𝟑/𝐋'𝐢𝐧𝐜𝐨𝐧𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐩𝐚𝐥𝐩𝐚𝐛𝐥𝐞

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Australie, Sydney, 31 janvier 2023

Lydia :

J'ai fini de manger il y a un peu plus de 30 minutes, mais Diony ne se décide pas à bouger. Il me reste moins de 10 % de batterie sur mon téléphone. Comme si ce n'était pas assez, avec ce peu de batterie, je décide d'envoyer un message à ma mère pour lui expliquer ma journée, même si je pense ne pas avoir le temps de le finir vu le peu de batterie qu'il me reste...

Après environ 20 minutes, Diony se décide enfin à bouger. Il se dirige vers moi pour sûrement me dire de le suivre jusqu'à la voiture de ses amis, qui d'ailleurs n'arrêtent pas de m'observer, ce qui me met très mal à l'aise.

Est-ce qu'il a parlé de moi récemment ?

- Viens là.
- Un "s'il te plaît" est trop demander ?
Il m'attrape par le bras, pas méchamment, au contraire, il est doux dans son geste. Mais il termine ce contact par :
- Ta gueule et viens.

Pour la première fois, je ne dis rien et je le suis. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs.

Nous arrivons devant la voiture de l'un de ses amis, que je ne connais d'ailleurs pas. La voiture d'un de ces trois amis est une Tesla blanche.

Je demande alors à Diony comment s'appelle l'homme du côté conducteur. Il me regarde bizarrement, comme si je n'aurais pas dû lui poser cette question.
- Pourquoi tu veux savoir ?
- Bah je sais pas, comme ça.
- Le conducteur, comme tu dis, s'appelle Alex. Mais te connaissant un minimum, je suppose que tu veux les noms des autres ?
Il a raison, et j'aimerais qu'il ait tort.
- Oui...
- Alors celui qui est assis du côté passager s'appelle Henry.
- Et le mec à ma gauche s'appelle William.
- Ok, merci !

Il reste deux places pour mon colocataire et moi. William est du côté gauche de l'arrière de la voiture, donc il reste la place du milieu et celle de droite à l'arrière.

Je suis donc Diony, qui me fait signe de monter en premier, ce qui me fait deviner que je serai au milieu entre les deux garçons, ce que je n'apprécie pas trop.

Pendant tout le temps que j'étais au restaurant, William me lançait plusieurs regards.

Nous démarrons, Diony à côté de moi et William de l'autre côté. Je remarque que Diony parle à quelqu'un sur son téléphone, je vois que la personne s'appelle Beverly.

C'est donc une femme. Peut-être que les deux blondes que j'avais vues le jour précédent ne mentaient pas. Est-ce qu'il parle à plusieurs filles comme ça ?

Après tout, je m'en fiche.

Pendant le trajet, je sens plusieurs fois des regards se poser sur moi, ce qui me met légèrement mal à l'aise. Mes jambes se contractent et mes poils se hérissent. J'ai la chair de poule à cause de ma jupe, qui me paraît de plus en plus courte.

Après avoir encore senti un regard insistant, je lance un regard à Diony, et comme ce n'était pas lui, ce ne pouvait être que...

Je tourne la tête vers William, et sans surprise, c'était bien lui. Je lui demande alors :

- Salut, juste pour te demander si tu pouvais arrêter de me regarder. Je ne me sens pas particulièrement à l'aise.

Diony tourne la tête et remarque que je ne suis pas en très bonne posture, ce qui semble l'amuser.
- Ok, me répond alors William.

Tout au long du trajet, il continue, mais je ne dis rien. Soudain, je sens une présence près de mon oreille et l'odeur de Diony.

- Pourquoi tu te colles à moi comme ça, minus ?
Je le regarde bizarrement et constate qu'en effet, je me suis rapprochée de lui sans le savoir.

this roommateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant