Chapitre 2

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Londres est une ville que j'affectionne particulièrement

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Londres est une ville que j'affectionne particulièrement. Ses lumières et ses bâtiments qui gardent leur histoire me rendent fière d'être née dans ce pays. Et me rappellent à quel point la victoire de cette guerre est primordiale pour garder ce monde tel que je le connais. Malheureusement, je n'ai pas réellement le temps de rêvasser car je suis actuellement en train de voler sur mon balai, entourée de Fred et George. Ces deux garçons aux allures désinvoltes pouvaient se montrer affectueux à leur manière, c'est-à-dire par des blagues qui pourraient remonter le moral à n'importe qui, moi la première, bien que je tente par tous les moyens de leur faire croire le contraire.

- Mais, et si nous inventions un oreiller qui permet aux utilisateurs d'avoir des rêves interactifs ? Propose George avec un regard qui en dit long sur ses pensées d'inventeurs.

- Oui ! Et cela pourrait également servir de réveil comme le font nos voisins moldus. Renchérit Fred avec entrain.

- Les moldus n'ont pas réellement ce genre d'oreillers pour se forcer à se lever. Déclarais-je, amusée par leur façon de vouloir toujours trouver de nouvelles choses à créer.

- Il faut être visionnaire, ma chère Hermione ! Nous pourrions leur proposer un modèle après tout, ils auraient quelque chose d'un peu moins ennuyeux. Fred me regarde, sachant pertinemment que je ne vais pas le laisser sur cette dernière phrase.

- Nous avons beaucoup de choses qui sont très amusantes ! ripostais-je, agacée qu'il puisse critiquer le monde dans lequel j'ai grandi.

- Ah oui, et lesquelles par exemple ? Un sourire espiègle apparaît sur le visage de Fred, me donnant furieusement envie de lui jeter une malédiction.

- Et bien nous avons les jeux vidéo, la télévision, de nombreux sports d'équipe qui sont très intéressants à faire.

- Oui, mais rien ne remplace une bonne partie de Quidditch ou nos magasins de farces et attrapes. Tu vas voir, Mione, nous allons te les rendre plus intéressants, ces moldus ! Coupe George, soutenu par Fred qui me force à souffler d'exaspération, mais qui cache un très lointain sourire que je tente par tous les moyens de le rendre discret.

Je vais pour répondre à ces deux blagueurs, mais la voix rêche de Maugrey nous annonce notre arrivée imminente à l'endroit même où se trouve mon ami. Malgré l'importance de cette mission et la dangerosité de se faire attaquer à tout moment par un partisan de Voldemort, je ne peux réfréner ma joie de revoir Harry avec qui je n'avais que très peu discuté par lettre durant l'été. Cela doit être la même chose pour Ron, en voyant le regard heureux qu'il me jette. Le jeune garçon se déporte avec son moyen de transport pour se retrouver sur ma droite.

- Tu penses que nous allons le retrouver dans quel état d'esprit ? Me demande Ron assez fort pour briser la puissance du vent qui frappe sur nos visages.

- Soucieux, déterminé. Répondis-je à sa question.

Quelques minutes plus tard, nous atterrissons devant la maison de ce dernier, silencieuse, froide, rien qui n'inspire la gaieté. La voiture étant absente, j'en déduis que le reste de la famille Dudley est parti pour plus de sûreté. Tous réunis, je peux distinguer Fleur qui se trouve à côté de son fiancé Bill. Nous nous rapprochons de la porte d'entrée, aucun son ne provient de l'intérieur, à se demander si Harry se trouve bien à l'intérieur.

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