06. Enfuis-toi

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Tous les étudiants sortent du bâtiment abasourdi, je lance un regard inquiet à Liam.

- Ne t'inquiète pas, la police arrivera avant qu'il se passe quelque chose. Il place sa main sur mon dos et me fait avancer avec lui. Une fois à l'extérieur, j'aperçois plusieurs fourgons noirs plantés devant le portail de ma faculté. Une dizaine de personnes cagoulées en sort, ils se font passer une image et nous regardent tous jusqu'à ce que mon regard inquiet croise celui d'un des cagoulées. Qui finalement finit par me pointer du doigt, deux personnes commencent à s'approcher et la panique grandie en moi, je slame entre les élèves pour sortir de la foule et cours à l'arrière du bâtiment.

- Attraper là vivante ! Entends, ai-je. Plusieurs personnes armées se mettent à me poursuivent. Je sors de la faculté par la porte de secours et cours à travers les rues jusqu'à les semer. N'entendant pas de voix derrière moi et exténuer, je m'arrête un moment, mais cette pause dure juste quelques secondes.

- Elle est là. Je reprends ma course jusqu'à ce qu'une personne m'emporte dans un coin sombre, plaque sa main sur ma bouche et me bloque contre le muret me faisant signe de pas faire de bruit. Lorsque les terroristes passe leur chemin devant nous, il retire tout doucement sa main.

- Merci ? Il me regarde puis retire la capuche de son sweat qui couvrait son visage. Je rencontre une nouvelle fois ces yeux. Mon cœur tambourine tellement fort dans ma poitrine, j'ai l'impression qu'il va me lâcher. Je sors sans réfléchir le couteau qui était caché entre ma culotte et mon jean pour le placer sur sa jugulaire.

- Où est ma meilleure amie connard ? Il me regarde avec un regard rempli d'incompréhension. J'exerce une plus forte pression sur le couteau, ce qui laisse échapper un filet de sang.

- No se donde esta tu mejor amigo (Je ne sais pas où se trouve ta meilleure amie). Je suis tant déboussolée par le fait qu'il parle espagnol, mais encore plus quand j'entends le dialecte de mon pays natal. Il profite de mon désarroi pour me désarmer. Désolé, dit-il avant d'exercer une prise latérale. Trou noir.

____________

Je me réveille dans une pièce inconnue où se trouve un homme assis au milieu jouant avec son briquet. C'est surement lui qui m'a séquestré. Des souvenirs défilent en vitesse ce qui me provoque un mal de crâne douloureux. J'essaye de bouger, mais me rend rapidement compte que mes mains sont attachées par des menottes.

- No intentes nada, te harás daño (Ne tente rien, tu vas te blesser). Dit la voix masculine. J'observe un peu plus le lieu, mais ne vois rien, la seule source de lumière est une vielle lampe mal éclairé.

- Tu crois vraiment qu'en me disant cela, je vais te relâcher ?

- Je ne pense pas vu comment je suis attachée, ta mère ne t'a pas apprise le respect envers la femme.

Clic.

- Répète pour voir, déclare-t-il, en s'approchant dangereusement de moi. Les jeux de lumière de la vielle lampent sur son visage ne font qu'accroître sa dangerosité.

- Pourquoi je suis ici cabrón !?

- Tu possèdes le même caractère que ton oncle. Je cesse directement mes ébats. Il est assez comment dire... mal au point. Continue-t-il.

Il sourit et allume son briquet. Il place la flamme juste à côté de ma joue. Un sentiment de peur intense m'envahit.

Je suis littéralement pétrifiée.

- Si je le veux, je peux te brûler vivante, donc fait attention à tes mots cariño.

Satisfait de ce que mes yeux lui transmettent, il éteint son briquet.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 31, 2024 ⏰

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