayait de ne pas faire attention, de se concentrer sur son repas. Mais les garçons gloussaient entre eux, en lançant quelques regard vers lui. Il se doutait bien que c’était lui, leur centre d’attention, leur principal discussion. Un d’eux l’appela, cherchant à capter son attention, mais le garçon en surpoid savait que c’était pour se foutre une nouvelle fois de lui. Il n’y répondait pas. Il ne voulait pas entendre ce qu’ils avaient à dire. Il savait d’avance que cela lui ferait du mal. Alors il continua de manger son plat dans le silence, ressentant une forte angoisse tant ses bourreaux ne le lachèrent pas. Le plus grand d’entre eux se leva de sa place et vint se placer sur la chaise en face de lui. Ce jeune homme, il était considéré comme le mec populaire du collège, quand ils entraient dans une piece, toutes les filles n’avaient que son nom en tête. 

« -Eh ! On répond quand on t’appelle Hideto ! S’enerva-t-il en tapant du point sur la table, faisant ainsi sursauter ledite Hideto. Tu devrais nous ecouter. Pourquoi tu t’acharne autant à manger ? Tu ne te trouve pas assez gros ? »

Hideto avait beau tout faire pour l’ignorer, à force ça devenait difficile. Il se força à ne pas craquer, il ne voulait pas lui montrer qu’il était faible et sensible. S’il craquait, il aura droit à d’autre humiliation et c’était déjà bien assez dure de supporter toutes ces moqueries. Mais son harceleur ne s’arreta pas, il enrichit encore ses mots, ses moqueries. Cela l’amusait beaucoup de le pousser à bout. Et il fut rapidement satisfait lorsque l’adolescent potelé se leva brusquement pour aller débarrasser son plateau et sortir aussi vite de cette endroit. Il se réfugia dans un coin de l’etablissement où très peu d’eleves s’y rendaient. Il se recroquevillait sur le sol, le dos contre le mur, c’est a cet instant où il laissa ses émotions lui envahir, ses larmes ne mirent pas longtemps à s’echapper de leur prison. Plus il encaissait cette méchanceté des autres, plus se fut difficile de calmer ces perles d’eaux salé qui n’avaient pas cesser de tracer un chemin humide entre ses yeux jusqu’en bas des joues.  Souvent il se demandait si continuer de vivre en valait la peine…
Les minutes défilèrent, et se fut bientôt l’heure pour Hideto de reprendre les cours. Il n’était pas très chaud pour la suite de la journée. Tout du moins pour les deux prochaines heures… le sport. Un de ses pires ennemis. Il n’aimait pas du tout les exercices physiques. Tout doucement , il arrêta de pleurer, il essuya ses joues en espérant que ça ne se verra pas du tout. L’adolescent se releva et au départ il voulu aller voir l’infirmerie pour tenter de louper les heures de sport, prétextant de ne pas se sentir bien. Mais évidemment la dame qui devait avoir au moins une cinquantaine d’années ne l’accepta pas, lui faisant comprendre qu’au contraire il en avait bien besoin. Il soupira intérieurement, avant de limite se faire chasser d’ici. Hideto se dirigea vers le gymnase, avec une angoisse qui augmentait a chaque pas qu’il faisait. Il pénétra dans le grand bâtiment destiner à se dépenser. Évidemment tous les vestiaires individuelle étaient déjà occuper par certains camarade, il se retrouvait donc obligatoirement dans le vestiaire commune des garçons. Il se changeait difficilement sous les regards persistants des autres adolescents, qui s’en moquaient. Le garçon boursouflé suivit le mouvement de ses camarades. A cet instant l’enseignant donna les premières consignes, et il leur demanda déjà de s’échauffer en commençant par deux tour de terrain et il ne se priva pas pour ajouter à son élève dodu deux autres tours supplémentaires car selon lui « il avait besoin de faire plus d’effort ». Et c’était toujours comme ça, a chacun de ses cours. Et pendant que toute la classe avait déjà finis de s’échauffer, Hideto lui, continuait encore, recevant des exclamation des autres disant des choses que l’adolescent préférait ne plus entendre… 

Tell meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant