Scintillement lointain

Amer brumeux 🖤🤍

Dansons ensemble au son de cette mélodie

Qui me consomme, me brûle vive

À quoi bon donc vivre une vie

Si on se lève dans la douleur vive

Caline-moi, ô toi mon amour

Aime-moi doux, fort et pour toujours

Quand on se retrouvera en haut de la tour

Je t'apprendrai, je t'apprendrai mes tours

Ô jour masque-tu nos vies d'un cœur vide ?

Plongeant dans l'abîme d'un noir infime

Par ce fléau, je me sens de trop

Et je me consumme, je me brûle, je m'abîme

Ce n'est pas grave, les cocons ont éclos

Et au réveil les papillons me quitteront

Ils s'envoleront si loin de moi

Car je suis trop brûlante de faux

Mensonges vains

Je n'en peux plus de ce refrain

Je cherche la bonne mélodie

Mais tout ne semble que parodie

Je me consumme d'un amer suave

Je ne sais plus vraiment où j'en suis

Je veux retrouver le son

En un murmure, celui de mon pardon

Et dans tes yeux, si beaux si purs

Tristesse tout au fond tel un trésor

Laisse voir enfin ce noir que tu veux déchirer

Laisse-toi aller, ouvre ton cœur

Et n'aie pas peur, ces sourires sont peut-être sûrs

Personne n'écoute

Tu sais j'en doute

Il y en aura bien un qui entendras sans doute

Ouvre les yeux, regarde un peu

Le monde est beau, mais pas d'un bleu

D'un rouge sang, inconscient, fluorescent

Et on vivra encore un moment avec ce masque dans votre cœur recouvert d'un tourbillon

Troubles vides de sens, de mots, de pensées, d'émotions

Tu bloqueras tout, mais un jour ça s'envolera loin

Mais un jour tu verras qu'il n'y aura plus de chagrin

Un jour où enfin tout finira

Il semble encore loin mais dansons,dansons encore

Dans cette valse folle de chagrin

Dans la brume toute proche des ombres, des tempête

Amours d'enfants, brillant d'un éclat, d'humour, d'amertume Se consument, se désolent

Dansons encore un tout petit peu Dans cette valse folle

Et un beau jour on verra enfin

Triompher en amour incertain

D'une lueur que tu as cueillis

Un beau jour de pluie,

Voyons danser les gouttelettes toutes fines et jolies

De ce moment où tu ne voyais plus vraiment un noir

D'un amer, triste, aigri, sinistre et nuageux désespoir...