Samedi 08 Octobre 2070
J'ai enfin rassemblé tout le matériel nécessaire à la création de la machine. Je continue d'être recherché dans tout le pays. J'apparais à la radio (oui, j'ai le droit d'écouter de la musique sans être remarqué). J'écoute toujours la même playlist. Elle a été créée par mon ancêtre et ses choix musicaux sont...diverses et variés. On peut passer des Who à Melanie Martinez ou de Calogero à Insane Clown Posses. Je ne critiquerai pas plus car les musiques sont quand même bien.
J'ai aussi appris par la radio que la dictatrice et son petit ami avaient rompu et qu'elle s'était trouvé un autre gars entre-temps. Je suis mi heureux mi malheureux pour mon frère. Il l'a quand même bien mérité, il l'a trompé à de nombreuses reprises. Oui, la dictatrice a le droit de tomber amoureuse. Ça ne se fait pas mais on a pas le droit de la contredire sinon squick.
J'ai aussi appris que mon père venait de mourir. Ça ne me touche pas plus que ça car c'est lui et mon frère qui ont tué ma sœur et ma mère. Il nous a aussi battus, ma sœur et moi. C'était les pires années de ma vie, ce que je vis en ce moment est juste du plaisir pour moi. Je suis heureux de ne plus voir leurs grosses faces de rats. J'avoue avoir ri quand j'ai appris la nouvelle mais c'est bien fait pour sa gueule de con. J'espère que, maintenant, ma mère et ma sœur peuvent reposer en paix. En parlant de ça, dans le bunker, j'ai recrée les pierres tombales des filles de ma famille pour prier pour elles tous les jours.
Je dois aller me coucher, j'ai beaucoup de travail demain. A plus tard.
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Journal d'un scientifique
Ficção Geral2070 : on interdit à la population de tomber amoureux sinon c'est la peine de mort. Le scientifique qui vous raconte l'histoire est un hors-la-loi et vous explique tout ce qu'il sait sur ce sentiment