Chapitre 9

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Fallait pas s'en douter, c'était Tzuyu.

J'hallucine elle a combien d'heures de colle par semaine celle-là.

Sana : *ferme la porte* *se racle la gorge*

Tzuyu : Allez vous faire foutre, vous et madame Son.

Je vois qu'elle m'a pas vu, et qu'elle croit que je suis Mina.

Sana : C'est comme ça que tu parles aux profs Tzuyu ?!

Tzuyu : *lève la tête* ???

Sana : J'en suis ravie. *se rassoit sur sa chaise*

Tzuyu : Mais ! Sana ?

Sana : Mina m'a refilé ton heure de colle.

Tzuyu : Olala... qu'est ce que t'es jolie...

Sana : ...Toi aussi t'es jolie.

On s'est admirées l'une l'autre pendant un moment, jusqu'à ce qu'elle décide de se lever.

Elle s'est avancée vers moi, et s'est assise sur moi.

Sana : Je tiens à te préciser que la porte n'est pas fermée à clé.

Tzuyu : Qu'est ce que ça peut me faire. J'm'en fous.

Sana : Ne me parle pas comme ça.

Tzuyu : Pardon.

Sana : T'es bien immature pour ton âge.

Tzuyu : Et toi t'es trop mature pour ton âge.

Sana : Je sais.

Tzuyu : Comment tu fais pour être autant mature comme ça ?

Sana : Et ben, il faut toujours, toujours, toujours que tu crois en toi.

Tzuyu : Croire en soi ?

Sana : Oui, parce que si tu le fais pas, alors qui le fera ma chérie ?

Tzuyu : Ben... pas grand monde.

Sana : Faux. Personne.

Tzuyu : ...

Sana : Soit plus mature Tzuyu, s'il te plaît.

Tzuyu : *l'embrasse* Je vais essayer.

On est restées à parler longtemps.

??? : *entre* Euh...

Satzu : ???

??? : Euh... Sana... ?

Sana : Momo c'est pas ce que tu crois ok ?

Tzuyu : *commence à se lever*

Sana : *la garde* Elle a mal à la cheville.

Momo : À la cheville ?

Sana : Ben... oui... la pauvre...

Tzuyu : Aïe euuh ! Putain j'ai mal !

Momo : J'appelle les pompiers ?!

Sana : Non. Ça va aller.

Momo : Mais tu peux te lever ??

Tzuyu : Euh...

Sana : Oui elle peut.

Tzuyu : *se lève* Oui je peux.

Momo : Oh quel soulagement.

Sana : Oui c'est sur.

Momo : Heureusement que je suis arrivée alors. Sans moi elle serait peut être déjà morte.

Sana : ...Hum... ouais... ouais...

Tzuyu : Moi je dois aller en cours.

Sana : Vas-y. Et fais attention à ta cheville s'il te plait.

PARADOXE INTENSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant