Etre une grande soeur, ça n'a jamais été facile pour personne. Mais être la grande soeur d'un garçon qui n'a plus de figure maternelle, et dont le père travail dans une base militaire au Quatar, c'est une tâche bien difficile.
Lorsqu'on grandit, nos envies changent et varient. Atteint l'adolescence, on s'intéresse aux sorties entre amis tard le soir, l'alcool, les filles ou bien les garçons. On a envie de faire des choses interdites, car l'adrénaline que nous procure le dépassement de nos limites nous rend fou. Mais pour pouvoir avoir accès à tout ça, il nous faut un moyen de locomotion : notre première voiture. Alors de mon titre de "mère au foyer" assigné à la hâte lors du décès de ma mère, je me suis retrouvée dans cette fameuse situation: mon petit frère Samuel, me réclame une voiture.
Bien que je sois responsable de lui, je ne souhaite pas prendre de si grande décision à la légère, alors je consulte toujours mon père pour avoir son avis. Il donna alors ses conditions, et Sam les pris au pieds de la lettre. Il doit récolter deux miles euros et ramener trois A lors de ses examens, et il a bientôt atteint son but.
Mon paternel est parti depuis quelques jours au Quatar, dans sa nouvelle base, pour son nouveau poste. À chaque fois ça l'attriste de devoir nous quitter pour une durée indéterminée et de nous laisser nous débrouiller dans la maison familiale. Mais il fallait bien quelqu'un pour payer les factures.
À la mort de ma mère à mes dix-huit ans, j'ai décidé de quitter l'école et de bosser au black pour aider mon père. Sam, lui, était encore jeune, ce n'était qu'un ado. Je ne souhaitais pas qu'il vive une vie misérable et qu'il soit obligé de quitter l'école pour venir en aide aussi. Si il y avait des sacrifices à faire, c'était à moi d'en prendre la responsabilité. Il compte trop pour moi pour que je le laisse gâcher son adolescence. Mon père me soutient beaucoup, et me remercie très souvent, de l'aider et de prendre soin de Sam, depuis maintenant cinq ans.
Avant qu'il ne part pour son nouveau travail, il me laissa sa première arme: une AK-47. Depuis que nous sommes trois, il m'entraînait au tir pour que je puisse nous défendre. Et cette fois, il me confia l'arme avec laquelle je me suis entrainée, son arme. Il me l'a céda, j'en étais fière. Quelques jours après son départ, je suis allée dans le garage pour continuer à réparer la voiture de Monsieur Deck, un client habitué. Il vient souvent me demander mes services car il travail dans la revente de voiture, et ses mécano sont pas capable de faire du bon boulot, comme il dit. J'enfile alors mon tablier, lance la musique sur mon poste de radio, et commence ma tâche.
En allant chercher la clé de 13 sur l'établi, je me rends compte que l'arme que m'avait confié mon père n'était plus accroché au mur, là ou je l'avais déposé juste après son départ. Je me précipite alors en trombe dans la chambre de Sam, montant les marches 4 par 4 pour savoir si il était l'auteur de cette mauvaise blague, mais il déclara être victime de cette situation. Je le laisse alors tranquille, et il ne se gêne pas pour remettre à fond sa musique de jeune érudit lorsque la porte est fermé. Je descends alors les marches de l'escalier pour aller me prendre un verre d'eau frais dans la cuisine, pour me remettre les idées en place. Quelle ne fut ma surprise lorsque je me retrouva face à un petit robot de cinquante centimètres qui regardait la télé dans le salon. Je cours rapidement, mais discretement, dans la cuisine à la recherche d'une arme. La première chose qui s'offre à moi est une poêle. Je la prends et me dirige à pas de loup du spécimen se trouvant sur mon canapé. Au moment où ma cible est en joux, elle se retourne vers moi et crie d'une petite voix masculine. elle lache la télécommande et quitte sa place chaude pour commencer à fuir sous mes injures.
- Viens ici saloperie ! - Dis-je en le poursuivant à travers les différentes pièces dans lesquelles il s'échappait.
- Mais lâche moi la grappe t'es folle ou quoi ? - Me répondit-il.
Il entra enfin dans la seule pièce dans laquelle il ne pouvait s'échapper: mon atelier. Je ferme à clé la porte derrière moi et m'approche doucement de lui. Il recule en même temps que j'avance et agite ses bras devant lui.
- Je ne vous veux aucun mal ! Je suis de la famille moi aussi. - Renchérit-il en se munissant d'un plateau en métal pour se protéger.
- Et je peux savoir en quoi un extraterrestre ferait parti de ma famille ? T'es quoi déjà ? Comment ça se fait que tu saches parler ?
Je tente de lui asséner un énième coup de poêle qu'il esquive en allant se cacher sous la voiture que je réparais quelques minutes auparavant.
- Je connais ton père et ta mère ! Ton père Mathieu et ta mère Anna Witwicky. Tout deux soldats dans l'armée américaine. Ta mère est morte il y a quelques années au combat et ton père est parti au Quatar en me laissant ici avec vous !
Ma méfiance s'accrut au fil des données personnelles qu'il deblatait dans son discours. Nous n'avions pas de famille ici et encore moins des amis dans le quartier. Mon père n'était jamais là, je ne sortais quasiment pas apart pour le strict necéssaire. Sam lui, avait un copain Miles, mais il habite à l'autre bout de la ville. Ces informations sont comme on le pourrait dire: confidentielles.
- Et comment tu les connais ? - Dis-je en me baissant pour regarder sous la voiture.
Ses iodes vertes me regardaient avec craintes. Il recula au maximum pour s'éloigner de moi, se retrouvant à l'avant de la voiture.
- Je suis l'arme de ton père pardi !
Je m'arreta dans ma tentative de l'attraper et me mis assise à côté de la voiture, abassourdie. Déjà mon arme se volatilise, ensuite un petit robot vient faire son entrée sous mon toit, tout en parlant et affirmant être l'arme que je cherchais.
- Je viens d'une autre planète, Cybertron. Elle a été anéantie il y a longtemps, et j'ai pris refuge ici lorsque notre éclaireur se rendit sur Terre. J'ai pris la forme d'une arme pour me fondre dans la masse et je suis tombé sur ton père. Il m'a prit sous son aile et m'a permis de rester ici en sécurité, pour pas finir dans un laboratoire à être étudié comme une bête en cage. Et il a décidé avant de partir tout à l'heure de me laisser ici pour que je puisse vous surveiller. Car une guerre risque d'éclater sous peu sur votre planète.
Lorsqu'il finit son histoire, il vint se placer devant moi, toujours avec son plateau au cas où je décide de me mettre en furie une nouvelle fois.
Toutes ses informations s'encrent dans mon cerveau et il me fallut quelques secondes pour les assimiler. Je ne sais pas ce qui m'étonnais le plus entre : ne pas m'être rendue compte de la présence de cet extraterrestre dans ma maison depuis toutes ses années, ou le fait que notre planète allait entrer en guerre. Ça signifiait quoi d'ailleurs ? Une planète entière en guerre ? Ca veut dire qu'une autre planète nous déclare la guerre ?
Je le regarde passer devant moi. Ses yeux me fixaient avec méfiance, bougeant au rythme du mécanisme dans lequel ils sont implantés. Ses petites mains métalliques déposant par terre son bouclier improvisé.
- J'ai du mal à réaliser ce qu'il se passe. - Dis-je en remuant ma tête.
- Et c'est que le début poupée.
Nous voici de retour au présent, avec un robot en plus à la maison, et des informations top secret enfouient dans notre modeste foyer.
Bien que la présence de Shotwee (son prénom), apparut au grand jour, je refuse de la divulguer à mon frère. Cette responsabilité était bien trop grande et dangereuse pour que je puisse lui en faire part. Alors j'ordonna à mon nouveau compagnon de faire museau et de ne sortir du garage que lorsque Sam serait à l'école.
Il fut difficile de reprendre une vie normale après un évènement de cet ampleur, mais je savais au fond de moi que je n'étais pas au bout de mes peines, et que notre histoire ne faisait que commencer.
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Le Poids D'une Planète Sur Les Épaules - FF Transformers Française
FanfictionJe m'appelle Minuit Witwicky. Du haut de mes vingt-trois ans, j'ai la responsabilité de veiller sur mon petit frère Sam. Notre père absent, sur le champ de bataille, me céda un lourd futur sur les épaules. Avec l'arrivée de Shotwee, mon ami extrater...