𝐏𝐑𝐎𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄

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« Ignorait-elle que si le corps sans le coeur n'était pas le paradis, le cœur sans le corps était l'enfer ? »

Françoise Sagan

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IRENE

Mirdianna, 1677.

Ils hissent l'ancre et la plongent dans l'eau, poignardant les vagues gonflées et enragées de l'océan, immergeant leur corps dans les profondeurs, avec un seul but en tête, tuer les sirènes.

Ces créatures aussi manipulatrices que fantastiques, aussi addictives que maladives.

Les chasseurs de sirènes se fondent dans le bleu azur, avant de se faire attraper. leurs ongles ratissent les visages des humains qui s'immiscent dans leur monde à elles, décapitent leurs membres un par un, écoutant malicieusement le son des bulles qui se faufilent hors de leur bouche.

Malheureusement, les bêtes gracieuses de la mer ne réussissent pas toutes à se défendre. les êtres de la terre, plantent leurs lames aiguisées dans leurs écailles; ou bien au fin fond de leur orbite.

Et c'est comme cela que la guerre a éclaté entre les deux êtres.

Peur et rage s'altèrent dans les deux mondes. Ces sentiments trônent dans le cœur des deux côtés, créant des ennemis redoutables.

Irene et Isla battent leur nageoire à une allure folle, leurs cheveux blonds qui tourbillonnent autour de leur joli visage, marqué d'une panique vehemente. leurs silhouettes sont camouflées par des algues qui effleurent leur peau tremblante.

Face à elles, on distingue leur père se faire assassiner par les chasseurs. le sang virevolte dans l'eau alors que les larmes s'accumulent dans les cils des deux petites jumelles, cachées entre les plantes.

elles avaient sentie la même douleur enfler dans leur cœur cette nuit-là. Cependant, celui d'Isla reflétait encore la lumière alors que celui d'Irene somnolait sous une ombre déprédatrice

𝐏𝐑𝐎𝐅𝐎𝐍𝐃𝐄𝐔𝐑 𝐒𝐀𝐂𝐑𝐄́𝐄 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant