Dottore X Fem!reader {Pourquoi moi?}

Chapter XV: Wake up

J'ouvris doucement les yeux, poussant un grognement à peine audible, et tentai de rouler sur le côté. Lorsque ma tentative échoua, je commençai à me poser de sérieuses questions. Je scrutai la peine ombre, à la recherche d'indices qui pourraient m'informer de ce qu'il se passait; lorsque mes yeux tombèrent sur une forme enroulée autour de moi. Prise de panique, je tentais de me défaire de son étreinte, en vain. Mon cœur battait à deux mille à l'heure, quand soudain je me rappelai les événements de la veille: Dottore, qui était venu me rendre visite dans ma chambre, avait accepté de passer la nuit avec moi. Je sentis un sourire se glisser lentement sur mon visage. Il avait l'air si paisible comme ça... Je surpris les battements de mon coeur à s'accélérer de nouveau, mais d'une façon différente d'il y a quelques instants. Une chose était sûre: il m'était impossible d'échapper à son étreinte...

Je fis soudain face à une paire de deux grands yeux rouge carmin. Il me dévisagea un instant, visiblement décontenancé, puis, m'adressant un sourire complice, se leva.
Je me redressai, ne le lâchant pas du regard.
- «Bonjour Dottore.
- Bonjour, T/p. La nuit a t-elle été bonne?
- J'ai vraiment bien dormi, merci d'être resté.
- Fantastique. Ne bouge pas, je vais te chercher ton traitement ainsi que ton petit déjeuner.»

J'hochai la tête et le regardai s'éloigner, encore un peu confuse de m'être réveillée à ses côtés.

Il revint quelques dizaines de minutes plus tard, les bras chargés d'un plateau et de l'habituelle mallette. Son petit sourire mystérieux ne le quittait pas, faisant louper un battement à mon coeur à chaque fois que je sentais nos regards se croiser.

- « J'espère que le fait que je me sois également emporté des encas ne te dérange pas?
- Pas le moins du monde. »

Je ne pense pas avoir déjà eu un sourire aussi rayonnant. En ce moment, peu m'importait à quel point j'avais souffert à cet endroit; tout ce qui comptait à présent c'était ce doux visage qu'était celui de Dottore.

La journée passa, et Dottore me laissa seule avec moi même durant l'après midi.
En fin de journée, j'aperçus Alpha traverser le couloir en trombe. Il avait l'air préoccupé. Je lui demanderai plus tard ce qui lui arrivait.

Les jours passèrent, et Oméga et moi devenions de plus en plus proches. Sa présence m'électrisait. Un simple effleurement du bout des doigts, un petit pas en trop et mon coeur battait la chamade. C'était fou de penser à quel point j'avais baissé ma garde rapidement, à quel point je lui avais donné mon amour aussi facilement. Je scrutais la vitre qui séparait ma chambre du couloir en me remémorant nos échanges passés.

J'étais assise sur la petite table qui constituait l'un des rares meubles de ma chambre. Dottore me faisait face, ses mains enroulées autour de mes poignets. Ses hanches étaient à quelques centimètres de mes genoux, distance à peu près égale à celle qui séparait nos nez. Mes yeux étaient rivés sur la flamme dansante des siens, captivés.
Même avec toute la volonté du monde, j'aurais été bien incapable de me défaire de son étreinte. Le sourire qu'il arborait avait, comme à son habitude, un effet ineffable sur moi.
Son masque était posé à la limite entre la table et le mur, en équilibre.
Son pouce remonta légèrement le long de mon poignet, faisant un lent mouvement de va et vient.

- « Vas-tu te décider à me montrer ce fameux dessin ? Je suis persuadé qu'il est magnifique..
- Non, je le coupai d'un air joueur, ou il faudra me faire te le donner..
- C'est un défi ?
- Peut-être..»

Je sentis ses lèvres se rapprocher dangereusement des miennes.

Quoi??

Tout mon être était focalisé sur lui, ses yeux, ses lèvres, son visage. Ma poitrine semblait être sur le point de se déchirer pour laisser mon coeur s'enfuir. Mon cerveau ne répondait plus, le monde semblait avoir disparu..

J'étais tellement aspirée par son visage qui se rapprochait dangereusement du mien que je ne remarquai pas que sa main droite avait quitté sa place sur mon poignet.

Alors que ses lèvres semblaient presque toucher les miennes, je le sentis extirper mon dessin de ma poche arrière, et faire un bond en arrière, un air victorieux vissé sur le visage.
Je le regardai, interdite, ne réalisant pas ce qu'il s'était passé. Mes yeux suivirent le mouvement pressé de ses mains qui dépliaient mon dessin, apathiques.
Je réalisai avec une lenteur horripilante ce qu'il venait de se passer. Je m'étais laissée avoir ! Ce n'était pas pour autant que je regrettais de l'avoir laissé faire. Au contraire..

Je fus sortie de ma torpeur par le son que produisait la porte de verre lorsqu'on l'ouvrait. Je tournai la tête et vis Alpha, un plateau dans une main et la mallette grise dans l'autre.

- « Salut Alpha! Comment tu vas?»

Il hocha simplement la tête, semblant être plongé dans ses pensées.

- « Ça ne va pas ? J'ai fait quelque chose de mal ?
- « Excuse moi T/p, je réfléchissais. Il va y avoir une réorganisation temporaire des postes d'ici quelques mois, et ça me préoccupe un peu. Rien d'inquiétant ne t'en fais pas.
- Oh. Je vois. Tu vas avoir plus de responsabilités ?
- Oméga va partir pour Sumeru, et on ne sait pas combien de temps il va y rester.. En attendant je vais devoir lâcher mes expériences en cours pour prendre en main ses travaux..»
Il soupira.

- « Il ne peut pas déléguer certaines de ses responsabilités à quelqu'un d'autre?
- Nous sommes deux clones ici, sans compter Iota, je suis la seule personne en qui il a confiance - même s'il a du mal à l'avouer- Il ne serait pas tranquille à laisser le laboratoire à un de ses subordonnés.
- Iota?
- Je t'expliquerai plus tard.
- Je vois.. Mais je suis sûre que tu vas bien te débrouiller, ne t'en fais pas.»

Il s'assit sur mon lit, posant le plateau et la mallette par terre.

- « Ce n'est pas vraiment ça qui m'embête. Je suis plus gêné par le fait que je vais devoir laisser mes expériences en plan.. Mais bon, on ne défie pas les ordres de la Tsarine, surtout quand il s'agit d'une urgence..
- Quel genre d'ordre a-t-elle donné à Oméga?
- Qui sait.. Ça ne m'intéresse pas vraiment. La seule bonne nouvelle c'est que je vais pouvoir m'occuper de toi.»

Je ris doucement.

- « C'est vrai. Dans combien de mois Oméga va-t-il partir?
- Trois, je dirais, peut-être plus.»

~

Bonjour à tous et à toutes.. Ça fait longtemps.. ahah...
Bon j'ai planté le décor pour la suite, je sens que je vais m'amuser.
Je suis vraiment navré de vous avoir fait attendre aussi longtemps, syndrome de la page blanche + plus de motivation + beaucoup de travail ça aide pas beaucoup..

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