Chapitre 5

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[Retour dans le présent ]
Quelque part en prison...

- Attends. Donc si je comprends bien, ton frère était fourré dans une affaire qu'il ne connaissait pas ? Lui demande l'avocate stupéfaite de son récit.

- Exactement, fait Bachir. Au début, il ne savait pas que son ami tramait avec des mafieux. Et je t'assure que c'est par désespoir qu'il était parti demander de l'aide à Capo. Karim, lui voulait juste soigner notre mère.

- woohoo je sais pas quoi te dire... Je...j'ai vraiment de la peine pour notre pays. Souvent les pauvres sont mis sur le banc. Même quand on est entre la vie et la mort, l'argent l'emporte toujours. Si tu n'as pas d'argent, il te sera difficile de t'en sortir.

- Si seulement à cette époque là, j'avais cette mentalité, alors je jure que rien de tout cela ne serait arrivé, prononce t'il avec une lueur de désespoir.

- Ce n'est pas de ta faute Bachir. Tu étais encore jeune. Que s'est il passé ensuite ? Est-ce que ton frère était retourné avec la drogue?

Bachir inspire longuement. Il inspecta un moment l'avocate puis plongea au fin fond de ses souvenirs.

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[Retour dans le passé ]

- Quoi? De ... de la drogue ? Sursaute t'il derrière le chauffeur gardant une main sur sa bouche pour étouffer ses dires.

Le chauffeur l'inspectât un moment à travers le rétroviseur.

- Vous allez bien mon fils ? Lui demande le chauffeur tout curieux remarquant l'angoisse de son client.

- Euh ça va monsieur. Je... je vais bien. Svp vous pouvez conduire plus vite, je... je suis un peu pressé, bafouille t'il afin de distraire le chauffeur.

C'est en tremblant qu'il réussit à refermer la fermeture du sac.

Le trajet fut un peu long avant que la voiture n'atterrisse à Pikine Rue 10.

C'est dans l'angoisse qu'il composa le numéro du gars qu'il devait remettre le sac.

Celui ci lui donna rendez-vous à côté du « Saf baar » .

Aussitôt qu'il lui a remis le sac, Karim arrête le premier taxi qui se présente puis s'y engouffre.

Il débarque chez Lamine après son retour au quartier Arafat.

Il le trouva dans sa chambre avec une fille à moitié nue dans son lit.

- Purée Karim tu peux pas frapper avant d'entrer dans la chambre des gens. Putain! Cria t'il en s'énervant.

Karim a la tête près du bonnet.

Mais il se retient. Enfin pour l'instant !

Leurs positions étaient inconfortables à voir alors, il a vite fait demie tour et a refermé la porte.

Quelques minutes plus tard la fille sortie de la chambre revêtue de son habillement.

- A très bientôt princesse, inspire Lamine de façon malicieux. Tu as été très bonne aujourd'hui enfin sauf qu'il y'avait un élément perturbateur à la fin.

Il lui donna une bise sur la joue sous le regard noir et insistant de karim qui n'avait qu'une seule envie : lui casser les couilles.

Lorsque la jeune femme quitta enfin les lieux, Karim se jeta de suite sur son ami puis le plaque contre le mur en l'étouffant avec sa col de chemise.

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