L'enfer et la joie

Chapitre 9 : Le retour

Un bruit sourd résonna dans ma chambre. Je me réveilla en sursaut et scanna mon entourage grâce à la faible lueur de mon radio réveil. J'aperçu du mouvement au pied de mon lit. Je pris, avec le plus de discrétion possible, c'est-à-dire une chute "presque" silencieuse, mon parfum. Bon OK, c'était pas vraiment une arme révolutionnaire mais sur le coup ça me paraissait la meilleure option. Sachant que les choses à porter de main étaient des doudous, un oreiller, une boite de mouchoirs et une bouteille d'eau, je pensais que pour une fois c'était un assez bon réflexe. Je me releva lentement pour ne pas attirer l'attention de cette chose et leva ma main prête à attaquer. Je distingua une silhouette, ce qui accru ma panique, avant de m'apercevoir qu'elle m'était familière et de faire retomber ma main contre ma hanche.

-Maman ? Qu'est-ce qu'il y a ? La questionnais-je. Elle ne me répondit pas mais une deuxième silhouette fit son apparition. Je pensa à mon père puis me rendis compte que c'était un jeune garçon. Mais attendez !!! C'était Elijah et donc April, pas ma mère. Ah bah, je me disais bien aussi j'était en train de rêver d'eux. C'était vrai qu'ils me manquaient déjà un peu. April se lança avec précipitation :

-Kally ! Mais qu'est-ce que tu fait ?

-Oh excuse-moi je vous avez pris pour des cambrioleurs.

-Mais n'importe quoi. Bon suis nous on est déjà en retard. Elle regarda Elijah, puis ajouta, dans ma direction : pose tes mains sur le transmetto positio vite ! Elijah avait l'air contrarié mais si ça se trouve c'était sa tête habituelle, après tout je ne le connais que depuis hier, enfin si on pouvait dire connaitre. Si c'était bien un rêve mes réflexions n'avaient aucun sens !

Après une brève hésitation, je fis ce qu'elle me demandait, j'avais hâte de revenir à New Yorko. Ça y était. Ma tête se remit à tourner à la vitesse de la lumière. Je mis au moins une bonne minute pour m'accoutumer à la nouvelle lumière qui semblait très vive après celle de ma chambre, contrairement à mes partenaires qui m'attendaient avec encore plus d'impatience. Je les questionnaient embarrassée :

-Qu'est-ce que vous avez aujourd'hui ? Vous paraissez nerveux. Il y a un problème ?

-C'est aujourd'hui que commence ton entrainement. Répondit l'adolescent d'une voix ferme mais indifférente. 

-Ah euhhh oui très bien c'est super ! Mais alors pourquoi êtes-vous stressés ?

-Je ne suis pas stressé je suis juste furieux qu'ils m'aient choisit moi pour t'entrainer alors que je suis sensé passer mes examens terminaux ! Tout ça pour une fillette qui n'ai même pas capable de porter une arme digne de ce nom. Non mais franchement un parfum ?! S'époumona-t-il avec rage.

-Oh.. Excuse moi je ne savais pas. Je me rappellerais de ne plus jamais lui poser de question. Notais-je pour moi-même. Enfin ça s'annonçait compliqué si c'était effectivement mon entraineur. Je me tourna vers April :

-Vous ne pouvez pas demander à le remplacer vous ou Michaël ou même quelqu'un d'autre?

-Non, Kally, Michaël est leader, moi je travaille et Elijah est le meilleur combattant de sa promotion. Ne t'inquiète pas ça va bien se passer. Hein Elijah ? Le questionna-t-elle. Tu vas être pédagogue avec elle, n'est-ce pas ?

-Bien sûr ! Tu as peur de moi la nouvelle ? Me demanda-t-il en se retournant.

-Euhhh non bien sur que non. Je répondis avec le peu de courage qu'il me restait. Évidemment qu'il me faisait peur ! Il faisait une tête de plus que moi, il ne me portait pas dans son cœur et c'était apparemment le meilleur en combats. Et bien dis donc j'en avait de la chance ! 

Le grand brun me regarda avec son sourire le plus diabolique. Il me pétrifiait de peur. Puis je décida que je n'allais pas le laisser faire. J'allais lui tenir tête au maximum car de toute façon ils avaient besoin de moi pour sauver leur ville. Alors il ne pourrait rien me faire. Cette idée me réconforta face à ses yeux perçants. Mais en fait j'étais en train de rêver, non ? Alors c'est sur qu'il ne pouvait rien m'arriver. Réjouis par cette révélation, je lui balança à la figure sans réfléchir :

-Tu ne me fait pas peur car de toute façon je suis dans mon rêve alors je ne peux pas mourir !

-Mais elle est devenue folle ! Tu lui as bien expliquer quand-même April ?

-Oui enfin c'était il y a quelques jours je ne me souviens plus très bien de ce que je lui ai dit mais bien sur que je lui ai expliqué les enjeux. Kally ? Tu te souviens de ce qu'on s'est dit tout à l'heure ?

-Oui mais je rêvais comme maintenant mais c'est cool de sauver le monde.

-Non Kally, écoute moi, s'il te plait tu dois me faire confiance tu n'est pas dans un rêve. Il faut que tu nous aides à sauver New Yorko !

-Ouiiii je vais vous aider mais c'est normal que vous ne soyez pas conscient qu'il s'agit d'un rêve vu que vous êtes des figurants. Ne vous inquiétez pas !

April se rapprocha d'Elijah et lui chuchota quelque chose à l'oreille que je ne distingua pas, avec une nette inquiétude sur le visage. Il lui répondit sur un ton sarcastique. Je commençais à me demander comment mon cerveau avait pu inventer un personnage aussi méchant. Ils commencèrent à s'éloigner dans le sens de l'arbre-escalier. April se retourna et m'indiqua de les suivre d'un geste de la main, en souriant.

Je les rejoignis et nous montâmes les escaliers assez rapidement. Nous nous retrouvâmes comme la dernière fois dans un espace verdoyant. Mais l'arrière plan n'était pas le même, les maisons colorées avaient été remplacées par des grands terrains de sport. L'un en cailloux, l'autre en herbe mais leurs limites de jeu n'étaient pas comme chez nous, blanches, mais rouges.  Autour, des arbres bordaient les terrains et des petites maisons en forme de ballon de tous les sports se distinguaient à l'horizon.

Comme cet après-midi le soleil brillait haut dans le ciel azur. Ce qui m'étonna d'abord en pensant qu'il est sensé faire nuit, avant de me rappeler que le temps marchait différemment ici. On devait donc être en plein milieu de journée et pour eux ça devait faire 5 ou 6 jours qu'on ne s'était pas vu. On continuait à avancer sur le chemin principal de la zone pendant qu'April m'expliquait que nous étions dans le quartier sportif extérieur. Il concernait le football, le rugby, le tennis et bien d'autres sports encore. Jusqu'à arriver à une sorte de plateforme montante qui nous amena vers un arrêt, perché à 5 mètres du sol, qui ressemblait à s'y méprendre à celui d'un bus.

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Coucou mes chers lecteurs, j'espère que ce chapitre vous a plu. Au vu de l'avancement, j'ai décidé de me fixer comme date le vendredi pour publier. Pendant les vacances j'essayerais de publier un chapitre tous les vendredis. Mais à la rentrée, selon mon emploi du temps, cela pourra évoluer en un vendredi sur 2 ou même un par mois. Je vous tiendrais au courant au fur et à mesure à la fin des chapitres et comme d'habitudes si vous avez des suggestions ou modifications à apporter je suis ouverte aux propositions. Bonne suite de lecture ;)