𝖡𝗈𝗇𝗁𝖾𝗎𝗋 :

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𝖡𝗈𝗇𝗁𝖾𝗎𝗋 :
\bɔ.nœʁ\ ⁿᵒᵐ ᵐᵃˢᶜᵘˡⁱⁿ
Lat : Bon eür, provient du latin bonum, « bon, positif, favorable » et augurium « augure, présage, divination ».
Bonum augurium, « présage favorable »

• Bonne fortune, 𝖼𝗁𝖺𝗇𝖼𝖾 favorable, occasion propice, événement propre à apporter quelque satisfaction.
ex : Porte bonheur

• État essentiellement moral atteint généralement par l'homme lorsqu'il a obtenu tout ce qui lui paraît bon et qu'il a pu satisfaire pleinement ses désirs, accomplir totalement ses diverses aspirations, trouver l'équilibre de l'esprit et du corps dans l'épanouissement harmonieux de sa personnalité. La souffrance, l'inquiétude, le trouble sont absents. Souvent en lien avec l'image que l'on a de soi par rapport à ce qui nous entoure.

Le bonheur est considéré plus souvent comme un idéal que comme une réalité, le bonheur est pour les Grecs l'état ressenti par le sage qui, ayant épanoui toutes ses facultés, contemple et pratique le Bien. Certaines de ces figures antiques, à la maniere d'Aristote, valorisent la philosophie eudémoniste, théorie selon laquelle le but de l'action est le bonheur conçu non comme quelque chose de sensible, mais comme une valeur intellectuelle, comme le souverain bien. Ainsi Aristote avait rédigé :

« Nous voulons être heureux ; nous voulons tout pour cela, et parce que cela nous suffit. Le bonheur est la fin suprême de nos actions, cella à laquelle tout le reste se rapporte et qui par là même ne se rapporte à rien autre : c'est le souverain bien. [...] Pour être heureux, il faut que l'homme vive par l'intelligence et selon l'intelligence ; il faut qu'il ait à la fois la vertu contemplative qui fait le philosophe, et cette vertu d'un ordre inférieur, qui soumet ses actions à la loi de l'esprit et que l'on appelle pratique. »

Ces quelques phrases ne reflétant que la surface des grandes pensées d'Aristote démontrent malgré tout le grand fond eudémoniste qui se trouve dans L'idée du Bonheur. Il va à y mentionner Platon, dont il trouve la philosophie incorrecte car hédoniste.
Le bonheur est selon ceux-ci négligeable par rapport aux plaisirs que doivent apporter la vie, et donc à la différence des épicuriens, rejettent l'idée que les plaisirs façonnent le bonheur, but suprême de l'existence.

Résumons la thèse platonicienne sur le bonheur comme cela : une vie passée à courir après ce dernier est épuisante. Pour vivre heureux, il faut absolument maîtriser la force de notre désir. Le bonheur n'est pas dans le plaisir à répétition, mais dans la quête des plaisirs durables.

Si l'on vient à écouter les grand penseurs Grecs, le bonheur est bien complexe et libre à l'interprétation de l'individu. Aristote, parce qu'il faut toujours en revenir à celui-ci, déclare même « Mais l'accord [entre philosophes] cesse dès qu'il est question de savoir en quoi consiste le bonheur. »

De leurs temps, les philosophes ne savaient mettre le doigt sur la définition exacte du bonheur, les époques qui on succédé aux heures de gloires des Grecs se sont souvent basés sur leurs théories. Ainsi à ce jour certains écrits hédoniste perdurent malgré l'effondrement des signification de ses pensées.

Nagito Komaeda, lui, irait à penser que le bonheur est une sorte d'accomplissement de vie, qui résulte de l'harmonie du corps et de l'esprit dans un environnement adéquat et propice au développement de soi. Il rejoint les idées de Socrates sur certains points : « Le bonheur est ce que tout le monde désire : puisqu'il représente une fin en soi, il s'agit d'un bien inconditionnel. »

Le bonheur ne se trouve matériellement pas dans le réel, mais dans la manière dont il est perçu par l'individu. Il est d'idée qu'un riche homme peut être malheureux malgré son épanouissement et son train de vie plus que sain, car son esprit vil sera tourné vers ce qu'il ne possède pas.

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