this roommate

𝟏𝟓/ 𝐔𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐫𝐞́𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐞𝐭

Australie, Sydney, 6 février 2023

Lydia :

La route avec Sarah était incroyable, toutes les deux nous avons chanté des chansons à tue-tête, et bien évidemment le classique des chansons que les femmes aiment, "Love The Way You Lie" de Rihanna et Eminem, n'y a pas échappé. Chaque parole qui sortait des enceintes de la voiture, Sarah les criait et je la suivais. Malgré cela, je restais sur mes gardes et lui répétais sans cesse "T'inquiète pas, je gère, chante et profite de ce moment toutes les deux". Donc je la laissais chanter à tue-tête et profiter de sa liberté, donc je la laissé se casser la voix et libérer ses poumons de toute oxygène.

Enfin arrivées à la maison de mon village, aucun signe de vie n'était apparent, ni dans la maison ni dans les voitures de James, Alex ou Henri. Diony devait également, alors que je me dirige diriger vers le garage pour vérifier si la voiture de Diony était toujours présente. Sarah me suivait,  je marchais d'un pas déterminé vers le petit garage qui nous avait été donné. Sans surprise, il était vide, à l'exception de quelques vieux vélos rouillés et de quelques bombes de produit graisseux pour la motomoto de Diony.

- Diony n'est pas là, ça va être incroyable j'espère qu'il rentrera tard aujourd'hui ! dis-je avec excitation. Elle me fit un grand sourire et nous partîmes en direction de ma chambre pour y déposer ma magnifique robe et tout préparer pour que notre soirée pyjama soit inoubliable.

- Est-ce que tu as des popcorns ou autre chose comme ça ? J'ai tellement envie de regarder un film d'horreur ! me questionna la blonde.  Oui, normalement dans le tiroir en haut à droite, répondis-je. Mais après avoir inspecté, elle ne trouva rien.
- Je trouve pas ! dit-elle. Nous avons cherché ensemble dans toute la cuisine, mais après 5 minutes de recherche intense, toujours rien.

- J'espère que ce n'est pas Diony et ses trois copains qui les ont mangés ! Quoi que c'est très probable, ai-je dit. Nous étions affalées sur le sol quand je décidai de me lever et d'aller vérifier dans la chambre de mon colocataire s'il restait des restes.

Sarah me suivait du regard jusqu'à ce que notre contact visuel soit coupé par les murs de la maison. Devant la porte de sa chambre, je commençai à me remettre en question, me souvenant de la menace que Diony m'avait faite il y a quelques semaines. Je m'en fiche, il ne le saura jamais, à moins qu'il y ait des caméras dans sa chambre et qu'il soit un grand psychopathe, ce qui ne m'étonnerait pas sincèrement ! pensai-je tout haut.

En ouvrant la porte, une forte odeur de cigarette séchée envahit mes narines, ce qui me fit grimacer. Je m'approchai du lit et vis un sac noir. Ma curiosité l'emporta et je l'ouvris. À l'intérieur, il y avait des vêtements noirs, plusieurs t-shirts, et un manteau qui attira mon attention avec l'inscription "El Fuego Negro". Je contemple le symbole, ses formes noires et rouges se détachant sur le fond obscur. La flamme centrale, bien que stylisée, semble vivante, prête à consumer tout ce qui l'entoure.
Sûrement une nouvelle marque de vêtements, c'est stylé !

Je reposai le manteau en prenant soin de tout remettre à sa place, mais je remarquai deux autres objets étranges dans le sac. Des médaillons identiques avec l'inscription "El Fuego Negro", et un manche qui ressemblait étrangement à un man... un manche, c'est un manche qui ressemble à celui d'un pist... enfin je ne veux pas dire de choses fausses avant de l'avoir vu de mes yeux, encore caché sous le peu de vêtements qui le recouvrent. J'enlève quelques objets qui le recouvrent, mais avant que je puisse terminer ma tâche, mon téléphone vibre dans ma poche, ce qui me fait sursauter.

Mon téléphone vibra soudainement dans ma poche, me faisant sursauter.

Oh, mon Dieu, j'ai eu la peur de ma vie, je crois que mon cœur va arrêter de battre !