PROLOGUE

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Tokyo, Paris, New York, Moscou... toutes ces villes avaient disparues. Il y a une année de cela tout allait encore mais désormais tout était différent. Le monde avait connu sa fin à cause d'un virus créé par des génies de l'informatique qui avait tourné au désastre conduisant à la destruction de l'humanité.

Pour cela il fallait remonter à là où tout avait commencé, le 22 mai 2056.

June rentrait en dernière année de lycée et il était temps. Elle avait hâte de partir vers de nouveaux horizons et d'enfin pouvoir quitter cette ville qui l'insupportait. Sa famille n'était pas un frein étant donné qu'elle n'en avait tout simplement pas. Sa mère était décédée alors qu'elle n'avait que trois ans et son père avait disparu de la circulation à sa naissance. Des frères et sœurs ? Elle n'en avait pas non plus. Elle attendait juste le moment où elle pourrait se construire sa propre et unique famille. C'est pourquoi elle avait si hâte de s'en aller. Alors qu'elle rentrait dans la salle de son dernier cours de la journée une sonnerie retentit alors, mais il ne s'agissait pas là de la sonnerie qui annonçait le début et la fin des cours, non. Cette sonnerie ne ressemblait en rien à ce qu'elle avait déjà pu entendre.

Une annonce s'ensuivit alors :

« Chers citoyens des états unis, ceci est une urgence de classe A, nous vous demandons de ne pas laisser place à la panique. L'expérience numéro 564 n'est plus sous notre contrôle. Ne touchez pas à vos ordinateurs, à vos téléphones ou tout autres appareils numériques. Je répète, ne touchez pas à vos ordinateurs, à vos téléphones ou tout autres appareils numériques. Fin de la transmission. »

L'expérience 564, June savait que cette dernière aurait tourné au cauchemar.

Cette expérience avait commencé un an auparavant et tous les scientifiques avaient énormément d'espérance concernant les résultats de celle-ci. Elle aurait pu ramener au monde entier une vie nouvelle dirigée par l'intelligence artificielle.

Il n'y aurait plus besoin d'humains pour travailler en usine, les burgers des fast food auraient été confectionnés par les machines, plus besoin de payer les humains pour un travail qui pouvait être fait par une machine. June n'était pas d'accord avec tout cela et s'insurgeait au fait que des milliers de personnes perdraient leur emploi et augmenterait le nombre de personnes sans emploi finissant à la rue.

Pour le gouvernement en revanche c'était une aubaine puisque moins d'employés résultait à plus de gain d'argent.

June avait même monté une pétition contre cette expérience et plus de trente mille personnes l'avaient déjà signé rassurant alors June dans le fait qu'elle n'était pas seule dans cette cause.

Les scientifiques voulaient mettre en place cette terrible expérience afin d'éradiquer l'espèce humaine et cela était intolérable pour June et ses suiveurs. Mais malheureusement leur parole n'avait pas été assez importante.

- Chers élèves ne cédez pas place à la panique surtout sortez dans le calme. Et ne touchez pas à vos téléphones.

Même les conseils de Madame Mayers ne fut pas suffisants.

Tous les élèves hurlèrent et se précipitèrent vers la sortie de la classe provoquant une foule n'arrivant pas à tous passer par la petite porte.

June était la seule à écouter le conseil puisqu'elle se dirigea calmement vers la porte. De toute façon qu'est-ce que ça changerait à la situation de céder place à la panique ?

En sortant du lycée elle put remarquer que certains élèves étaient allongés à terre, le téléphone encore allumé dans leur main. Serait-ce lié à ce que l'annonce disait ?

June prit le chemin du retour vers son foyer. Quand elle arriva devant la porte elle s'aperçut que quelque chose était différent. Il n'y avait pas un bruit, tout était d'un calme olympien. June passa la porte d'entrée et constata que tout le monde avait déserté. Ils avaient surement, comme ses camarades l'avaient fait, laissé place à la panique et s'étaient enfuis.

June était donc la seule à garder les pieds sur terre ?

Plus rien ne la retenait donc ici, elle prépara ses affaires, prit tout de même son ordinateur portable, on ne savait pas ce qu'il pourrait se produire cela pourrait peut-être lui être utile, quelques provisions et partit sans se retourner sur ce foyer, qui avait été sans jamais vraiment l'être, sa maison.  

L'expérience 564Où les histoires vivent. Découvrez maintenant