Il est si tentant,
Le vide dans l'eau glaçante,
Un matin encore endormi,
Personne ne m'a dit comment rester en vie,
Le ciel était pourtant si parfait,
J'ai survoler le paradis à travers les nuages,
C'était si utopique,
J'aurais voulu rester ici,
Pour éviter l'inévitable,
Le désastre caché sous la table,
Les yeux bandés dans le noir,
A suivre aveuglément se que je suis sensé savoir,
Les bouches cousus,
Tout les mots ce disent à travers les murs,
Sans que je ne puisse entendre le moindre murmures,
Sur le pont,
Je tourne en rond,
Noyés dans le doute,
Je tourne en rond,
Je pourrais,
Peut-être,
A bout de force,
Qu'aucune tristesses ne se pose,
Comme dabitude,
Et avec lassitude,
J'abandonne,
L'imparfait déplaît,
Et cela je le regrette,
Me rejete,
Une dernière évasion sous la lune,
Et demain dans l'ombre,
Tout pourrait disparaître sans rancune,
Sur le pont,
Je tourne en rond,
Noyé dans le doute,
Je tourne en rond,
Je pourrais peut-être,
Songé une nouvelle fois,
Le vide si apaisant autour de moi,
A sa musique si berçante,
Je voudrais m'endormir dans ses bras,
Enveloppé d'un silence apaisant,
Sur le pont,
Je tourne en rond,
Noyé dans le doute,
Je tourne en rond,
Je pourrais peut-être,
Me laisser glisser,
Ah ses bras.
*Normalement je n'évoque pas ce que mes textes racontent ou leurs significations, mais ici sa parle de suicide j'en dirais pas plus...
