Chapitre 22: Quelques instants.

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J'étais à terre, la tête sur l'herbe sèche. J'avais horriblement du mal à respirer. Je resta un moment immobile sauf les larmes coulant sur mon visage cause de douleur. Des pas s'éloignèrent puis silence. Le silence des larmes dévalant mes joues. Je passa une main dans mon dos et frôla un objet métallique et un liquide chaud. Quand je ramena la main vers moi je découvris, pour la seconde fois, du sang. Le mien. Je commençais à voir flou. Tant bien que mal j'essayais de distinguer mon portable plus loin. Je tendis mon bras mais il était trop loin. Alors c'est comme ça que ça doit finir? Morte dans une forêt? Un jour, quelqu'un m'a dit que dans un combat il ne faut jamais baiser les armes. Et même proche de la mort, j'ai encore une arme. Je rampa au sol sentant le coteaux s'enfoncer dans ma chair, grincé entre mes côtes se contractant malgrés eux. J'aggripa enfin mon téléphone et le déverrouilla au plus vite. Dans la brume de la poudre des faux rêves, en aveugle j'appuya sur la seule personne que je voulais au près de moi pour qu'il m'excuse. Qu'il excuse cette être absjecte pourrissant sur l'herbe et glissant vers le néan de la mort.

Point de vue de Louïs:

Mon portable se mit à vibrer et l'écran afficha Noéline. Que faire? Ce matin elle ne semblait plus vouloir entendre parler de moi. Elle m'avait paru si triste et seule d'un coup. Le portable encore sonnait dans le vide. Est-ce que je devais saissir cette chance ou bien abandonner à peine perdue?
-Wow Louïs t'as vu ce lancé? Josh accoura vers moi puis se stoppa. Ah t'es au tel. Excuse. Ses yeux dérivèrent vers l'écran. Noéline hein? Tu ne me dit rien petit curieux!
-Je ne vais pas décrocher... Lâchais-je.
-Ouais tu vas faire le batard en laissant sonner dans le vide quoi. Il passa une main dans ses cheveux brun en s'installant à côté de moi.
-Quoi qu'il ai eu avec cette fille, c'est ma cousine...
-Mais je ne suis pas dans tes affaires de famille gros!
-Gros? Nan mais ta gueulle! Rigola-t-il. Allez décroche moi ce téléphone.
Contrain, je m'éloigna et décrocha à la dernière sonnerie.
-Noéline?
-Lou... Louïs. Entendis-je à peine auditible. Sa voix paraissait sanglante, faible et j'en eu froid dans le dos. D'un coup je sû que quelque chose clochait. -Noéline?! Qu'est-ce qui se passe? M'écriais-je. Josh me rejoignis inquiet.
-S'il te plait appelle la police et les... ambulances.
-Noéline t'es où? Et qu'est-ce que tu as?
-Je suis dans une forêt en bas de la ville.. Louïs je... je... Sa voix avait l'empreinte des larmes.
-J'arrive Noéline bouge pas. Je raccrocha et attrapa en vitesse les clés de voiture de Josh, ou plutôt celle de son père.
-Louïs qu'est-ce qui se passe?! Cria Josh mais je ne répondis pas et composa le numéro de la police en mettant le contact.
-Allô Police. En quoi pouvons-nous vous être utile?
-Bonjour je suis Louïs Salerno mon amie est blessée dans les bois en bas de la ville.

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J'arriva sur les lieux avant la police, j'avais roulé comme un attardé. La voix de Noeline m'avait rendu tellement fou...

-Noéline. Criais-je.

Aucune réponse, je dévala une pente et coura entre les arbres.

-Noéline! Hurlais-je désemparé.

Seul le vent me répondait. Je trottina encore vers le nord et entre deux pins séchés je la découvris. A terre. Laissée pour morte.

-Noéline! Je me précipita vers elle ne sâchant que faire.

-Louïs enlève-moi cette merde.

Je regarda le couteaux un instant, la naussée me montait au nez. Et tendu, j'hocha la tête de gauche à droite.

-Louïs... Elle éclata en pleurs. J'essuya rapidement une larme sur ma joue.

-Je ne peux pas te faire ça. Réussis-je à articuler.

-Enlève moi ça putain. S'écria-t-elle tordue de douleur.

Je scrupta le manche me forçant à ne pas regarder plus bas, son dos en sang. D'une main frêle, je saissis l'extrémité et resta immobile. J'avais vraiment très peur.

-Enlève Louïs. Souffla-t-elle.

J'inspira de l'air, peu sûr. Je ferma ensuite les yeux et tira la lame vers le haut. J'entendis un cris étouffé et quand j'ouvris a nouveau les yeux, une large floppée de sang coulait sur le sol. Pétrifé je lâcha le couteau. Les sirènes chantaient au loin. Je retourna Noèline et pris son visage entre mes mains.

-Noéline, reste avec moi.

Ses yeux partaient en vrie. Et j'étais de plus en plus paniqué.

-Louïs je suis désolé. Souffla-t-elle.

-Noéline je t'ordonne de ne pas fermer tes yeux.

Les sirènes semblaient s'être stabilisée dans un endroit fixe.
-On est là! Criais-je.

Je rejetta un coup d'oeil à Noéline.
-Je suis désolé... Ses yeux se refermèrent.

-Noéline... Noéline! Non putain réponds-moi!

Silence. Des pas s'approchèrent et un autre coup de vent passait.
Dans l'angoisse j'approcha mes lèvres des siennes inertes comme l'autre soir de fête où les étoiles scientillaient ensemble dans le ciel.

Dans la classe de mes pires ennemisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant