Prologue

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« Felices los cuervos que giran alrededor de la muerte ! »

« Felices los águillas que revolotean alrederor de los cadàveres ! »

Leur discours est pitoyable.

Diable ! Que fais-je ici ?

Dans cet endroit rempli d'hommes portant la mort sur leur mains, et les âmes d'innocents sur la conscience.

Suis-je comme eux, moi aussi ? Est-ce que je fais parti de ces gens qui n'ont aucune pitié à tuer quiconque personne qui se met sur mon chemin ?

Cela correspond t-il à mes valeurs ?

À ce que mamá m'a enseigné..

Pourquoi regretter maintenant alors que mon pied est déjà dans un bain de sang ? J'ai prêté serment, porter la mort de nombreux camarades sur le dos, porter la souffrance de la femme que j'aime est un fardeau que je me dois de supporter.

J'ai toujours tout porté, seul. J'ai toujours encaissé seul, sans que l'on ai besoin de me tendre la main ou de montrer le simple signe de faiblesse.

Depuis toujours, j'ai étouffé dans un nuage gris, j'ai laissé mon corps se perdre dans les souvenirs de mon passé.

J'ai vu des choses, des horreurs dont les images me hante jusqu'à maintenant.

Et puis, j'ai commencé à haïr ce milieu, ce milieu dans lequel j'ai mis les pieds.

Ce milieu où je n'avais aucune conscience de la gravité des actes auxquels je faisais face, et que j'ai détesté à l'instant où ma lucidité s'est réveillé.

J'ai commencé à haïr chacun d'entre vous.

Votre présence.

Votre pathétisme.

Votre lâcheté.

Votre hypocrisie.

Votre ignorance.

Votre emprise sur moi.

Vous avez cousu mes lèvres, vous m'avez forcé à regarder vos atrocités sans que je ne puisse réagir, sans que je ne puisse crier.

Je suis enchaîné..

Et nul ne peut me sortir de la, à part moi.

Si pour m'en sortir je vais devoir passer par la souffrance, ils verront une mer de sang où je m'efforcerai de nager.

RAVENOù les histoires vivent. Découvrez maintenant