00. Prologue

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- Mi princessa !

- Oui papa, j'arrive ! Cris, ai-je en courant dans toute la maison jusqu'à atteindre la porte d'entrée ou ci trouver mon père. Il ouvra ces bras en grand afin qu'il puisse me câliner.

- Mi princessa, tu m'as tellement manqué, déclara mon papa en me serrant fortement dans mes bras.

- Yo tambien papa ! M'exprime, ai-je dans ma langue natale en serrant ma prise.

- Allez, venez, c'est l'heure du dîner ! Nous indique mamá, je me détache de l'emprise de mon père et vais m'asseoir autour de la table à ma place habituelle. Ma mère arrive avec une assiette remplie de panuchos qui est un plat typiquement mexicain, elle nous servit les panuchos et se servit elle-même ensuite.

- Mi amor, tout s'est bien passé aujourd'hui ? Demanda papa à mamá, elle sourit avant de lui répondre.

- Oui mon chéri, d'ailleurs, elle tourna son regard vers moi. Tu as tiré les cheveux d'un garçon à l'école ? Je baisse les yeux, ne voulant pas avouer ma bêtise.

- Zayh ! Pourquoi lui as-tu tiré les cheveux, m'interrogea papa. Je fronce les sourcils.

- Il n'arrêtait pas de m'embêter en disant que son papa disait que vous étiez des mauvaises personnes ! Mes parents se regardaient instantanément.

- Mi princessa, ne croit pas ce que les autres disent, la maîtrise des émotions est quelque chose de très important. Ne les laisse pas te montrer que ça t'atteint. Mamá se leva pour se diriger vers la fenêtre de la cuisine, cependant arrivée devant celle-ci, son expression du visage changea.

- ... John, prépare-toi.

Mon papa se leva d'un pas précipite à l'étage, j'entendis du boucan de là-haut.

- Pas un bruit, me dit ma mamá. J'hoche la tête. Mon papa revit avec des armes, il en passa 2 à mamá et une à moi.

C'était froid et lourd...

- Mi princessa commença mon papa. Va falloir que tu utilises se flingue pour survivre, une vingtaine d'hommes travaillant pour les méchants sont devant la maison, ta mamá et moi, on va tenter de les écarter de la maison, me dit-il. Il s'agit d'un Beretta 85, il est simple d'utilisation et je l'ai déjà chargé, continue-t-il. Il me montra comment retirer la sûreté, je restais très concentrée sur ses instructions.

- Tu sortiras discrètement derrière et si une personne s'approche dangereusement de toi, tu t'enfuis ou... Tu tires. Compris ?

J'hoche positivement la tête. Papa me donna un bout de papier avec un numéro de téléphone inscrit dessus et un vieux téléphone.

- Dès que tu es en sécurité, appelle ce numéro. Je sentais des larmes couler le long de mes si petites joues, ne comprenant pas la situation.

- V-vous r-reviendrez ? Balbutie-ai-je

- Chérie... Je suis désolé, disait-elle en larmes. Elle me prit dans ses bras et embrassa mon front.

- Pourquoi tu pleures ? Dis-je en essuyant ses larmes avec mon pouce.

- On reviendra te chercher d'accord ma puce, promis. M'affirma papa en souriant.

- Vous n'avez pas le droit... Mama éclatée en sanglot, mais papa resta dur. MAMAN PAPA ME LAISSEZ PAS S'IL VOUS PLAÎT ! Ma voix se brisa.

- Prends ça avec toi et n'oublie jamais qu'on t'aime. Il me donna un joli collier avec leurs deux alliances dessus. Il essuya mes larmes avec son pouce. Ils se préparèrent puis s'approcha de moi pour me faire un câlin.

- Te amamos cariño.

Ils se prirent la main et sortis tous deux de la maison. J'essuyais mes larmes d'un revers de la main, par la suite, je suis montée dans ma chambre pour prendre des vêtements, sous-vêtements et de quoi grignoter. Pendant un moment, je suis restée paralysé, plusieurs coups de feu retentissaient durant à peu près 10 minutes puis plus rien. Je regardai par la fenêtre de ma chambre et écarquillais les yeux et plaça mes deux mains sur ma bouche, laissant tomber mes affaires au sol. Je sortis le plus vite de la maison et courus sous la pluie pour rejoindre le corps sans vie de mes parents, une flaque de sang autour de leurs corps s'était formée.

- Non, murmure, ai-je en pleurant. Je criais de toutes mes forces, mes mains tachées de leur sang en les secouant énergiquement. Soudain, la main de mon papa se posa sur ma joue.

- S-soit... forte... princessa, souffla-t-il, il laissa tomber violemment son bras le long de son corps. C'était son dernier souffle.

- NON RESTEZ AVEC MOI ! Mes larmes se mélangèrent à la forte pluie tombante du ciel.

- Le bruit de la sirène se rapprocha de plus en plus, je récupérais mes affaires dans ma chambre et décidai de courir et de fuir cet endroit en laissant le corps sans vie de mes parents.


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J'ai froid...

Je regarde autour de moi puis appelle le numéro que papa m'avait confié.

-Allo? Dit la voix au téléphone.

Je reniflais essayant de calmer mes pleurs

- C-c-c'est papa et mama... i-ils sont...

- J'arrive Zayhrah reste où tu es !

- D'accord.

BIP.

Je ne connaissais pas le monsieur au téléphone, mais il semblait me connaître. Je m'adossais contre un mur et me mis en boule pour essayer de me réchauffer, quand tout d'un coup, j'entendis un bruit de pas. Je regarde autour de mais ne vis rien. Tout d'un coup, j'aperçus quelqu'un se placer devant moi. J'avais du mal à voir de qui il s'agissait dans cette pénombre. Il prit mes épaules pour les maintenir sur le mur et glissa sa langue le long de ma gorge, je me crispai. J'essayais de me débattre trop bien que mal, mais j'étais épuisée, je ne voulais plus me débattre...

Je sentais un canon froid contre mon ventre et me rappela que j'avais une arme en ma possession.

- Lâche-moi ou tu mourras, j'ai une arme en ma possession ! Il s'arrêta un moment, abasourdi par mes propos puis continua.

- Me tomas por idiota ?  Je sais que c'est un faux, tu crois que je vais avaler qu'une gamine comme toi détiendrait une arme ? Son rire était terrifiant.

Mes mains tremblantes, incapables de passer le cap. Il sortit une seringue de sa poche et l'approcha dangereusement de mon cou.

Dieu, pardonne-moi pour cet horrible péché...

Bam.

LilithOù les histoires vivent. Découvrez maintenant