Hermione est aux portes de l'enfer.
Sur le point de rentrer en guerre contre le plus dangereux des mages noirs, Celui dont on ne doit pas prononcer le nom, qui veille à la terreur de chaque sorcier et sorcière du monde magique dans l'attente de tue...
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Comment expliquer toutes ces émotions qui accaparent mes pensées ? Du soulagement ? De l'incertitude face à cette mission suicidaire ? Je ne sais pas. Ce qui est sûr, c'est que le plan est en place, et que je suis prête à entrer dans la gueule du loup, ou plutôt du vampire dans ce cas précis.
Nous sommes mercredi, et je suis assise à une table de la bibliothèque, tentant de me concentrer sur mes devoirs. Si mes pensées sont si troublées, c'est parce que, dans exactement trois jours, la soirée d'Alice aura lieu ce samedi. Les garçons m'ont assuré que je pourrais y aller sans problème, mais, ne maîtrisant pas totalement la situation concernant mon invitation, j'ai pris l'initiative d'en discuter avec mes camarades récemment rencontrées. Angela et Jessica n'ont cessé de vanter les mérites de cette soirée tant attendue. Comme je l'espérais, mes amies ont immédiatement proposé que je les rejoigne, convaincues que ce sera un événement sensationnel. Je n'en doute pas. Bien que la perspective soit moins détendue pour moi, je fais de mon mieux pour jouer le jeu.
Il ne me reste plus qu'à trouver la meilleure approche pour ces futurs alliés vampires. Ces derniers jours, j'ai eu l'opportunité de les observer longuement, souvent cachée derrière des livres ou dissimulée parmi les élèves du lycée. Mon esprit analysait, enregistrait chaque détail, chaque interaction, cherchant à comprendre leur dynamique et leurs habitudes.
Les Cullen formaient un groupe intrigant, chacun d'eux se déplaçant avec une grâce presque surnaturelle. Ils semblaient toujours parfaitement coordonnés, comme s'ils partageaient un lien invisible. Alice, avec ses mouvements légers et ses sourires énigmatiques, contrastait avec la posture rigide de Jasper, qui semblait toujours sur ses gardes. Rosalie, magnifique et distante, projetait une aura de froideur protectrice, tandis qu'Emmett, imposant et jovial, apportait une touche de légèreté avec ses rires et plaisanteries.
Cependant, c'était Edward qui captait la majorité de mon attention. Ses yeux dorés, souvent plongés dans une mélancolie introspective, semblaient détenir des secrets bien gardés. Je l'observais souvent, peut-être un peu trop, me demandant ce qui se cachait derrière cette expression distante et les légères rides de concentration sur son front. Il était évident qu'Edward possédait une intelligence aiguisée, mais il y avait autre chose, j'en étais persuadée : une tension sous-jacente qui ne manquait jamais de piquer ma curiosité. Bien qu'il me semble vouloir éviter toute conversation, à en juger par les regards qu'il me lançait chaque fois que nos yeux se croisaient.
J'avais également remarqué certains détails plus subtils : la manière dont Edward semblait toujours parfaitement synchronisé avec ses frères et sœurs, comment ses yeux scrutaient constamment les alentours, comme s'il percevait des choses que les autres ne pouvaient pas voir. Il était un être de contradictions, à la fois protecteur et tourmenté, détaché mais profondément concerné par ceux qui l'entouraient.
Je me souvenais d'une conversation avec Jacob. Il m'avait parlé des Cullen, mentionnant qu'ils étaient différents des autres vampires, qu'ils avaient choisi de vivre parmi les humains et de résister à leurs instincts. Cela expliquait en partie l'aura d'Edward, cette lutte constante contre sa propre nature.
