The first and the last

Chapitre 5 :

Lundi matin 10h30 :

Cela faisait maintenant 20 minutes que l'entrainement de Marc venait de commencer, 20 minutes que j'essayais de désespérément de travailler mais en vain. Depuis que Marc m'a laissé pour faire son entrainement je ressentais de nouveau cette sensation, la même ressentie au moment de s'aventurer à l'intérieur du complexe sportif. Cette même sensation que je ressens tous les jours au quotidien, et ce depuis un an et demi, cette sensation que je ne ressens qu'uniquement lorsque je suis chez moi. Cette sensation d'être observée, contrôlée, je me suis donc résolue à laisser tomber mes révisions pour me consacrer au jeune catalan en pleine séance. Je n'en reviens toujours pas, je vais cohabiter avec Marc Guiu, pendant trois mois ! C'est insensé il va me falloir un moment pour réalisé.
Cela faisait maintenant un quart d'heure que j'observais attentivement chaque gestes exécutés par Marc lorsque mon attention fut portée sur cette silhouette de l'autre coté des portes-fenêtres, elle se tenait debout et observait sans bouger, une silhouette qui m'est à la fois inconnue et familière je ressentis de nouveau cette même sensation. Mais je fus vite rattrapée par le cri de douleur de Marc qui venait de se brûler le ventre avec un élastique (vous savez les brûlures lorsque que quelque chose frotte trop) je me précipita vers Marc faisant fuir la silhouette par la même occasion.

-"Marc qu'est ce qu'il y a ? Oh bazar comment tu t'as fais ton compte pour te blesser comme ça ?"

-"L'élastique à casser nette et m'a brûler lorsque qu'il à claquer sur moi. Putain ça fait un mal de chien !" réponds se dernier.

-"C'est normal que tu te sois blessé t'es pas concentré quand tu t'entraines ou même quand tu fais tes enchainement t'es pas à 100% En plus quand  tu fais du sport t'es pas censé avoir une tenue adaptée ? Je t'aurais bien répondu que tu l'as bien mérité si seulement je n'étais pas un peu trop sensible à ta souffrance. Il est où Oscar ? BAZAR c'est ton entraineur il est pas sensé te lâché du début à la fin ! OSCAR !"

-"Tu me regardes depuis tout à l'heure Ange ? Je te fascine tant que ça ? AÏE !"

-"Oh làlà ce n'est que du désinfectant ! Et c'est tout ce que tu retiens de ce que je t'ai dis ? Je te signale que si je ne t'observais pas, comme tu le dis si bien, tu serais tout seul en train de te morfondre dans ta douleur. OSCAR BAZAR !"

-"On dirais bien qu'il n'y que toi et moi..."

-"BAZAR OSCAR T'ÉTAIS OU ? CA FAIT CINQ MINUTES QU'ON ESSAYE DE T'APPELER QU'EST-CE QUI TE PRENDS DE LAISSER TON JOUEUR PAS CONCENTRER TOUS SEUL ?"

-"N'importe quoi mais qu'est ce que tu racontes Marc se donne à 200% dans chacun de ces entraînements." me répond Oscar comme surpris par ce que je viens de dire.

-"Oh bah oui bien sur tellement à fond qu'il a réussi à prendre l'élastique le plus défectueux de la salle et se blessé avec ! Aller continue à me prendre pour une idiote ! Tu m'étonnes que lors de match contre des clubs relégables vous vous fassiez battre aussi facilement !"

-"Ça va aller Marc ? On peut reprendre ?" demande Oscar.

-"Non mais tu rigole j'espère ?! Ton joueur vient de se blesser et la première chose qui te viens à l'esprit c'est de savoir si l'entrainement peut reprendre et pas..."

-"Céleste c'est bon arrête l'entrainement peut reprendre." rétorque Marc sèchement.

-"Tu sais quoi je ne veut pas voir une seule larme le jour ou tu te retrouvera en incapacité de marcher à cause d'une blessure et de vôtre égo surdimensionné, identique à ce que je vois depuis 5 minutes. Compris Paz ?"

Ce dernier se contenta de m'ignorer ce qui n'était pas une si mauvaise chose que ça. L'entraînement repris de plus belle avec un Marc pas au top de sa forme et un coach pas plus investi que ça. D'un coup je fus prise d'une crise de panique lorsque je revis cette même silhouette, un peu plus proche que la dernière fois elle nous observait sans bouger une fois de plus mais elle paraissait plus petite que la fois précédente. Une nouvelle fois Marc me ramena à la réalité :