Black kitsune

le calme avant la tempête

tempête
50 ans plus tard la vie avait repris son cours à Kitsunia, tout le monde vaguait à ces occupations. Les pêcheurs et pêcheuses à trois queues continuaient de temps en temps à pêcher dans l’enceinte de la barrière de roches, Kitsunia regorgeais en son sein assez de poissons pour nourrir toute la tribu pendant des millénaires, c’est pareil pour le gibier. Par sécurité, seule très peu de kitsunes étaient autorisé à sortir tous les 50 ans en tant qu’éclaireurs et espions pour le compte de kani. Et ces derniers étaient de niveau 5 (5 queues) car ils ou elles étaient capables d’avoir une complète apparence humaine c’est-à-dire sans la queue qui dépasse, ni les oreilles, les griffes et les crocs. En tant qu’espions, ils devaient être capable de totalement se fondre dans la masse et ainsi caché l’existence de leur espèce aux yeux de toutes les autres créatures. Les chasseuses quant à elles, avec leurs centaines d’années d’expériences étaient des pro en chasse rien qu’avec le sifflement du vent, elles pouvaient deviner la présence d’un animale, n’oublions pas qu’elles ont une ouïe et un odorat très développés en tant que kitsune, mais vue que ce sont des chasseuses elles ont développé ses derniers plus que ceux des autres kitsunes ordinaires, la mère de la kitsune noire était l’une des chasseuses les plus douées de la tribu.
Cela faisait plus de 50 ans que Nayir n’avait pas vue sa fille—50 ans que la kitsune noire était enfermée en attendant son exécution « douce »
Mangeait-elle à sa faim ? à quoi pouvait elle ressemblé ? supportait-elle cette solitude qui dure depuis 50 ans maintenant ?
Le lendemain de son accouchement, la cheffe kani l’avait convoqué pour connaître l’identité du père de la kitsune noire ce qui était tout à fait logique. Mais il est ressorti de cette entrevue que le père appartenait à la même tribu que la mère et que ce dernier était absent car il faisait parti des espions que la cheffe avait envoyer hors de la barrière pour collecter des informations.
Alors vue que tout le monde connaissait son époux pourquoi lui demandait on qui était le père ?
Elle est elle-même une kitsune rousse jusqu’au cheveux avec tâches de rousseurs à l’appui, son mari était un kitsune roux lui aussi, qui plus ai travail au compte de la cheffe !!! alors pourquoi cette question ?
C’est simple, on la soupçonne d’avoir eu une liaison extra conjugale et que de cette liaison est née cette « abomination » ! depuis ce jour, elle est la risée de toute la tribu et elle a été mise à l’écart.
Le gibier qu’elle capturais ne servais plus qu’à la nourrir car personne ne voulait lui en acheté à cause des rumeurs qui étaient proférées sur sa personne.
Tous les jours depuis 50 ans maintenant, Nayir se faufiler jusqu’à la case d’isolement ou était enfermé sa fille pour voir si elle aller bien. Elle restait à distance et tender l’oreille pour savoir ce qui se passer ? si elle mangeait bien ? qu’est ce qu’elle mangeait ? allait-elle bien ?
Elle pouvait savoir tout ça grâce à son ouïe et son odora surdévelopper. Question santé, sa fille allait bien, mais cette dernière de vivait pas, elle survie. 50 ans enfermé sans jamais sentir les rayons de soleil sur sa peau, on n’appelle pas ça vivre mais SURVIVRE !!!

Nayir n’a jamais pue voir le visage de sa fille, cette case contrairement aux autres cases, est faite en argile à l’ancienne et sans fenêtre, le toit est en paille, elle est dépourvue de fenêtre, elle n’a qu’une seule porte en bois de baobab qui était tout le temps fermé, elle n’a qu’une seule pièce. Pour nourrir la kitsune noire lors de ses toutes premières années, on lui glisser un pot de lait et pour ces petits besoins, ils lui ont mis une litière comme un chat. Comme elle n’avait personne à qui parlait, elle ne l’a jamais fait, il était interdit aux gardiennes de lui adresser la parole, ce pendant elle comprenait la langue locale car il arrivait que ces dernières se fassent la causette pour faire passer le temps. L’intérieure de la case était constamment plongée dans le noir.
Voila comment la kitsune noire à vécu pendant ces 50 dernières années.

Aujourd’hui, comme à l’accoutumer Nayir va faire un tour prés de la case ou était enfermé sa fille, cette case était à moitié encerclé par une petite forêt et c’est derrière un des arbres de cette dernière qu’elle se cachait pour observer.
Il était midi en ce moment, comme d’habitude, une servante de la cour de la cheffe de tribut est venue avec un plat pour la prisonnière.
A en juger par l’odeur c’est un plat « d’Afidi » (riz accompagné d’une purée de légumes épicées avec de l’huile de palme et du soumbara qui est une poudre d’accompagnement qui rend le tout délicieux), il parait que c’est son plat préféré, au moins kani veille à bien la nourrir. Pensa-t-elle.

La servante salua les gardiennes qui se tenaient à l’entrée et ces dernières regardèrent le contenue de la calebasse et après l’avoir examiné, elles l’ont laissé passer. Dés qu’elle franchi la porte de la case, on entendit la servante poussée un crie d’effroi. Les gardiennes se précipitèrent à l’intérieure de la case, l’une d’elle est ressortie en courant et a dit à l’autre sans s’arrêtait :
- Reste là je vais prévenir la cheffe Kani !!!
Comme la porte était grandement ouverte et grâce à sa vue hyper développer, elle pue voir ce qui se passer, elle vue une silhouette d’enfant kitsune avec une seule queue.
- Non c’est impossible… souffla t’elle, elle n’a pas encore 100 ans…
Quelques secondes plus tard, Kani était sur place grâce à sa forme de renard géante de 2 mètres ses queues provoquant des bourrasques. Elle reprit sa forme semi humaine et rentra précipitamment dans la case sans prêtait attention à la gardienne et à la servante qui s’étaient incliné pour la saluer.
Quand elle vit la kitsune noire avec une forme semi humaine, elle écarquilla tellement les yeux de stupéfactions qu’on aurait crue qu’ils allaient sortir de leurs orbites.
Sans dire un mot, elle sortie de la case, la gardienne qui était parti l’appelait venait d’arriver sur les lieux car la rapidité de la cheffe est inégalée en plus elle est capable de se téléporter.
Les deux gardiennes s’arrêtèrent devant Kani en attente de ses ordres.
La cheffe avait toujours cette expression d’incompréhension sur le visage, soudain elle reprit une expression sérieuse, les sourcils froncés elle dit d’une voie ferme et grave :
- Je vais appeler un garde pour vous aidais à monter la garde. Demain on exécutera la kitsune noire, mieux vaut prévenir que guérir !!! il faut étouffer le problème tant qu’il est encore dans l’œuf !!!!! (Comme tous les chefs africains elle se sent obligé de dire des citations comme si on n’allait pas la prendre au sérieux autrement)
La mère qui était cachée derrière un arbre assez loin pour qu’on ne la repaire pas, n’avais pas rater une miette de tout ce qui venait de se passer.
- Demain… c’est trop tôt … il faut que je me dépêche … c’est pour cette nuit ou jamais… chuchota-t-elle la peur dans les yeux et dans la voie.


A suivre….

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Ça commence à devenir intéressant hein !!!😏
Oui ça va faire plus de 50 ans que le père est parti espionner, il doit revenir avec des « ragots » croustillants sinon sa femme va le tué😂😂😂
Avez-vous aimé ce chapitre dites-moi tout😊
Le prochain chapitre sera tout sauf calme, il va y avoir de l’action👊, je vous le dis.😌
J’espère être à la hauteur de vos attentes.😚
Je l'ai publié en avance n'est ce pas !!!