La fleur de Konoha

Chapitre 19

Je n'ai pas le temps de comprendre le sens de ces paroles que je suis projeté au sol par Gaara pour me protéger. Une attaque ? L'organisation vient chercher un de leur membres. Profitant de la confusion générale ils le détachent puis s'échappent par la fenêtre mais je ne peux pas le laisser filer. Quand mon compagnon s'éloigne un peu de moi j'en profite pour le prendre en filature. Il ne va pas échapper à son jugement aussi facilement. Gaara pardonne moi mais je ne peux pas rester en retrait comme tu me l'as demandé ce matin c'est trop personnel. Je saute de bâtiment en bâtiment. Rapidement on arrive en dehors de la ville mais il ne doit pas aller plus loin sinon plus personne ne pourra l'arrêter.

-Arrête toi criais-je tu dois payer

-Et quoi tu veux m'arrêter ? Ne me fais pas rire

-Tu as tué ma mère et tu crois que je vais te laisser filer ?

Je ne lui laisse pas le temps de répondre que j'attaque en prenant soin de concentrer mon chakra autour de notre bébé. On a déjà failli le perdre une fois. Sans trop de mal j'arrive à esquiver ces coups économisant mon chakra.

-Pauvre idiote tu es bien comme ce ninja

-Tu parles de mon père ?

-Ton père ? Il n'est que le ninja qui t'a reconnu comme sa fille rien de plus lâcha-t-il aucun lien de sang ne vous relie

Point de vue de Kakashi

Avec Gaara et Azuma on tente de rattraper Hana mais elle a un petit temps d'avance sur nous. Cet homme sait que je ne suis pas son père et risque de tout lui révéler. Il va la détruire une nouvelle fois et je refuse ça. Son petit-ami semble aussi inquiet que moi en même temps elle se remet à peine de sa blessure. Si elle subit encore un choc pareil son corps ne le supportera pas. Après de longues minutes on finit par la rattraper mais un combat sans merci a déjà commencé. Elle ne se ménage pas ce qui ne présage rien de bon.

-Ton père ? Il n'est que le ninja qui t'a reconnu comme sa fille rien de plus lâcha-t-il aucun lien de sang ne vous relie

A l'entente de ces mots je me paralyse sur place. Il vient de lui balancer ça sans aucune délicatesse. Je ne vois pas son visage mais il doit être animé par la haine, la colère. Va-t-elle m'en vouloir de ne lui avoir rien dit ? Aucun son ne sort de sa bouche. Personne ne parle. Elle ne bouge même pas d'un poil. L'inquiétude monte en moi. Brusquement elle bouge et en un éclair donne un coup de poing dans le visage de cette ordure.

-Pourriture ! Qu'il soit mon père biologique ne change rien ! Il m'a protéger, aimer, donner un toit, sécher les larmes, veiller sur moi et c'est que fait un père alors ne t'avise plus jamais de l'insulter

Soudain je réalise qu'elle s'apprête à lancer les milles oiseaux alors que son corps ne peut pas l'encaisser. Je n'ai pas le temps de réagir que le sable de Gaara la stoppe en formant un cocon autour d'elle. Il la ramène près de nous.

-Pourquoi?demanda-t-elle

-Souviens toi de ta promesse

-Mais

-Laisse moi lui régler son compte

-D'accord

-Kakashi prenez soin d'elle

Je la prends dans mes bras tandis qu'il fonce sur l'homme l'attaquant de tous les côtés avec son sable. Il ne lui laisse aucun répit. Revoir la haine sur son visage me fait presque bizarre mais on l'a piqué à vif en s'en prenant à Hana. J'aimerais lui donner un coup de main mais les mots de Hana résonnent encore en moi. Je n'arrive pas à savoir si une infime partie d'elle m'en veut de lui avoir caché la vérité.

-Je t'aime papa

-Même en sachant la vérité ?

-Quelle vérité ? C'est toi mon père et personne d'autre ! Et qu'on soit relier par le sang ou non ne change rien

-Tu ne sais pas à quel point je suis soulagé d'entendre ça

Son regard se porte sur Gaara qui se bat sans relâche en tant que Kasekage et petit-ami. Même sans son démon il reste très puissant. L'homme en face de lui utilise le vent ce qui arrive à le blesser mais rien de grave. Il ne lâche rien. Sans prévenir l'ennemi lui envoie une bourrasque de vent qui l'envoie valser à quelques mètres plus loin.

-Gaara !

-Il va s'en sortir ne t'en fais pas

Sans aucune difficulté il se relève et reprend le combat avec plus de cruauté pour son ennemi qui a fait beaucoup de tort à Hana. Il veut la venger. D'un coup il ferme les yeux se concentre au maximum. Je ne comprends pas ce qu'il fait en restant immobile il va être blessé. Il est en train d'offrir une occasion en or à l'adversaire.

-Fais lui confiance dit Hana sans le quitter des yeux

-Sarcophage de sable lâcha-t-il en posant ces paumes l'une contre l'autre

Un amas de sable sort du sol et s'accumule sur l'ennemi l'empêchant de bouger, peu à peu il est englouti. Une fois cela fait un sceau de scellement est apposé finissant ce combat. Dans la minute qui suit Hana est dans ces bras. Ils sont mignons tous les deux.

Azuma ne comprend rien à la situation et n'a pas pu se battre mais ça ne semble pas le déranger.

-Ta fille a un sacré caractère

-Tu n'as pas entendu ce qu'il a dit ? Je ne suis pas

-Tu es son père quoi que tu fasse me coupa-t-il ton caractère a déteint sur elle mais c'est pour ça que tout le monde l'apprécie

-Merci

-Je ne dirai rien tu peux me faire confiance

En revenant au tribunal toute l'organisation a été vaincue et ligoté réglant ainsi pour de bon notre mission à Suna. Les tourtereaux nous suivent mais dès que sa fratrie voit Gaara blessé ils accourent.

-Gaara tu es blessé?demande Kankuro

-Rien de grave

-Et toi Hana ?

-Non grâce à votre frère

-Sakura va quand même vous ausculter suggère Temari

Mitsuri tu serais tellement fière d'elle même si je suis sur que tu vois ces progrès d'où tu es. Notre fille est devenue quelqu'un de formidable qui aura un avenir radieux. Je tiendrai ma parole quoi qu'il arrive.

-Où est le détenu?questionne Shikamaru

-En dehors du village dans un de mes sarcophage de sable

-Bien nous irons le chercher

-Kasekage que fait-on de tous ces individus?demande un ninja de Suna

-Jetez les prisons je m'occuperai de leur sort plus tard

-A vos ordres

Tout reprend son cours même si quelque chose semble avoir changé, un sentiment de légèreté s'empare de moi. Durant des années j'avais tellement peur qu'elle découvre la vérité et m'en veuille que ma peur est devenu un poids qui quitte enfin mes épaules.