- IV -

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La douce lueur du soleil pénétra doucement dans la pièce, me réveillant par la même occasion.
Je bâillais et m'étirais lentement avant de sortir de mon lit et de me diriger vers la salle de bain, encore légèrement fatiguée. Il était 6h du matin, je pris ma tranquillement ma douche avant de faire la skin care habituelle devant mon miroir puis d'enfiler quelques vêtements pour le lycée. Par la suite, un peu de maquillage et hop, c'était parti pour aller en cours en prenant un candyup chocolat et un croissant sur le chemin de la sortie de la maison.

Évangeline : Bisous mamie à che choir ! Avait je lâché la bouche pleine.

Ma grand-mère me fit un bisous de la main avant de retourner à préparer son petit déjeuner tandis que mon grand-père dormait encore paisiblement.

Mes écouteurs dans les oreilles écoutant Radio de Lana del Rey, j'étais habillée d'un crop top Vichy rose pâle, une jupe courte cintrée blanche, des bottes à talons épais à bout carré blanche, un simple collier en argent avec un noeud papillon rose, mon casque blanc avec des noeuds rose pâle de chaque côté et mes cheveux attachés d'un noeud rose pâle à l'arrière. Je marchais tranquillement jusqu'à mon lycée y retrouvant Aëla, accoudée au portail blanchâtre encore fermé, les écouteurs dans ses oreilles, scrutant son téléphone. Je la rejoignit très rapidement en lui faisant une accolade.

Un surveillant arriva et ouvrit le portail sans plus attendre. Alors que nous apprêtions à rentrer dans l'établissement la surveillante m'arrêta.

Surveillante : Mademoiselle Lima-Silva vous êtes priée de vous rendre dans le bureau de la proviseure, elle demande à vous voir avant le début des cours.

Je regardais Aëla, un regard incompris, je lui fit signe de m'attendre pour que nous puissions rejoindre pour aller jusqu'à la classe ensemble.
À peine arrivée devant la porte de son bureau et m'apprêtant à toquer, la porte s'ouvrit me laissant face à la directrice qui ne fut pas d'excellente humeur d'après son regard froid et impassible pourtant si doux habituellement.

Mme Wilson : Veuillez entrer et vous asseoir devant mon bureau je vous prie, j'ai à vous parler.

Je ne perdit pas de temps et m'executa sans poser la moindre question, de peur de la froisser d'avantage.

Mme Wilson : Je suis vraiment désappointée de ce que j'ai appris hier par téléphone. Vous m'avez terriblement déçue et je ne m'attendais vraiment pas à tout ça de votre part mademoiselle Lima-Silva.

Ne comprenant pas là où elle cherchait à en venir, j'arquais un sourcil en signe de non compréhension.

Mme Wilson : Vous ne voyez vraiment pas là où je souhaite en venir auprès de vous ? Très bien, puisqu'il faut tirer les vers du nez allons-y. Hier soir vers 19h j'ai reçu un appel de la mère de votre camarade monsieur Arnold. Elle s'est plainte que vous auriez frappé son fils à la sortie des cours avant de partir telle une fuyarde selon les dires de la maman toute "triomphante" je cite.

Choquée d'entendre de telles paroles sordides je m'empressait de répondre sur le qui-vive.

Evangeline : Et vous croyez réellement ce qu'il dit ? Madame Wilson, vous le savez très bien, je sais certes me défendre seule mais je n'en suis jamais venue aux mains et cela n'a jamais été mon intention car je déteste la violence et vous le savez ! Ce qu'il dit est grotesque car voyez-vous, à la sortie de l'école j'étais accompagnée de Aëla et elle est témoin de ce qu'il s'est passé-

Avant même que je ne puisse continuer la directrice me coupa dans mon élan.

Mme Wilson : Donc Aëla était complice de vos actes c'est ce que vous êtes en train d'affirmer ?

You'll never have to be aloneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant