Charpitre 5 : Aaron

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Je traverse le portail, toujours sans Charlie. Pas un sourire sur mes lèvres ni l'ombre d'une lumière en moi.
J'entends une voix au loin. Une voix que je ne connais que trop bien.
Je me retourne et vois Josh et sa clique, qui marche vers moi.

- Alors la victime, tu fais ton dépressif parce que ton clodo de pote est pas là ?

J'ai le cœur qui tambourine dans ma cage thoracique, mes yeux deviennent très chauds, ma vision se trouble, je baisse les yeux de peur qu'ils me voient et train de pleurer, hors de question.

- Ferme ta gueule, connard.

Je ne sais pas pourquoi j'ai répondu, d'habitude je trace mon chemin et je ne les écoute pas, mais cette fois, il ne m'a pas seulement insulté, mais il a insulté Charlie, et ça, je ne peux pas le cautionner.

- T'as quoi pédale ? Oublie pas que ton vieux pote est pas là pour te défendre, renchérit mon harceleur.

J'accuse le coups et avant même que j'ai le temps de répliquer, un de ses potes m'attrape par le col et me plaque au sol, puis Josh s'assoit sur mon bassin.
Je retiens un haut-le-cœur.

Mon cœur palpite, mes poumons me brûlent, je ferme les yeux. Une larme dévale ma joue.

Je n'entends plus que les rires de mes harceleurs.

Après quelques secondes, il me semble entendre le bruit d'un zip de fermeture éclair et des stylos s'entrechoquent.

Je rouvre les yeux, apeuré, je vois Josh, un compas à la main.

Un pic de douleur me lacère le bras, un deuxième, un troisième et bientôt je ne les compte plus.
Je m'efforce de ne pas hurler, ça ne ferais qu'empirer les choses.

Je ne veux même pas voir l'état de mon bras, j'ai l'impression qu'on me plante un couteau dans le bras tant la douleur est insoutenable.

Après quelques minutes qui me semblent être une éternité, j'entends une voix crier :

- Arrête Josh, tu vas le tuer !

Plusieurs voix protestent et enfin, je sens le poids sur mon bassin se retirer et la douleur s'atténue.

J'ouvre doucement les yeux.
Josh annonce :

- Ça t'apprendra à fermer ta bouche et si tu parles à qui que se soit, la prochaine fois ça sera pire.

Ils partent du bâtiment me laissant enfin seul avec une douleur qui fuse et l'envie de disparaître sous Terre.

Je recule contre le mur. Je regarde mon bras, il est parsemé de points rouge et le sang suinte tout le long de ma peau. Je pose ma tête dans mes genoux et laisse mes larmes me submerger jusqu'à ce que la sonnerie retentisse.

J'entre dans la salle. Je m'assois à ma place en essayant de cacher mon bras et je met ma tête de façon à pouvoir dormir.

Je me réveille en sursaut, M. Castil, mon professeur d'algèbre a un regard effrayé. Je ne sais pas si c'est pour mon bras ensanglanté ou pour ma gueule de déterré.

- M. Paige, aller à l'infirmerie tout de suite, annonce ce dernier.

Je suis assis devant l'infirmière qui me bombarde de questions. Elle m'a bandé le bras.

- M. Paige, je vous le demande pour la dernière fois, que vois est-il arrivé ?

Je ne sais pas quoi répondre, qu'elle excuse pourrais expliquer le fais que mon bras soit mutilé à sang ?

- Je vous l'ai dit, j'ai eu une crise et j'ai voulu me faire du mal, c'est tout.

- C'est tout ? C'est une blague ? Savez-vous à quel point c'est grave ?

- Écoutez, je n'ai pas envie d'en parler.

-Je vais devoir en parler à vos parents dans ce cas.

- Non, s'il vous plaît, implorais-je.

- Très bien, je ne vais leur en parler...

Je fus si soulagé que j'ai eu l'impression de respirer à nouveau.

- ...mais, continua t'elle. Je veux que la prochaine fois, quand vous aurez une de ces crises, vous veniez me voir immédiatement. Compris ?

- Oui, oui, entendu. Merci beaucoup.

J'hochais vivement la tête, reconnaissant.

Je remis mon pull pour que mes parents ne vois pas mon bandage. Ils pensent que j'ai vomi, du moins, c'est ce que leur a dis l'infirmière.

Je rentrai chez moi et appelais Charlie.

Charlie

A - Coucou

C - Hey, tu vas bien

A - Super, je suis désolé de pas pouvoir venir te voir.

C - T'en fais pas.

Je me retiens de pleurer pour ne pas l'inquiéter, mais finalement je craque et fond en larme.

C - Aaron ? Aaron, je suis , tout va bien.

A - Charlie je n'en peux plus, je n'en peux plus...

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Hey !

Chapitre mouvementé.

J'espère qu'il vous plaît.

Perso j'ai bien aimé l'écrire.

(Aaron aura sa revanche, vous en faites pas.)

Désolé pour les fautes si il y en a.

Bye bye 👋💗

(780 mots 🤩)

Aaron et Charlie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant