Amour en temps de guerre

CHAPITRE 2: DIS QUAND REVIENDRAS- TU

Le lendemain,en me réveillant, j'entendis les clairons et les tambours qui annonçaient le départ imminent des soldats. Ces bruits semblaient être là seulement pour accroître ma tristesse, causée par le départ de Jules et aggravé par mon comportement de la veille.
Je m'en voulais vis à vis de Jules, notre conversation suivie du baisers semblait avoir disparu après mon altercation avec Agnès.
Le fait qu'il se souviennent de moi de cette manière m'étais insupportable.

Je m'habille rapidement et parcoure les rue jusqu'à la place du village, où le maire prononce un discours.

Après ce discours, les troupes défilent dans les rues du village.

C'est alors que je l'aperçoit, Jules, sanglé dans un uniforme, qui si il n'était pas celui des ennemis, lui irait à ravir.
Je vois ses yeux qui m'ont si souvent regardé quand nous nous baignions dans le lac ; je vois ses cheveux dans lesquels j'ai si souvent passé ma main lors des chaudes soirées d'été dans la prairie; je sens sont odeur, celle qui se mêlait à la douce senteur de la forêt d'automne; j'entends sa voix chanter le chant d'une patrie qui n'est pas la sienne, sa voix qui lisait des livre avec tant de ferveur que l'on aurait dit que sa vie en dépendait.
Sa vie dépend maintenant d'un petit bonhomme qui joue avec des humains comme si ils étaient des pièces d'échecs.
Les échecs de cette armée, je les espère tout en les redoutant, je veux le retour de l'être que j'aime mais j'ai peur de devenir sa veuve avant même d'être son épouse.

La parade est finie.
Nous nous sommes tous regroupé, notre groupe d'amis qui va bientôt se dissoudre: Anita,Rachel,Alice,Jules,Marcel,Guillaume,Étienne et moi.
Mais il manque déjà quelqu'un, mon frère, retenu prisonnier en Allemagne. N'est-ce pas ridicule un pays qui garde enfermé le peuple qu'il vient de convertir à son idéalisme, tout en le forçant à participer à ses victoires(et ses échecs) militaires ?

Je pense sûrement trop, c'est ce que dit ma mère mais je n'y peut rien.

Tandis que Alice discute avec Marcel, Étienne et Guillaume, qui espère chacun un peu d'attention de ça part tel de petits chiens attendant une friandises, je regarde Jules dans l'espoir qu'il veuille me parler.

Il ignore mes regards et va jusqu'à aller parler à Agnès.

Heureusement que Anita, qui n'a pas sa langue dans se poche, l'appelle et lui demande de me parler.

Il s'approche de moi et me demande ce que je voulais lui dire:

Moi- Tu vas terriblement me manquer.

Lui-Ton comportement ne me manquera pas, tu as été détestable avec Agnès hier alors qu'elle n'est pas si méchante que ça

Moi-Tu n'as pas compris que je t'aime ?!

Lui-t tu tu m'aime ?

Moi-Oui, plus que tout

Lui- Je suis désolé mais c'est impossible je pars à la guerre et puis finalement je ne suis pas sur de t'aimer.

Mes larmes coules, il me fixe puis je pars en courant, pourquoi me fait il ça a moi ?Il n'était pas comme ça avant. Il n'aurait quand même pas embrassé une fille qu'il n'aime pas?

Point de vue de Jules:
Ce que je viens de lui faire est horrible mais je n'avais pas le choix.

Guillaume viens me parler:
J'ai tout entendu,pourquoi est-ce que tu lui inflige ça ?

Moi(Jules pour ceux qui n'aurait pas suivi)- Elle souffrira moins si je lui dit que je ne l'aime pas plutôt que si je lui promet des fiançailles et que je ne reviens pas du front.

Guillaume-Tu ne veux pas l'embrasser une dernière fois avant de partir ?

Moi-Non elle ne me le pardonnera jamais.

Guillaume -je vais prévenir Alice, Jeanne l'écoutera

Point de vue de Alice :

J'apprécie beaucoup Jules mais sur ce coup là il a vraiment été bête.
Je connais Jeanne, elle lui pardonnera si il viens s'excuser.

Point de vue extérieur:

Jules décida d'aller retrouver Jeanne, sa compagnie partait bientôt il devait se dépêcher.
Il la trouva sur la colline, leur colline, celle de tous leur rendez-vous.
Il lui parla, elle le calma, ils s'embrasserent.
Puis ce fut l'heure du départ et leurs adieux furent déchirants.

Jeanne pleura toute la nuit dans sa chambre et Jules toute la journée pendant la marche qui devait les amener au combat.