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King

Nouvelle Orléans, Louisiane, 1h27

- Non je t'en supplie ne me fait pas de mal, je ne suis pas la personne que tu cherches. Il faut que tu me crois !

- Il a raison, on est des innocents, ils essayent de nous faire porter le chapeau pour leurs crimes. Tout ça c'est juste un putain de coup monté on a rien fait.

Les cris et les paroles des enfoirés ligotés devant moi résonnent dans la pièce mais seul le silence leur répond. C'est mal me connaître s'ils pensent que je vais perdre mon temps à parler. Je constate cependant que comme d'habitude ces sales merdes me tutoient, pensant sans doute que mon âge le justifie.

C'est fou cette mani qu'ont les gens de faire ça comme si nous avions atteint ce degré d'intimité et de respect. Sauf que ce n'est pas le cas et ils vont payer pour ça.

Je m'approche d'eux, aussi lentement que possible, laissant la peur se forger sur leurs traits. Je veux les voir me craindre, je veux que ma présence les angoisse autant que possible, qu'ils envisagent la mort comme la meilleure des options.

Je m'avance encore, m'arrêtant à leur niveau. Leurs yeux sont bandés et leurs corps immobiles cependant leurs bouches sont libres d'accès. Mes pas résonnent et le bruit de mes chaussures sur le sol les fait sursauter.

Je savoure ce que je vois. Il n'y a rien de plus satisfaisant que de voir le monde à ses pieds.

- S'il te plaît, me supplie l'un des deux fils de pute

La supplication de ces hommes me plait mais je ne vais pas m'arrêter là. C'est bien trop bon. Chaque pas les fait sursauter et trembler un peu plus, tandis que pour moi, chaque pas me rapproche de l'extase.

Je me place dans leurs dos puis pose ma main sur leurs épaules. Un cri strident s'échappe de leurs gorges. Ils ne savent pas ce que je m'apprête à faire et c'est ça qui les effraie. Je décide de me concentrer sur le plus insolent. Je déplace mon avant bras sous son cou et commence la strangulation.

Il tente de se débattre comme il peut mais ses mains ligotées dans son dos le limitent grandement dans ses mouvements. J'appuie de plus en plus jusqu'à ce qu'il sente qu'il est sur le point de lâcher son dernier souffle, qu'il est l'impression que sa tête va exploser à cause du manque d'affluence de sang à son cerveau.

Avant qu'il sente que c'est le moment pour lui de quitter ce monde, je le relâche lui laissant espérer repartir de cet endroit en vie.

- Mer...

Il n'a pas le temps de terminer sa phrase que je réduis tout espoir de survie à néant. Je saisis mon couteau et tranche sa gorge d'un coup sec. Je le sectionne d'une veine jugulaire à une autre. Le sang gicle tout autour de nous et atterrit également sur son ami. Je vois cet idiot paniquer en sentant un liquide chaud se déposer sur son visage. Il ne comprend pas ce qu'il se passe et c'est exactement ce que voulais. Je laisse tomber l'homme au sol, le laissant se vider de son sang, son ami me sommant de lui expliquer ce qu'il se passe, s'il est mort et si lui va mourir. Un sourire malsain s'installe sur mon visage, la rage ayant laissé place à la satisfaction

Je vais le laisser cogiter quelques heures avant de m'occuper de lui. Je vais le laisser croire que je ne m'occuperais pas de lui ou que je le laisserais en vie comme l'autre enfoiré l'a espéré pendant une demi seconde. Et une fois cet espoir instauré, je le tuerais.

L'espoir n'existe pas dans ce monde. Il n'a pas sa place. 


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HIIII ! 

J'espère que ce prologue vous a plu et qu'il vous a mis dans le bain de l'histoire. Comme précisez plus haut, il s'agit d'une darkromance et cette scène est capable de se reproduire, donc si vous ne le sentez pas, c'est pas grave mais ne lisez pas la suite. 

N'hésitez pas à me donner votre avis en commentaire ou en privé, et n'hésitez pas à liker ou vous abonner.Des bisous 

Love. 

A

Le Roi du SilenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant