7 | Bienvenida, rosa.

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???

Un choc m'électrisa, une migraine apparente me retint sur place.

En ouvrant les yeux, je crue rêver acquérir la chambre dans laquelle je me trouvais.

Je me levis et ma tête se baissa sur mes vêtements identiques à ceux de la veille.

Concrétiser que j'avais bel et bien été enlevée me mit dans un état de paranoïa.

Et s'ils avaient fait du mal aux autres ?

Cette possibilité me rendit tremblante, je raclais ma gorge en visitant cette pièce inhabituelle.

Elle n'avait rien à voir avec celle de l'appartement, on se présumerait dans un hôtel.

La chambre était spacieuse, le mur derrière le lit deux places comportait des lignes de couleurs noires et blanches d'affilées. En face, une coiffeuse aux ampoules leds contournant le miroir était disposée. Le fauteuil en tissu gris foncé ajoutait une touche de fraicheur à la pièce aux murs blancs, le périmètre décoré de multiples lumières exactes à celles au bord du lit. Pour terminer en beauté, la porte vitrée sur le côté donnait sur le luxueux jardin occupé d'une piscine, de sièges et de buissons tous plus impressionnants les uns que les autres.

Mes iris s'écarquillèrent dès l'instant où la poignée de porte émana un son tout sauf rassurant.

Sans en connaitre la raison, je courue me munir du vase qui était posé sur la table de nuit.

Une ombre à l'aura machiavélique fit son apparition, me pétrifiant sur place.

Le coupable de ma présence ici se trouvait face à moi, sa posture laissait jaillir un ennemi redoutable qui me causerait plus d'ennuis que prévu.

Il fit un pas en avant, et moi un pas en arrière.

Il se stoppa de suite, un passage de main fourré dans sa chevelure noire éclatante.

-Madame Maroa ? C'est moi...Julianno.

Aucun son de ma bouche ne boucha l'écho de la pièce, je suivie ma démarche inversée.

Il se rapprocha un peu plus, mon dos se heurta finalement à la vitre.

-Stop ! N'approchez pas., me força-t-il à hurler, mon regard tressautant de frayeur.

Il leva ses mains de manière à ce qu'elles soient visible, un pas freina son élan.

-Je comprend totalement, d'accord ? Si vous me laissez m'expliquer-

Je plaçais mon vase en position de défense, qui glissa en raison de mes mains moites.

Je me rendis maintenant compte de mes pieds nus couverts de débris de verre.

-Nahia !, cria-t-il en me voyant prendre panique.

Il me prit dans ses bras contre mon gré et me coucha sur le lit.

-Restes là, je vais te chercher de quoi te soigner.

Je fus rassurée de le voir partir, malgré mes pieds en sang.

La tête en arrière, je me mis à larmoyer sur mon sort.

Du sang. Y'en a partout.

Préoccupée par les fragments écarlates qui me voilaient, mon instinct de survie m'ordonna d'atteindre une supposée issues.

Señora RosaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant