Hermione est aux portes de l'enfer.
Sur le point de rentrer en guerre contre le plus dangereux des mages noirs, Celui dont on ne doit pas prononcer le nom, qui veille à la terreur de chaque sorcier et sorcière du monde magique dans l'attente de tue...
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Tout le monde était en ébullition pour les derniers préparatifs du mariage de Fleur et Bill. Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis ma discussion avec Harry et Ron. Bien qu'ils étaient toujours aussi réticents à me laisser partir, ils avaient compris que c'était nécessaire.
Pendant ce temps, nous avons peaufiné mes recherches et finalisé les derniers arrangements. Le jour J est finalement arrivé plus vite que prévu. Bien sûr, les préparatifs du mariage ont beaucoup aidé à faire passer le temps.
Devant le miroir de la chambre de Ginny, je réglais les derniers détails de ma tenue, tandis que la cadette Weasley était allée demander de l'aide à quelqu'un pour fermer la fermeture éclair de sa jolie robe. Bien que je pense qu'il s'agissait surtout de voir un certain brun aux yeux verts qui était mon meilleur ami. J'ai toujours su que Ginny avait de l'attirance pour Harry, et j'étais tellement heureuse pour eux qu'ils affirment enfin leurs sentiments.
Toutes ces pensées me donnaient du baume au cœur, qui battait à allure lente. J'observais ma robe d'une couleur rubis à manches courtes. La taille était soulignée d'une ceinture faite de tulle avec au centre une rose brodée avec finesse. La longueur de la pièce n'allait pas plus haut que mes genoux, donnant un aspect à la fois élégant et délicat. Le tout était accompagné de petits escarpins rouges entre-ouverts et d'un joli collier discret.
Enfin prête, je pris mon sac avant de descendre rejoindre les autres pour aider à surélever la tente de réception. Le salon était seulement accompagné de George qui buvait un café avec un regard taquin. Intriguée, je lui posai la question sur son comportement quelque peu douteux.
- Que me vaut ce regard, George ? Demandai-je avec un sourire.
- Eh bien, tu ne vas pas me croire, mais je viens de surprendre ma sœur et notre cher Harry en train de s'embrasser.
À l'entente de cette nouvelle, un rire franc s'échappa de ma bouche, enchantée par ce que j'entendais.
- Je comprends mieux ton comportement. Nous devrions rejoindre les autres pour finaliser les derniers détails.
- Tu as tout à fait raison. Oh, au fait, je ne te l'ai pas dit, mais tu es ravissante Hermione, ajouta George d'un clin d'œil qui réussit à me faire rougir.
- Merci George, le remerciai-je en rougissant légèrement.
- De rien !
Nous sortîmes finalement pour rejoindre le reste de la famille.
*
Les fiançailles se sont extrêmement bien déroulées, dans la joie et l'euphorie de ce jour qui ajoute un peu de gaieté en ces temps de guerre. Nous nous retrouvions tous sous la tente de réception, les gens dansaient, buvaient en abondance, apprenaient de chaque sorcier présent au mariage de nos amis. J'ai eu la chance de revoir Victor, qui m'a gentiment invitée à danser sous le regard médusé de Ron, ce qui ne m'a pas manqué de me faire rire. De Victor, je suis passée au père Weasley, à la main d'Harry, et maintenant je marche pour aller étancher ma soif après tout ce temps à danser. Tout se passait à merveille. Mais toute bonne chose a une fin. Et cette fin a été annoncée par ce message Patronus qui s'est éclaté en plein milieu des invités. En prononçant ce message :
