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il faut sortir les crocs
et traverser les flammes
brûler tout entier-e
pour se confondre avec les murs
devenir poussière à son tour  et partir dans un coup de vent la fenêtre ouverte sur l’été

ma maison n’est pas une maison qui s’oublie
ma maison brûle au fer chaud une partie du corps pour mieux qu’il s’en souvienne
elle incruste se glisse sous les peaux tapisse ma gorge de liquide froid et rugueux, elle pique, se couds sous les membres, elle broie ce qu’il reste d’incandescent en moi
ma maison se rend poussière et moi avec

maison pyromane Où les histoires vivent. Découvrez maintenant