25- Si seulement tu pouvais crever

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IRIS

Plus là.

Il n'était plus là.

Il ne m'a même pas dit au revoir.

Ah parcequ'il devrait?
...
Il devrait? Non Iris. Il est personne pour toi. Vous êtes allés trop loin.
...
Il va vite oublier, donc fait de même, et tout rentrera dans l'ordre.

Ma conscience avait sûrement raison.

[...]

Une semaine s'était écoulé depuis le départ d'Aïden pour l'Argentine.
Une putain de semaine longue et ennuyante.
Et vous savez c'est quoi le pire?

J'arrivais pas à oublier cet enfoiré!

À chaque cauchemar que je faisais, je me réveillais en sursaut, regardant autour de moi, le cherchant du regard, puis je me souvenais qu'il n'était pas là.

À chaque larme versé tout au long de cette semaine presque éternel, mes lèvres réclamaient les siennes.
Ce sentiment de..confort, et de sécurité.
C'est ce que mon corps réclamait à chaque larme versé.

Relaxe Iris, il reste encore deux semaines, tu l'auras bien zappé d'ici là.

C'est ce que j'espérais.

En revanche, quelque chose me rendait complètement folle. Ce que je ressentais quand je l'embrassais, rassurez-moi et dites moi que ce sentiment de bien être ne se manifestait pas seulement parceque c'était lui?
J'en avais aucunement la certitude.
Il fallait que j'en ai la certitude.

Et tu vas faire ça comment abruti?
Embrasser quelqu'un?
Quoi?? Iris commence pas tes bêtises!

Je regarde l'heure, 23h30, Marlon était resté avec moi pour ce soir.
Bon, on va aller tester ça.

Mais Iris t'es bourré??
Non j'ai toute ma tête.
Eh bah c'est encore pire!

En toute honnêté je m'en fichais, je voulais juste enlever le doute, et être rassuré.
Être sûre qu'Aïden n'était pas le seul à me faire ressentir une telle chose.

Mon Dieu mais ce garçon t'as rendue complètement folle ma pauvre.

Je descend en bas, puis je remarque assez vite Marlon affalé sur le canapé, sur son téléphone.
Il ne m'avait pas vue. Je me suis approché, derrière lui, une fois tout près, je lui tapote l'épaule.
Il sursaute et se retourne, je ne lui laisse pas le temps de dire quelque chose que je capture sa bouche.

Il parut surpris, un peu trop, puis il m'a repoussé, il avait l'air super paniqué.
En tout cas moi je n'avais rien ressenti, nada, et ça me foutait les nerfs. Bon aperçu c'était l'interaction la plus courte de ma vie.

-Putain mais Iris t'es sérieuse?? Qu'est-ce qui t'as pris?!

-Rien je voulais juste tester un truc.

Il a parut stupéfait.

-Mais..tester quoi?! T'imagine si ton père nous aurais vue?! Tu..putain Iris?!

Il me faisait presque rire à paniquer autant, je trouvais ça trop chou.

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